Paris, Flammarion, 1983; in-8, 192 pp., broché.
Reference : 200614306
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<p>«Le rire est le propre de l'homme« selon Rabelais. On pourrait même jurer qu'il est le propre de notre époque. Après tout, l'humour et la dérision sont partout, sur la scène comme sur les bancs de l'Assemblée Nationale, en passant évidemment par nos écrans. Le rire, une passion moderne ? Son omniprésence dans l'Athènes de l'époque classique suffit à démentir ce postulat : la parrhèsia - la liberté de tout dire - y était portée comme un étendard, loin du politiquement correct de nos contemporains. C'est d'ailleurs là que, pour la première fois, des penseurs comme Platon ou Aristote, ont pris le rire au sérieux. Cet ouvrage les prend au (bon) mot. Son but ? Démêler les liens charnels qu'entretiennent dérision et politique dans la cité démocratique. Jean-Noël Allard fait dialoguer Aristophane et Bourdieu, Démosthène et Habermas, Xénophon et Durkheim ; et dessine le portrait d'une communauté profondément structurée par le rire. Entre joutes verbales et plaisanteries subtiles, invectives tribuniciennes et railleries démagogiques, caricatures comiques et injures dionysiaques, le lecteur découvrira, sans ironie, l'un des fondements oubliés de la démocratie : la moquerie comme art de vivre, la dérision comme institution. </p> Paris, 2021 Belles Lettres 350 p., broché à rabats. 15 x 21,5
Neuf
Bureau de la revue. Septembre 1949. In-12. Broché. Bon état, Couv. convenable, Dos satisfaisant, Intérieur frais. Paginé de 328 à 479.. . . . Classification Dewey : 70-Journalisme, édition. Journaux
Sommaire : Littérature de dérision ou littérature de résurrection ? - Repère pour une littérature de dérision par Bertrand d'Astorg, D'un romanesque concentrationnaire par Jean Cayrol, Un romancier de la passivité, François Mauriac par C.E. Magny, Le prolétariat, mythe ou réalité par Henri Bartoli Classification Dewey : 70-Journalisme, édition. Journaux
Esprit, Paris Septembre 1949, 14,5x22,5cm, broché.
Edition originale du numéro de cette importante revue humaniste fondée par Emmanuel Mounier, un des 50 exemplaires numérotés sur alma du Marais, seuls grands papiers. Ce numéro comporte un principale partie : -Littérature de dérision ou littérature de résurrection avec des textes de Bertrand d'Astorg "Repères pour une littérature de dérision", Jean Cayrol "D'un romanesque concentrationnaire", C.E. Magny "Un romancier de la passivité : François Mauriac", Autres articles de Henri Bartoli "Le prolétariat, mythe ou réalité ?", Adrian Miatlev "Tryptique pour Antonin Artaud". Taches sur le deuxième plat, quelques petites rousseurs. - Photos sur www.Edition-originale.com -
Fayard, 2000 - Fort et grand in octavo broché de 637 pages, notes et important index in fine, très bel ouvrage .
Le rire est une vertu que Dieu a donnée aux hommes pour les consoler d'être intelligents, disait Marcel Pagnol. Une vertu qui a plus de deux mille ans, comme en témoignent les recueils d'histoires drôles dont Grecs et Romains étaient déjà friands. Mais peut-on rire de tout oe Oui, affirme Démocrite, dont le rire désabusé a des accents étonnement modernes. Oui, dit aussi Cicéron qui répertorie mille façons de faire rire. Non, proclament en revanche les pères de l'Eglise, car le rire est un phénomène diabolique, une insulte à la création divine, une manifestation d'orgueil. Leurs arguments ne sont cependant guère entendus au Moyen Age :.les rois s'entourent de fous, les hommes jouent à se moquer les uns des autres lors des charivaris, et l'humour, qui n'est encore que parodie, se glisse même dans les sermons des prédicateurs.Avec Rabelais apparaît une autre façon de rire, un rire ambigu qui ébranle toutes les certitudes et se prolonge au-delà de la Renaissance, tour à tour picaresque, grotesque, burlesque. La monarchie absolue veut faire rentrer les rieurs dans le rang. Mais peut-on domestiquer le rire oe Déguisé en humour acide, il ronge peu à peu les fondements du pouvoir et de la société. C'est tout naturellement qu'au XIX° siècle il trouve son terrain de prédilection dans la satire politique, tandis que les philosophes dissèquent ses vertus, parfois pour les déplorer, et que Baudelaire recherche le " comique absolu ". L'ironie devient un mode de relation entre l'homme et le monde. Elle protège contre l'angoisse et l'exprime en même temps. " Je ris avec le vieux machiniste Destin ", écrit Victor Hugo qui fixe en des formules immortelles l'ambiguïté du rire. Avec les Zutistes, Fumistes et autres J'menfoutistes, le XIX° siècle s'achève sur une apothéose du rire insensé. Le monde désormais va tout tourner en dérision, ses dieux comme ses démons.Georges Minois, professeur d'histoire et historien des mentalités religieuses, est l'auteur de nombreuses synthèses sur le culture occidentale. Il est en particulier l'auteur de "l'Histoire de l'athéisme" - Bon Etat Franco de port pour la France par MONDIAL RELAY dés 20 euros pour les ouvrages modernes . Paiement immédiat par Paypal . Chèques et virement acceptés. Votre Libraire vous accompagne dans toutes les étapes de vos achats. Achat et déplacement France Suisse.
Chroniques de l'Art Vivant - Aimé Maeght et Jean Clair - Jérôme Peignot - Jean-Marc Poinsot - Gilbert Gatelier - Marie-José Baudinet - Catherine Millet - Claude Bouyeure - Joyce Mansour - Madeleine Deschamps - Irmeline Lebeer - Denis Roche - Alain Clerval - Jean Ristat - Hélène Cixous - Steve Reich - Philippe du Vignal - Jacques-Pierre Arnette - Dora Vallier
Reference : CAV-18
(1971)
Maeght Editeur - Chroniques de l'Art Vivant Ferce sur Sarthe, France 1971 Book Condition, Etat : Bon broché, sous couverture imprimée éditeur, illustrée d'une illustration de la façade des Beaux-arts sur fond tricolore grand In-4 1 vol. - 32 pages
très nombreuses illustrations en noir et blanc 1ere édition Contents, Chapitres : Art yougoslave contemporain - Une certaine effervescence - Jean Clair : Kermarec, répertoire d'auto-destruction - Jérôme Peignot : Erro, le fracas des valeurs - Jean-Marc Poinsot : Les envois postaux, nouvelle forme artistique ? - Gilbert Gatelier : Gina Pane, le langage des traces - Un matérialisme nécessaire - Marie-José Baudinet : Viallat, la vérité de la surface - Catherine Millet : Titus Carmel, clichés pour une odeur - Jean Clair : Olivier, Parré et Zeimert, la dérision du signifiant - Claude Bouyeure : Etre Topor - Joyce Mansour : Petit florilège chronomagnétique pour Pol Bury - Madeleine Deschamps : Ultra réalisme au Whitney - Irmeline Lebeer : Le petit Robert Filliou - Denis Roche : Le territoire poétique - Alain Clerval : Le retour du romantisme - Jean Ristat : Une nouvelle lisibilité - Hélène Cixous : Peintre de la castration - Steve Reich : Live electric music - Philippe du Vignal : Le théâtre pourquoi ? - Jacques-Pierre Arnette : Le jeune cinéma, année zéro - Dora Vallier : La vie aime la conscience que l'on a d'elle, sur René Char