Paris, Editions Bernard Grasset, 1942; in-8, 280 pp., broché. Première et deuxième série.
Reference : 200614737
Première et deuxième série.
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Paris, Charles de Sercy et Jean Guignard, 1661. In-12 de (12)-308-(4) pp., veau fauve, dos lisse orné de filets dorés en long de la coiffe au pied, pièce de titre en maroquin noir entouré de fleurons dorés, triple filet doré d'encadrement sur les plats, tranches jaspées (reliure du XVIIIe siècle).
Rare édition originale longtemps attribuée à Robert Arnauld d’Andilly « l’auteur du Jardinier royal paru en l’année 1661, recueil très rare, très estimé et duquel trois éditions furent publiées en dix-sept ans » selon André Leroy dans son Dictionnaire de pomologie publié en 1879 (p. 180).Ce remarquable traité d'arboriculture est l’oeuvre de l'abbé Gobelin connu pour ce seul titre publié anonymement par Charles de Sercy et Jean Guignard - éditeurs de quelques pièces de Molière - qui signent la dédicace à «Monseigneur le Procureur General, Ministre d'Estat, & Sur-Intendant des Finances" soit Nicolas Fouquet en 1661, l’année de son triomphe et de sa disgrâce après avoir reçu Louis XIV au Château de Vaux-le-Vicomte. Chapitres : Qu’il faut des murailles pour faire des Espalliers, la Manière de bien dresser les allées, le Temps de la retaille, Première taille des poiriers, Remèdes contre les limaçons, guêpes et fourmis, Temps et la manière de cueillir les fruits, Différence des Coigniers et Coignassiers, Du plan des arbres de haute tige etc.« Les données biographiques et chronologiques dont nous disposons, ainsi que les correspondances du temps décrivent en effet Arnauld d’Andilly comme l’un des précurseurs de la discipline horticole moderne, et à coup sûr son premier promoteur et diffuseur parmi les élites catholiques du premier XVIIe siècle. (…) le cas de La Manière de cultiver (d'Antoine Legendre attribué faussement à Arnauld d'Andilly ndlr) n’est pas le seul du genre, puisqu’un autre titre d’arboriculture a également été attribué à Arnauld d’Andilly au détriment de son auteur affiché, mais de manière encore plus tardive, soit au début du XIXe siècle. Il s’agit du fameux Jardinier royal paru pour la première fois en 1661, sous le nom de l’abbé Gobelin, souvent considéré comme un pseudonyme. L'abbé Gobelin, tout comme Legendre, a pourtant bel et bien existé. François Gobelin était un lointain descendant de la grande famille de teinturiers qui fondèrent les fameuses manufactures dites « des Gobelins » au faubourg Saint-Marcel. Contrairement à Antoine Legendre, l’abbé Gobelin n’avait aucune pratique ni accointante horticole connue en son temps. Il s’avère de plus que les extraits relatant le détail des ventes fruitières citées rendent l’attribution à Arnauld d’Andilly difficilement recevable. Cet exemple comparatif apporte des éléments supplémentaires concernant les problématiques d’attribution autour de la personnalit charismatique d’Arnauld d’Andilly. Il amène plus largement à d’autres considérations sur les pratiques collaboratives et d’écritures collectives dans le monde de l’édition horticole naissante en ce début du XVIIe siècle. Ces éléments confirment la possibilit d’une tradition dont Legendre et Gobelin auraient fait les frais. Tous deux ont en commun d’être les auteurs d’un seul livre (…) » (Rémi Mathis et Sylvain Hilaire).Charmant exemplaire dans une reliure dont le dos orné imite l'espalier des jardins. Un coin frotté, infime trou de ver sur le mors inférieur.Rémi Mathis et Sylvain Hilaire, Pourquoi La Manière de cultiver les arbres fruitiers n'est pas l'oeuvre d'Arnauld d'Andilly, Dix-septième siècle, vol. 263, no. 2, 2014, pp. 345-360 ; Sylvain Hilaire, Le Jardin de Port-Royal. Étude des jardins et des paysages culturels, Sources et bibliographie, pp. 693-742. Inconnu à Nissen et Pritzel.
