Paris, Flammarion, 1926; in-8, 159 pp., broché.
Reference : 200613988
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Editions association pour l Editions association pour l'histoire de l'administration des douanes 1976, in-8 broché, 212 pages, bon état.
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Les bibliographes soulignent l'extrême importance de cette troisième édition originale à ce point truffée et radicalisée par Diderot qu'elle constitue un nouvel ouvrage totalement révolutionnaire et condamné par le Parlement, qui valut la gloire et l'exil à son auteur. Genève, Jean-Leonard Pellet, 1780. 10 volumes in-8 et un volume in-4 d'atlas: I/ 1 portrait, xvi pp., 532 pp., (2) ff.bl.; II/ (2) ff., 1 gravure, viii pp., 582 pp.; III/ (2) ff., 1 gravure, vii pp., 580 pp.; IV/ (2) ff., 1 gravure, viii pp., 472 pp.; V/ (2) ff., 1 gravure, vii pp., 405 pp.; VI/ (2) ff., 1 gravure, vii pp., 484 pp., pp. 281-304 reliées en double; VII/ (2) ff., 1 gravure, table des pp. v à xvi, 558 pp.; VIII/ (2) ff., 1 gravure, viii pp., 548 pp.; IX/ (2) ff., 1 gravure, table pp. v à viii, 412 pp.; X/ (2) ff., 1 gravure, table des pp. v à vi, 538 pp. Atlas: (2) ff., 28 pp., 1 carte dépliante, 49 cartes sur double page, 23 tableaux dont 12 dépliants et 1 sur double page. Maroquin rouge, double filet doré et roulette autour des plats, dos lisses très joliment ornés avec fers spéciaux, roulette intérieure, tranches dorées. Reliure de l'époque. 202 x 123 mm; 257 x 203 mm pour l’atlas.
«Edition originale » de cet « ouvrage clef de la crise de l’Ancien régime», truffé de morceaux de l’éloquence révolutionnaire, souvent dus à la plume de Diderot. Les bibliographes soulignent l'extrême importance de cette troisième édition originale à ce point truffée et radicalisée par Diderot qu'elle constitue un nouvel ouvrage totalement révolutionnaire et condamné par le Parlement, qui valut la gloire et l'exil à son auteur. Précieux exemplaire de l’édition de format in-8 publiée en même temps que l'édition de format in-4. Exemplaire bien complet des 10 frontispices dont un portrait par Cochin et 9 figures par Moreau gravés par Dambrun (1), de Launay (6), Delignon (I), Romanet (1) et Simonet (1), et de l'atlas qui contient 50 planches numérotées 1 à 49, avec une planche 17 bis, et 23 tableaux dépliants. «Jésuite né dans l'Aveyron en 1713, l'abbé Raynal monta à Paris et quitta bientôt l'Église pour la Philosophie. Il collabora à l'Encyclopédie, au Mercure de France et à la Correspondance littéraire, et rédigea des travaux alimentaires ou livres de propagande, inspirés par le gouvernement français : ‘Histoire de Stathouderat’ (1747), ‘Histoire du Parlement d'Angleterre’ (1748). Il reçut commande d'une histoire de la colonisation qui aurait pu n'être qu'une compilation supplémentaire, s'il n'avait rassemblé autour de lui une pléiade de collaborateurs, d'Holbach, Naigeon et surtout Diderot, et si l'entreprise commerciale ne s'était muée en un grand traité politique et philosophique. Une seconde édition augmentée paraît en 1774 et une troisième, signée par Raynal et radicalisée par les interventions de Diderot, en 1780. C'est la répression et la gloire pour l'abbé Raynal: le Parlement condamne l'ouvrage, l'auteur doit s'exiler, il assume le personnage du philosophe persécuté, à travers l'Europe, avant d'être autorisé à s'installer à Marseille. Les révolutionnaires étaient prêts à accueillir le septuagénaire comme un maître à penser et à agir ; ils furent plus que déçus, furieux du discours conservateur que leur tint cet auteur, dépassé par son œuvre. » Diderot fut donc l’un des principaux rédacteurs. «Sous le masque de Raynal [il] s'abandonne à toute sa fougue libertaire, contestataire et dénonciatrice. Il abomine l'intolérance, l'influence de l'église dans les affaires temporelles, n'admet qu'une morale universelle, celle qui a pour objet la conservation et le bonheur commun de l'espèce humaine... ». (Raymond Trousson). « L'Histoire des deux Indes mêle de fait une banale histoire des explorations et des installations commerciales européennes dans le monde et une dénonciation parfois violente de l’esclavage et l'exploitation des colonies par les métropoles. Les emprunts aux mémoires administratifs et aux traités antérieurs alternent avec des morceaux d'éloquence révolutionnaire, souvent dus à la plume de Diderot.» (Michel Delon, En Français dans le texte, Dix siècles de lumière par le livre, n°166). Ce traité ainsi enrichi de morceaux littéraires de choix connut un éclatant succès et fut réédité une dizaine de fois à la fin du XVIIIe siècle. La critique universitaire le considère comme l’un des ouvrages clefs de la crise de l’Ancien Régime. Superbe exemplaire, de parfaite fraîcheur, imprimé sur papier de Hollande aux nuances bleutées, revêtu de très élégantes reliures de l’époque en maroquin rouge.
