Paris, La renaissance du livre, 1919; in-12, 386 pp., broché. Rare relation vécu sur l'occupation allemande en 1914/18 à charleville méziéres, siège du grand quartier général allemand durant la guerre - édition originale de 1919.
Reference : 200604014
Rare relation vécu sur l'occupation allemande en 1914/18 à charleville méziéres, siège du grand quartier général allemand durant la guerre - édition originale de 1919.
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Précieuse édition française illustrée des Souffrances du jeune Werther. Paris, de l’Imprimerie de P. Didot l’Aîné, 1809. In-8 de vi pp., (1) f., 234 pp. et 3 planches hors-texte. Maroquin rouge, triple filet doré encadrant les plats, dos à nerfs richement orné, double filet or sur les coupes, roulette intérieure dorée, non rogné. Reliure signée R. Wallis binder. 217 x 134 mm.
Précieuse édition française des Souffrances du jeune Werther dans une traduction nouvelle donnée par le comte de La Bédoyère. Cohen 442. Werther, ce roman dont l'influence fut si grande sur toutes les littératures européennes, parut à Leipzig en 1774 ; la première traduction française est, croyons-nous, celle de George Deyverdun (Maestricht, J.-E. Dufour, 1775 et 1776, 2 vol. in-12), puis vint celle de Seckendorf (Erlangen, 1776, in-8), suivie de près par celle d'Aubry qui, d'après Quérard, serait en grande partie l'œuvre du comte de Schmettau, (Mannheim et Paris, Pissot, 1777, in-8). D'autres traductions furent ensuite publiées par L.-C. de Salse (Basle, J. Decker, 1800, 2 vol. in-8), H. de La Bédoyère (Paris, Colnet, an XII, in-12), Sévelinges (Paris, Demonville, 1804, in-8), Allais (Paris, Dauthereau, 1827, 2 vol. in-32), Pierre Leroux (Paris, Charpentier, 1839, in-12), et Louis Énault (Paris, Hachette, 1855, in-12). En 1774 paraît à Leipzig le premier roman d’un auteur presque inconnu, âgé de 25 ans : Les Souffrances du jeune Werther. Cette œuvre rencontre en Allemagne un succès immédiat. Les revues discutent de la moralité ou de l’immoralité des deux petits volumes, les lecteurs se les arrachent, certains voient dans le destin de Werther un modèle à suivre. La célébrité de Johann Wolfgang Goethe est faite et son nom restera longtemps attaché à cet événement littéraire, au premier roman allemand qui franchit véritablement les frontières de l’Allemagne. Une première traduction française paraît en 1776. Lorsque, trente-deux ans plus tard, le 2 octobre 1808, Napoléon traversant l’Allemagne en conquérant se trouve à Erfurt, il demande à voir Goethe : c’est pour parler avec l’auteur de Werther, un livre qu’il a lu sept fois et qui l’a accompagné lors de sa campagne d’Egypte. « Le Werther est un défi au roman vertueux des Lumières. Mais son discours est avant tout une profession de foi subjectiviste : une quête du sens de la vie par une âme exigeante qui ne se contente plus des modes traditionnels de l’insertion sociale ni des conceptions en vigueur concernant le salut » (Dictionnaire des Œuvres). Les Souffrances du jeune Werther, premier roman de Goethe, connut un succès incroyable dès sa sortie, apportant ainsi du jour au lendemain une notoriété considérable dans toute l'Europe à son auteur. Cela déclencha ce qu'on appela alors la « fièvre werthérienne ». Mme de Staël écrira que « Werther a causé plus de suicides que la plus belle femme du monde... ». Goethe lui-même déclara « L'effet de ce petit livre fut grand, monstrueux même... parce qu'il est arrivé au bon moment, mais... le suicide n'est en aucun cas une solution défendue par le livre ». Le volume est orné de 3 superbes figures de Moreau gravées par de Ghendt et Simonet. « Existe sur papier vélin, avec les figures avant la lettre » mentionne Cohen, cas du présent exemplaire. Précieux exemplaire sur grand papier vélin, bien complet des 3 figures avant la lettre, conservé à toutes marges car non rogné, relié en maroquin rouge au XIXe siècle par R. Wallis.