FLEURET (ancien professeur d'Architecture à l'École Militaire de Paris)
Reference : 21313
(1807)
Pont-A-Mousson; Nancy; Paris Delahaye-Haener; Magimel 1807 -in-4 demi-basane 1 tome de texte et 1 tome d'Atlas reliés en 1 volume, reliure demi-basane (half binding sheepskin in-4) vert foncé grand in-quarto (30 x 23 cm), dos long (spine without raised band), décoré or (gilt decoration), à filets et roulette or (gilt line and fillets), titre et tomaison frappés or (gilt title), triple filets "or" en place des nerfs avec deux filets fins "or" intercalés, papier marbré vert et noir aux plats (cover with marbled paper), petit manque à la coiffe de tête, dos au cuir fatigué frotté mais intérieur parfait, toutes tranches lisses (all smooth edges), 298 pp + Atlas de 32 planches hors-texte gravées en noir (certaines dépliantes), 1807 Pont-à-Mousson : [Fleuret] ; Nancy : Delahaye-Haener ; Paris : Magimel Editeurs,
INTRODUCTION. Raison pourquoi nos bâtimens n'ont pas la solidité des anciens monumens (p.1), CHAPITRE Ier De la Pierre factice (p.11), CHAPITRE II. De la Pierre de taille. Cette pierre se trouve, en général, disposée par lits ou bancs de différentes épaisseurs, dans les carrières. Les premiers lits donnent la meilleure. Idée que nous avons sur sa formation. De quoi dépend sa bonne qualité. Comment on doit la placer dans les constructions. Raison pourquoi elle ne doit être employée que deux ans après avoir été tirée de la carrière (p.22), CHAPITRE III. De la Chaux. Elle détruit les substances végétales et animales. Son extinction cause une vapeur capable d'enflammer les corps combustibles, et qu'il est très-important de conserver. Il faut employer la chaux le plutôt possible après qu'elle a été tirée du four; ou la conserver dans un lieu sec, et bien couverte dans des caisses ou dans des tonneaux (p.31), CHAPITRE IV. De la Chaux fusée suivant les Anciens. Les anciennes lois défendaient aux Entrepreneurs d'employer la chaux avant qu'elle n'eut trois ans de fusion (p.34), CHAPITRE V. Manière de préparer la chaux pour le mortier de construction. Chaux en poudre; M. de la Faye a découvert ce précieux procédé, et il l'explique d'après les Auteurs anciens (p.38), CHAPITRE VI. Manière d'éteindre la chaux suivant notre coutume; ses défauts (p.42), CHAPITRE VII. Du Sable. Ses espèces, ses qualités, comment on les distingue, signes auxquels on reconnaît le meilleur. Celui qui provient du grès ne vaut rien; on ne doit employer celui de mer qu'après l'avoir bien lavé; celui de pouzzolane est de tous les sables le meilleur. Moyens de suppléer au sable quand il manque (p.46), CHAPITRE VIII. De l'eau qu'il saut employer pour éteindre la chaux et à la composition des mortiers (p.53), CHAPITRE IX. De la régénération de la pierre calcaire (p.56), CHAPITRE X. De la préparation que nous donnons au mortier, ses défauts; raison pourquoi notre manipulation nuit à la bonté du mortier (p.60),CHAPITRE XI. Manière de faire le mortier de construction en général. On doit toujours l'employer à mesure qu'on le prépare, sans jamais y remettre d'eau (p.64),CHAPITRE XII. De la composition des mortiers propres à la fabrication de la pierre factice. De l'atelier où elle se fabrique et de son emplacement. Des instrumens dont il doit être meublé. Précaution qu'exige la chaux pour sa conservation. Des matières qui entrent dans le mortier avec lequel on fabrique des conduites d'eau, des carreaux, etc., et de leur mélange (p.69), CHAPITRE XIII. Des différentes espèces de maçonneries qui étaient en usage chez les Anciens. Constructions faites en blocage par encaissement, en observant le procédé de massivation. Manière de former l'encaissement et de le changer de place. Des avantages qu'offre cette maçonnerie (p.82)CHAPITRE XIV. Chemins militaires faits par les Romains (p.96), CHAPITRE XV. Sur les Terrasses qui couvrent les bâtimens; des avantages qu'elles procurent. Inconvénient de celles qu'on établit sur la charpente (p.98), CHAPITRE XVI. Des Pavés simples et des Terrasses; de leur construction (p.103), CHAPITRE XVII. Moyen d'étancher l'eau dans les caves (p.110), CHAPITRE XVIII. Des Crépis et enduits extérieurs. Causes de leur peu de durée. Moyen de leur donner de la solidité. Des Enduits de chape (p.113), CHAPITRE XIX. Des