PUF, 1981, gr. in-8°, 506 pp, 5 cartes, biblio, reliure pleine toile ocre de l'éditeur, titres en noir au 1er plat et au dos, bon état
L'Ancien Régime est d'abord une société offrant un triple aspect : elle est coutumière, elle est corporative et hiérarchisée, elle est catholique. L'Ancien Régime est aussi un régime politique, une monarchie de droit divin dont l'exercice tend et prétend à l'absolutisme personnel et autoritaire. Du XIIe siècle des Valois-Angoulême au premier XVIIe siècle, de la monocratie de Louis XIV à l'Ancien Régime au XVIIIe siècle, Hubert Méthivier donne la perspective chronologique d'un système politique, religieux, économique, social et culturel dont l'effondrement en 1789 signifia son incapacité à financer le modèle élaboré par la Renaissance. — "On retrouve avec plaisir dans ce bel ouvrage les qualités propres à l'enseignement et aux publications de H. Méthivier. L'auteur est passé maître dans l'art de faire le point des travaux des spécialistes et de les rendre directement accessibles, sous une forme agréablement assimilable. On trouvera donc dans cet ouvrage, non seulement un récit complet et vivant des événements dans leur succession chronologique, mais aussi des exposés synthétiques fort bien documentés sur toutes sortes de questions d'ordre politique, économique, social, religieux, intellectuel, etc. Citons, à titre d'exemples de ces discussions critiques, les pages dans lesquelles l'auteur définit la notion d'Ancien Régime (pp 21-31) ou présente l'économie et la démographie du XVIIIe siècle (pp 401-415). H. Méthivier excelle aussi à évoquer les personnalités marquantes (Richelieu, Colbert). Le tout est assorti de précieuses bibliographies commentées. L'ouvrage, qui fourmille de faits, de dates et de noms, nous fait en même temps pénétrer de plain-pied dans une époque et une civilisation envisagées sous tous leurs aspects et constitue la meilleure introduction qu'on puisse souhaiter à l'étude de la France moderne." (Bernard Barbiche, Bibliothèque de l'école des chartes, 1983)
Presses universitaires de France Paris, PUF, 1952. Fort In-8 broché de 621 pages non coupées. Tome XII de la collection "Peuples et civilisations" dirigée par Louis Halphen et Philippe Sagnac. Marques scotch ancien et légers accrocs au dos. Quelques rousseurs. Bon état.
Toutes les expéditions sont faites en suivi au-dessus de 25 euros. Expédition quotidienne pour les envois simples, suivis, recommandés ou Colissimo.
Armand Colin, 1969, gr. in-8°, 271 pp, biblio, cart. éditeur, bon état (Coll. U)
"Ce premier volume décrit la société d'Ancien Régime, entre 1600 et 1750, en négligeant les caractéristiques des différents règnes. Un second volume sera consacré à l'Etat. Le résultat est des plus convaincants. Essayant, dans le premier chapitre, de définir l'Ancien Régime selon les Constituants (qui condamnaient une société et ses lois, mais non la monarchie, ni la foi) et les paysans, qui l'identifiaient au pouvoir des seigneurs, G. constate que le propre de l'Ancien Régime, c'est la confusion, « un magma de choses habituellement séculaires, parfois millénaires », qu'il s'agit d'éclairer. Essentiellement rurale, la société est coulée dans des cadres démographiques, économiques, juridiques et mentaux, analysés tour à tour. La France est le royaume le plus peuplé et le plus dense d'Europe, malgré les catastrophes qui, jusqu'en 1710 surtout, le ravagent de temps à autre. Ce milieu est stable, sédentaire, enraciné. Prédominance de l'économie agricole sur l'économie industrielle. L'industrie, qui joue un rôle second, aurait pourtant permis à l'économie française de « décoller », vers la fin du siècle, sans la Révolution. Des moyens de transports imparfaits, un lourd système monétaire, n'empêchent pas cette société rurale d'être nombreuse et plantureuse. Sont ensuite examinés les cadres et les éléments de cette société, basée sur l'exploitation agricole, et sur la rente foncière (ecclésiastique, seigneuriale, royale, etc.), malheureusement peu réinvestie dans l'agriculture, puis la noblesse ancienne et « moderne », les bourgeois et « les bourgeoisies », les villes et la société urbaine. Vient enfin l'étude, si difficile et passionnante, des mentalités et des cultures; les mentalités magiques du temps favorisaient la tranquillité des groupes dominants. Des conflits dressent alors les campagnes contre les villes, la province contre Paris, la minorité éclairée et avide de liberté contre le despotisme de l'Église et de l'État, et peut-être la nouvelle génération contre l'ancienne. En conclusion, on ne peut plus réduire la Révolution à la victoire de la bourgeoisie capitaliste montante sur l'aristocratie féodaliste ; la réalité beaucoup plus nuancée et complexe, demande, pour être mieux connue, le travail d'équipes multidisciplinaires acharnées à percer le secret des témoignages contemporains. Stimulant par son contenu, cet ouvrage est également des plus maniables. Des textes judicieusement choisis et des bibliographies sélectives illustrent ou complètent chaque chapitre." (J. Hecht, Population, 1970)