Précieux exemplaire de cette rare bible illustrée du début du XVIe siècle. Lyon, Jacques Sacon, expensis Antonii Koberger, 10 mai 1518. In-folio gothique à 2 colonnes de (14) ff. pour le titre frontispice, la table, l’épitre et le prologue ; CCCXVII ff., (1) f.bl., (25) ff., relié sans le dernier feuillet (CC10) qui est blanc. Manchettes doubles. Pte. brulure marge inf. f. CCLXXXV. Titre imprimé en rouge au-dessus d’un grand bois à pleine page représentant Saint Jean-Baptiste, 2 bois à pleine page représentant les six jours de la Création (face au premier feuillet de la Genèse) et l’Adoration des bergers (au début du Nouveau Testament), nombreuses vignettes, nombreuses initiales gravées.Veau granité, encadrement de filets à froid autour des plats, dos à nerfs et coins refaits, tranches mouchetées. Reliure du XVIIIe siècle.340 x 247 mm.
Belle édition de cette rare bible illustrée élégamment imprimée en 1518 sur les presses lyonnaises de Jacques Sacon (1472-1530) pour le célèbre imprimeur allemand Anton Koberger, l’imprimeur de la Chronique de Nuremberg.Rahir, Bibliothèque, p. 321 ; Baudrier, Bibliographie lyonnaise, p. 347 ; D & M 6101. Cette édition n’est pas dans Adams. OCLC 54974129 (deux exemplaires aux U.S.A.).Anton Koberger et Jacques Sacon collaborèrent pour imprimer une série de bibles illustrées telles que celle-ci entre 1512 et 1522.« Les figures de cette édition ont été gravées d’après celles de la Bible de Venise, 1498, in-4, dont nous avons parlé ci-dessus ; elles se retrouvent dans plusieurs réimpressions de la même Bible faites à Lyon, notamment dans celle de 1516, impressa Lugduni, per M. Jacobum Sacon, expensis notabilis viri Anthonii Koberger, en 1516, le 16 décembre, in-folio. On peut voir par cette souscription et par celles de cinq autres éditions de la Bible impr. dans la même ville en 1518, 1520, 1521 et 1522, que le célèbre imprimeur de Nuremberg a eu plusieurs fois recours aux presses lyonnaises, et nous remarquons même qu’après avoir employé l’atelier de Sacon pour ses éditions de 1516 et 1518, il se sert de celui de Jean Marion pour les deux éditions faites en 1520 ». (Brunet)« La grande vignette du titre représentant St Jean-Baptiste a passé dans la suite chez Corneille de Septgranges et a été utilisée par cet imprimeur dans le missel de Lyon de 1556. 3 suites de vignettes, 2 rectangulaires et une plus petite pour les évangiles. » (Baudrier)« ‘Biblia cum concordantiis’... Lyon, J. Saccon pour A. Koberger, 1516. In-folio gothique.Grande composition de titre de facture allemande, attribuée à Springinklee, représentant le Christ triomphant (270 x 182) ; suite de vignettes de G. Leroy (42 x 70), encadrés de motifs Renaissance et copiées sur celles de l’édition vénitienne de 1498. Au f. 244 verso, l’Adoration des bergers (200 x 168). Au Nouveau Testament, suite de vignettes non encadrées (58 x 38).-Id. Ed. de 1518.Apparition d’une suite de vignettes de style bâlois (59 x 86) ; le reste sans changement ».(Brun, Le Livre français illustré de la Renaissance, p. 123).Précieux exemplaire de cette rare bible illustrée du début du XVIe siècle.Provenance : ex libris manuscrit sur le titre « Bibliotheca collegii Viennensis ord. SSS. Trinitatis Redempti cap. ».
Séduisant exemplaire entièrement colorié à l’époque et conservé dans son vélin d’origine. Amsterdam, apud Joannem Janssonium, 1616. In-4 oblong de (10) pp. y compris le titre frontispice et la planche avec le blason, 732, (2). Relié en plein vélin souple de l’époque, dos lisse avec le titre manuscrit. Quelques légères brunissures et rousseurs en début de volume, sans atteinte au texte. Quelques réparations marginales. 238 x 178 mm.