Planchers ou pavés en compartimens ou mosaïque; manière de les construire (p.118), CHAPITRE XX. De la manière de fabriquer des conduites d'eau dans un atelier. Description d'un moule de tuyau. De leur fabrication. Manière de les vider; nécessité d'avoir plusieurs moules (p.124), CHAPITRE XXI. Sur la forme qu'on doit donner aux bouts des tuyaux (p.132), CHAPITRE XXII. Du remplacement des coins par des vis, dans l'emploi des moules. Développement d'un moule avec quelques changemens. Il est nécessaire que les tuyaux restent dans les moules dix à douze heures avant de les vider. Moyen d'empêcher que les bouts des tuyaux ne cassent en sortant des moules (p.138), CHAPITRE XXIII. Du posage et du jointoyement des tuyaux. De la tranchée. Du mortier ou ciment propre au jointoyement. Conduite que doivent tenir les ouvriers en posant les tuyaux. De la jonction de deux conduites (p.148), CHAPITRE XXIV. Des Regards. Leur construction. Petits regards sans robinet. Manière de les couvrir (p.159), CHAPITRE XXV. Des moyens d'établir une conduite d'eau formée de tuyaux de pierre factice, dans des terrains sujets à s'affaisser (p.165), CHAPITRE XXVI. Des moyens de faire traverser une rivière à une conduite formée de tuyaux de pierre factice. Du passage d'un grand ruisseau (p.170), CHAPITRE XXVII. De la nécessité de placer des ventouses dans les conduites d'eau. Manière de les y placer et de les y disposer le plus avantageusement possible (p.175), CHAPITRE XXVIII. De la manière d'enclaver les ventouses et les robinets dans les tuyaux de pierre factice. Suppression des tuyaux de plomb auxquels sont adaptés les robinets. Explication d'un moule pour fabriquer les tuyaux qui portent un robinet (p.185),CHAPITRE XXIX. De la manière de construire des conduites d'eau d'un seul jet et sans joints, avec un cylindre dans une tranchée. Construction du tuyau. Manière très-simple d'y pratiquer des ventouses lorsque la conduite a peu de charge d'eau (p.190), CHAPITRE XXX. De la manière de construire des conduites d'eau en maçonnerie, sans se servir de cylindre et dont le canal aura depuis six pouces jusqu'à douze en carré. Développement d'un robinet; moyen d'agrandir le canal d'une conduite (p.196),CHAPITRE XXXI. Des moyens de trouver les eaux souterraines. Du temps et des lieux où il faut les chercher. De l'importance de bien connaître la nature des principes que contiennent les terres que l'eau traverse (p.205), CHAPITRE XXXII. Des Caniveaux ou chenaux et rigoles propres à l'irrigation et à l'usage des maisons. Manière de les fabriquer dans des moules et de les construire sur les lieux dans les terrains (p.214), CHAPITRE XXXIII. Description de deux moules, dont l'un pour fabriquer des caniveaux et l'autre pour des dalles ou carreaux (p.220), CHAPITRE XXXIV. De la construction des pierres creuses ou auges (p.225), CHAPITRE XXXV. De la construction des bassins et réservoirs (p.236), CHAPITRE XXXVI. Des Citernes, de leur utilité; l'eau de pluie qu'elles conservent, est, de toutes les eaux, la plus salubre. Une maison de quarante toises de superficie, peut ramasser, chaque année, 2,160 pieds cubes d'eau (p.242), CHAPITRE XXXVII. De la construction des citernes. Moyen de rectifier les citernes pour n'y recevoir que des eaux extrêmement pures (p.246), CHAPITRE XXXVIII. Sur l'emplacement des citernes, dans les souterrains et dans les maisons, à la hauteur que l'on jugera à propos (p.254), CHAPITRE XXXIX. De la manière d'établir des pompes en pierre factice; avantages de ces pompes. Des pompes aspirantes et des pompes aspirantes et refoulantes; des soupapes, pistons et de leur jeu (p.258), CHAPITRE XL. Manière de construire des carreaux avec des mortiers colorés propres à faire des pavés ornés de divers compartimens (p.277)........TRES RARE....en bon état malgré le léger défaut signalé(good condition in spite of the light defect indicated). bon état
Paris, Robert Foüet, 1636. 2 parties en un vol. in-8 (161 x 100 mm) de (16)-255-(1) pp. (la dernière chiffrée par erreur 255, saut de pagination 128 à 179 sans manque) 1 f. blanc ; (16)-526 pp. (sans l'ultime feuillet blanc Kk8), veau fauve, dos orné à nerfs, pièce de titre en maroquin vert, triple filet doré d'encadrement sur les plats, tranches dorées (reliure du XVIIIe siècle).
