Paris, Flammarion, s.d.; in-4, 92 pp., cartonnage de l'éditeur. Demi-skivertex.
Reference : 200615352
Demi-skivertex.
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Skira 1954 in8. 1954. Cartonné. illustrations couleurs contre collées
Bon Etat général avec leurs jaquettes sauf Bosch intérieur frais
Paris s.d. (années 1870), 10,8x17,1cm, trois pages sur un feuillet double.
| Le Foyer de la danse à l'Opérapart à Londres ; Degas salue son grand ami James Tissot et peint des toiles pour le célèbre collectionneur impressionniste Jean-Baptiste Faure |<br>* Lettre autographe datée et signée d'Edgar Degas adressée au marchand Charles Deschamps, directeur de la succursale du galeriste Durand-Ruel à Londres. Trois pages à l'encre sur un feuillet double. Petites déchirures marginales sans atteinte au texte, traces de pli inhérentes à la mise sous pli. Rentré de la Nouvelle Orléans, Degas s'adresse à son marchand attitré à Londres et l'informe de l'arrivée prochaine d'une exquise composition de danseuses,Le Foyer de la danse à l'Opéra de la rue Le Peletier, désormais conservé au Musée d'Orsay : «En attendantvous allez recevoir le petit tableau que vous aviez vu en train et que vous aviez pris l'idée de vendre à M. Huth - Puissiez-vous le faire! [...] Quant au prix, il me semble que 150 à 200 livres est bien»Deschamps exaucera les souhaits du peintre et vendra le tableau à Louis Huth, financier et mécène de Whistler, pour la somme de 140 livres. La toile fera ensuite partie de la prestigieuse collection d'Isaac de Camondo. Degas se tourne vers Londres à une période où le marché de l'art anglais permet de pallier la débâcle qui a suivi la guerre franco-prussienne de 1870. Le peintre attend beaucoup de ce nouveau marché britannique en pleine expansion, financé par de lucratives expositions-événement attirant des millions de visiteurs; le public anglais découvrit ainsi les toiles de Degas au cours de huit expositions de la Société des Artistes Français. Bien qu'il mentionne souvent dans sa correspondance des difficultés d'argent «J'ai vers la fin du mois pas mal à payer. Il me rentrerait quelque argent, que j'en serais enchanté[...] - Occupez-vous de moi, mon cher Deschamps, je vous en serai bien obligé - Dites-moi aussi si la saison n'est pas bien avancée. Je le crains » sa carrière outre-manche était assez florissante et ses ventes profitables. Le peintre ne manque pas de saluer la «colonie française» des peintres exilés, Giuseppe de Nittis et son ami intime James Tissot dont le succès financier constituait pour Degas un exemple de commercialisation efficace des peintures d'un artiste français dans ce pays. Mais à la différence de Tissot, le peintre refusera de s'adapter aux goûts du marché et concentrera ses efforts à défendre la cause impressionniste en France et à l'étranger. Degas consacre également un passage à un avide collectionneur de ses uvres, le baryton Jean-Baptiste Faure, commanditaire de sa célèbre série de toiles sur l'Opéra de Paris et propriétaire du Déjeuner sur l'herbe de Manet : «Je devais être à Londres depuis quelque temps, d'après mon dire. Je n'y suis pas parce que le tableau de[Jean-Baptiste]Faure n'est pas fini, que je ne voudrais aller le rencontrer là-bas sans lui donner de meilleures nouvelles, et que je n'ai plus guères le temps de flâner si je veux n'avoir pas encore au 1erseptembre rien à lui livrer». Ironiquement, Faure reprochera aux toiles de Degas de ne pas être correctement finies (!) et lui intentera un procès quelques années plus tard. Une rare et exceptionnelle missive qui retrace le cheminement d'une célèbre uvre de Degas et sa relation avec les marchands et collectionneurs, à l'aube de la première exposition des peintres impressionnistes qui se tiendra un an plus tard. «Mon cher Deschamps, Je devais être à Londres depuis quelque temps, d'après mon dire. Je n'y suis pas parce que le tableau de[Jean-Baptiste]Faure n'est pas fini, que je ne