Edition originale de cet atlas de poche consacré à l’architecture, aux cartes et aux vues de villes de l’empire allemand au tout début du XVIIe siècle. Catalogue of the Avery Architectural Library, p. 80; Lipperheide, Katalog der Kostumbibliothek, 677; Chadenat, I, 16; Bachmann 15. L’ouvrage est divisé en trois parties distinctes, les deux premières analysant l’évolution historique de l’Allemagne depuis l’antiquité jusqu’au début du XVIe siècle en s’appuyant sur des cartes détaillées, la troisième offrant un panorama des villes du Saint Empire romain germanique à la veille de la Guerre de Trente ans. L’abondante illustration se compose, outre le frontispice, de 26 cartes gravées dont 20 à pleine page, et de 101 vues de villes détaillées. Ces planches sont extrêmement intéressantes car elles donnent des informations tant sur le plan de l’architecture que sur le mode de vie ou l’habillement des populations de l’époque. Un grand nombre de panoramas présentent en effet au premier plan les habitants des villes. Parmi les villes représentées l’on trouve : Amsterdam, Strasbourg, Bâle, Bergen, Bern, Bonn, Colmar, Frankfurt, Copenhague, Heidelberg, Munich, Prague, Riga, Stockholm, Zurich, Vienne, Hambourg, Weimar, etc. « Joli titre gravé, 26 cartes et 101 vues de villes très finement gravées » écrivait Chadenat (I, 16), dont l’exemplaire était incomplet et en noir. Pierre Bertius (1565-1629), était géographe et historiographe de Louis XIII. « Après avoir fait ses études à Leyde, il professa dans plusieurs villes ; puis il voyagea en Allemagne avec Juste Lipse, en Bohême, en Silésie, en Pologne, en Russie et en Prusse. A son retour il fut nommé professeur à Leyde, et chargé du soin de la bibliothèque de cette ville ; il la mit en ordre et en publia le catalogue en 1606. Mais ayant pris parti pour les doctrines des disciples d’Arminius contre ceux de Gomarus, il fut destitué, et obligé, en 1620, de se réfugier en France. Deux ans auparavant, Louis XIII avait donné à Bertius le titre de son cosmographe. » (Biographie universelle, V, 742). Exemplaire dont l’ensemble des 127 planches ont été finement coloriées à l’époque.
Joli jeu de tarot entièrement colorié à la main à l’époque, inspiré des tarots animaliers exotiques et orientalisants du XVIIIe siècle. Nuremberg, XIXe siècle. Jeu de 78 cartes (complet) au dos marbré noir, contenues dans une boite cartonnée de la fin du XIXe siècle. Pièce de titre en chagrin noir frappée or sur la boîte.Dimensions des cartes : 110 x 58 mm.
Joli jeu très plaisamment colorié à l’époque, inspiré des tarots animaliers exotiques et orientalisants du XVIIIe siècle. Les figures sont fort bien dessinées et de grandes dimensions. Les enseignes sont cœur, carreau, pique et trèfle, et sur le valet de trèfle on trouve le nom du maitre cartier I. Schenck. Le valet de trèfle a l’attitude accoutumée chez les cartiers allemands ; il est appuyé d’une main sur une hallebarde. En haut et en bas des cartes correspondant aux atouts se trouve un grand chiffre romain indiquant la valeur de la carte ; dans le milieu une scène représente un animal exotique ou imaginaire : dromadaire, licorne, léopard, lion, éléphant, singes, ours… Le roi de carreau indique la ville de fabrication de ces cartes, à savoir Nuremberg. Les 78 cartes ont été gravées sur métal et entièrement coloriées au pochoir à l’époque. Précieux exemple d’un jeu de tarot produit par un maitre cartier allemand au XIXe siècle, complet de ses 78 cartes coloriées à l’époque au pochoir, en très bon état de conservation. Provenance : deux cachets sur l’as de cœur Deutsches Reich – Dreissig Pf., le second non identifié.
A PARIS. CHEZ A. CL. FORGET, IMPRIMEUR-LIBRAIRE. AN III DE LA REPUBLIQUE (1795). IN-8 (14 X 21,5 X 2,5 CENTIMETRES ENVIRON) DE (4) + VIII ET 343 PAGES, RELIURE POSTERIEURE 1/2 CHAGRIN ROUGE, DOS A CINQ NERFS, TITRE ET TETE DORES. UNIQUE EDITION DE CE CURIEUX MEMOIRE, COMPOSE SOUS FORME DE LETTRES, ET DONT ON N’A PU IDENTIFIER AUCUN ORIGINAL EN ALLEMAND. D’APRES BARBIER (I. 485), LE TEXTE AURAIT ETE REVU PAR MARTIAL-BORDE DESRENAUDES (1750-1825), AVEC UNE PREFACE PAR GABRIEL FEYDEL. PETITS TROUS N’ALTERANT PAS LA LECTURE DU TEXTE PAGES 33-34, 61-62 ET 79-80, SINON BON EXEMPLAIRE.