Première édition collective et posthume des oeuvres palisséennes en deux parties : Maniere veritable (publié en 1563 sous le titre “Recepte véritable") et Discours admirables (1580) réunis en 1636 sous le titre attrayant Le Moyen de devenir riche par le libraire parisien Robert Foüet alors que Bernard Palissy était tombé dans l’oubli.Céramiste à la cour de Catherine de Médicis, inventeur des “rustiques figulines” et pionnier en matière de géologie, Bernard Palissy (v. 1510-1589) fut également une figure notable de la Réforme en France : écrivain et philosophe hermétique, il fut ministre protestant à Saintes puis émailleur du Roi à Paris où il professa l’histoire naturelle. À près de quatre-vingts ans, il fut arrêté pour ses opinons religieuses, échappa à grand peine au bûcher et mourut à la Bastille. Quatre traités composent la “Recepte véritable” : la Manière véritable par laquelle tous les hommes de la France pourront apprendre à multiplier et augmenter leurs possessions et leurs thresors ; Instruction pour apprendre à ceux qui n'ont eu la conaissance des lettres une philosophie naturelle et nécessaire à tous les habitants de la Terre ; Dessein d'un jardin autant délectable et d'utile invention qu'il s'en soit jamais vu ; Ordonnance pour bâtir une ville de forteresse et la plus imprenable qui se puisse imaginer. Dans les “Discours admirables de la nature des eaux et fontaines” (seconde partie en onze livres), l'auteur explique « l'origine des eaux minérales par la dissolution des sels minéraux que l'on rencontre dans le sein de la terre, s'élève contre les doctrines des Alchimistes qu'il raille avec beaucoup d'esprit, dévoile plusieurs procédés de projection qui ne servaient qu'à faire des dupes, cherche à prouver que l'Or potable est un médicament plutôt dangereux qu'utile et que Paracelse vendait sous ce nom tout autre chose (…) présentés sous forme de dialogues le “Traité des Pierres” est des plus intéressants pour l'histoire naturelle. Palissy fut le premier à établir une théorie exacte de la cristallisation alors nommée congélation » (Dorbon) posant les premiers éléments d'une cristallographie scientifique.Provenance : bibliothèque de Louis-Léon-Félicité de Brancas de Lauraguais (1733-1824) avec son ex-libris armorié aux initiales BCDL gravées dans les angles, sur le premier contreplat (ne figure pas au Catalogue d’une collection de livres choisis, provenans du cabinet de M *** (Paris Guillaume De Bure, fils aîné, 1770). Plus connu sous le nom de comte de Lauraguais, il compte parmi les grands bibliophiles du XVIIIe siècle. Membre de l'Académie des Sciences, il fit construire atelier et four à céramique dans son hôtel de Lassay et fut le premier en France, avec l'aide de Darcet, à expérimenter la fabrication de la porcelaine dure (faite avec du kaolin) dont le Japon et la Saxe avaient jusqu'alors gardé jalousement le secret et que Sèvres développera avec succès quelques années plus tard. Il dut se défaire de sa bibliothèque en 1770 pour faire face à une situation financière dramatique (Olivier-Hermal-Roton, 740). Cachet “Amblard avocat” sur le titre.Très bon exemplaire. Traces de frottement, habile restauration dans la marge intérieure du titre, sans perte de lettres, faite au moment de la reliure au XVIIIe siècle ; petites taches, rousseurs, renforts sans gravité. Petite fente au bas de la charnière du premier plat.Brunet, IV, 319 ; Dorbon, n°3450 ; inconnu à Caillet (édition 1777) ; Duveen, p. 446 ; Debure, n°1503 « ouvrage singulier et recherché, dont les exemplaires se trouvent peu communément » ; voir : Juliette Ferdinand, Bernard Palissy Artisan des réformes entre art, science et foi, 2019.