voudrais aller le rencontrer là-bas sans lui donner de meilleures nouvelles, et que je n'ai plus guères le temps de flâner si je veux n'avoir pas encore au 1erseptembre rien à lui livrer - Il part de Londres le 18 ou 19 je le sais - Peut-être à la fin du mois, un peu avant toutefois, j'irai vous voir ainsi que la colonie française. Mais rien n'est moins sûr. En attendantvous allez recevoir le petit tableau que vous aviez vu en train et que vous aviez pris l'idée de vendre à M. Huth - Puissiez-vous le faire! J'ai vers la fin du mois pas mal à payer. Il me rentrerait quelque argent, que j'en serais enchanté - Quant au prix, il me semble que 150 à 200 livres est bien - Je voudrais y joindre deux autres choses, un peu vaporeuses - J'y travaille à présent. Mais il fait bien chaud et je ne puis y mettre tout le temps qu'il faudrait. - Occupez-vous de moi, mon cher Deschamps, je vous en serai bien obligé - Dites-moi aussi si la saison n'est pas bien avancée. Je le crains - Bonjour à votre aimable femme d'abord, à Tissot et Nittis ensuite. bien à vous Degas» - Photos sur www.Edition-originale.com -
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Campbell, Sara: Degas The sculptures. A Catalogue Raisonné. Apollo Magazine, issue: 402. August 1995. Articles include: Striking a blow for sculpture: Degas' waxes and bronzes by Richard Kendall - pages 3-5; Degas' bronzes: introduction by Sara Campbell - pages 6-10; A catalogue of Degas' bronzes by Sara Campbell - pages 10-48; The materials of the sculptor: Degas's techniques by Shelley Sturman & Daphne Barbour - pages 49-54; Authorship and physical evidence: the creative process by Patricia Failing - pages 55-59; The casting of Degas' sculptures: completing the story by Anne Pingeot - pages 60-63; The morbid content of Degas' sculpture by Theodore Reff - pages 64-71; 'Who said anything about Rodin?': the visibility and contemporary renown of Degas' late sculpture by Richard Kendall pages 72-77. Bound in black cloth with gilt lettering to spine. Hardback. 30.5x24cms.
Ambroise Vollard, Paris 1934. 1 volume in-4 (330 x 260 mm) en feuilles, couverture illustrée rempliée. Table des illustrations in fine sous chemise. Célèbre édition illustrée de 46 compositions dont 19 GRAVURES SUR CUIVRE EN HORS-TEXTE DONT 2 EN COULEURS SUR JAPON et 17 bois dont certains en hors-texte gravés par Aubert. Les gravures furent réalisées par Maurice Potin d'après les monotypes d' Edgar Degas (1834-1917) achetés par Ambroise Vollard à René Degas avant la vente de l'atelier du peintre. Vollard entreprit l'édition de deux ouvrages : La Maison Tellier de Guy de Maupassant et Mimes des Courtisanes de Pierre Louÿs. Il s'adressa au peintre-graveur Maurice Potin pour reproduire sur cuivre ces scènettes de maisons closes que Degas appelait lui-même ses "petits plats du jour". M. Potin réussit à merveille à pénètrer la sensibilité du dessin et la subtilité des tons de Degas. L'entreprise prit 6 ans aux deux hommes pour faire paraitre les deux ouvrages. Tirage unique à 325 exemplaires numérotés sur vélin de Rives (n° 217). Très bel exemplaire, dos muet très légèrement insolé. English: 1 book, 4to, in loose leaves under the original illustrated wrappers. 46 compositions after Degas (1834-1917) comprising 19 copper etchings (2 in color printed on japan paper) and 17 woodcuts by Aubert. 1 of the 325 numbered copies printed on vellum paper (n° 217). Perfect condition.
Très bel exemplaire en feuilles, tel que paru et très bien conservé dans une chemise titrée et étui. Les 19 gravures sont sous une chemise papier à rabats insérée en fin d'ouvrage. A beautiful copy, in its original condition as published by Vollard, slipcase.
Tresse et Stock 1889 Tresse & Stock, 1889, 230 p., broché, première édition après 25 exemplaires numérotés, dos en mauvais état, des rousseurs sur la couverture et les gardes, sinon intérieur propre.
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