A Paris, Chez les Frères Guerin, 1746. In-4 de VI-(2)-132-XXII-(1) pp.[DEPARCIEUX (Antoine) - THOMAS]. Objections faites a M. Deparcieux, des Académies Royales des Sciences de Paris et de Berlin, sur son livre des probabilités de la durée et de la vie humaine ; avec les réponses à ces objections. [Paris, 1746]. In-4 de 6 pp.DEPARCIEUX (Antoine). Addition a l'Essai sur les probabilites de la durée de la vie humaine. Paris, H. L. Guerin & L. F. Delatour, 1760. In-4 de 32-(3) pp.SAINT-CYRAN (Paul Edme Crubier de). Calcul des rentes viagères sur une et sur plusieurs têtes : contenant la théorie complète de ces sortes de rentes, & des tables par lesquelles tout le monde peut voir ce qu'on doit donner de rente viagere, & combien une rente viagère doit être estimée, suivant les différens cas. Paris, Cellot & Jombert, Fils jeune, 1779. 2 parties in-4 de VIII-44 et 58-(1) pp.DUVILLARD DE DURAND (J.-H.-T. Emmanuel - Etienne). Recherches sur les rentes, les emprunts et les remboursemens. D'où résultent, I°. des formes d'emprunts, moins onéreuses à l'emprunteur, & en même temps plus avantageuses aux créanciers accumulateurs , que ne le sont les différentes formes d'emprunts publics employées jusqu'à présent. 2°. Des conversions de remboursements qui réunissent ces deux avantages, surtout, lorsque le débiteur renonce à emprunter de nouveaux capitaux. A Paris, chez l'auteur, rue Poupée, n° 6, & chez les principaux libraires., A Genèe, Chez Franç. Dufart, 1787. In-4 de (8)-128 pp.DUVILLARD DE DURAND (J.-H.-T. Emmanuel - Etienne). Plan d'une association de prévoyance, dans laquelle ses membres feront entr'eux, et pour eux, de la manière la plus avantageuses possible, tous les arrangemens connu sous la dénomination d'Assurances sur la vie. Arrangemens au moyen desquels de petites épargnes annuelles, une modique somme une fois payée, ou l'abandon d'une propriété future, même éventuelle, peuvent assurer, dès-à-présent, l'existence, fonder des ressources pour l'âge avancé, ou un héritage à des survivans. Le Bureau de cette Association est établi à Paris, quai des Augustins, n°42. De l'Imprimerie de Clixte Volland, (1790). In-4 de 28-(2) pp.Ensemble 1 vol. in-4, demi-veau havane marbré, dos lisse orné, pièce de titre en veau vert, tranches jaune, dos restauré (reliure de l'époque).
1 - Édition originale. 22 tables, dont 8 sur double-page. Armoiries du dédicataire, l'intendant des finances de Boullongne, gravées par Cochin en tête de la dédicace. Ouvrage d'une particulière importance dans l'histoire de la statistique démographique. Outil scientifique sans équivalent, le mathématicien français Antoine Deparcieux (1703-1768) construit la première table de mortalité française (utilisée après lui par tous les auteurs de la seconde moitié du 18e siècle) basées sur les états de mortalité des souscripteurs des deux premières tontines de 1689 et 1696 et en donne la théorie, réinventant notamment (après les frères Huygens et Leibniz, qu'il ne pouvait connaître) le concept de « vie moyenne » ou d'espérance de vie dont il donne une méthode de calcul encore en usage aujourd'hui. (Colas Duflo). L'ouvrage valut à son auteur d'entrer à l'Académie des Sciences. Deparcieux a servi de modèle au personnage du géomètre philosophe du conte de Voltaire L'Homme aux quarante écus. Coquelin et Guillaumin, I, p. 550 ; Einaudi, 1529 ; Kress, 4801; Garrison-Morton, 1691.1, Smith, History of Mathematics, II, p. 530 ; INED, 1346.2 - Édition originale. 4 tables, dont une sur double-page. « L'Essai sur les probabilité que j'ai fait imprimer il y a 1 an, a été si favorablement reçu du publique, que j'aurai cru manquer à ce que je lui doit pour un accueil si flatteur, si je n'avais répondu à deux écrits qui ont paru à ce sujet. Pour mettre les lecteurs mieux en état de juger du fond et du vrai de cette dispute l'on m'a conseillé de faire imprimer ensemble les deux écrits de M. Thomas, mon agresseur, avec mes deux réponses ». (Avant propos). L'ouvrage fut distribué par l'éditeur pour l'achat d'un volume de l'Essai sur les probabilités.3 - Édition originale. 17 tables dépliantes. Important supplément publié quatorze ans plus tard, Ordres de mortalité humaine et manière de s'en servir pour le calcul des rentes viagères INED, 4040 ; kress, 4801a.4 - Édition originale. Saint-Cyran (1738-1793), mathématicien, capitaine du génie, dans les caraïbe, donne ici un énoncé très pédagogiques sur les calculs des rentes viagères sur une, deux, ou plus de têtes, répondant ainsi à un besoin d'application concrète. Les trois premiers chapitres expliquent le calcul des rentes générales, alors que les six chapitres de la deuxième partie contient la théorie des rentes. Saint-Cyran est également l'auteur de Réfutation du projet des amis des noirs sur la suppression de la traite des Nègres et sur l'abolition de l'esclavage. INED, 1714.5 - Édition originale. Duvillard de Durand (1755-1832). 2 planches dépliantes, 2 tableaux dépliants dont 1 sur papier fort (44 X 60 cm) : Calcul qui prouve q'on pourra libérer l'Etat d'une partie des Rentes viagères à 10 pour 100, sur une tête âgée de dix ans…In fine le Prospectus dans lequel Duvillard annonçait un projet de publication par souscription d’un cours de mathématiques à l’usage du commerce et de l’industrie (publié à Genève, 1784) dans lequel il va donner pour la première fois l'idée du maximum, qui constitue le cœur de ses Recherches sur les rentes. INED, 1715 ; Kress, B.1204.6 - Édition originale. INED, 1714 ; Kress, 1838.Précieux recueil pour l'appréhension de la double notion moderne d'épargne et de prévoyance. Dix ans avant la Révolution française, la philosophie et la mathématique s'unissent pour promouvoir l'idée force de la prévoyance en forme de vertu politique et tous les projets de l'époque s'accordent pour associer le développement de l'épargne au financement de l'Etat, à la dette publique. Les Recherches sur les rentes de Duvillard se situent pleinement dans le débat autour des rentes viagères émises par le gouvernement français et de leur difficile remboursement. Plusieurs savants discutaient de ce problème et essayaient de trouver des solutions plus ou moins équitables. Pour résumer l’idée principale, il s’agissait de trouver un équivalent d’une rente viagère à l’aide d’un calcul d’actualisation visant à ramener toutes les sommes d’argent à une même époque, et, par ailleurs, des probabilités de décès fournies par des tables de mortalité. L’auteur français de référence était alors Antoine Deparcieux.
Bernard Grasset 1921 1921. Paul Reboux et Charles Muller: à la manière de. 1re & 2me séries réunies/ Bernard Grasset 1921 . Paul Reboux et Charles Muller: à la manière de. 1re & 2me séries réunies/ Bernard Grasset 1921
Bon état