A Amsterdam, Chez Abraham Wolfgang, marchand libraire, prés de la bourse, 1693; in-12, 304 pp., cartonnage de l'éditeur. Ed. or ex bibliotheca, pleine basane brune, dos à nerfs orné, aux armes lyons et griffons (une tache sur le 1er plat bel état.
Reference : 200507725
Ed. or ex bibliotheca, pleine basane brune, dos à nerfs orné, aux armes lyons et griffons (une tache sur le 1er plat bel état.
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Amsterdam chez Abraham Wolfgang 1693 1 vol. relié in-12, relié plein veau moucheté tabac, dos à nerfs orné de fleurons, 304 pp. (dos terni, coins usés). Histoire du règne aussi bref que troublé du jeune François II entre 1659 et 1660.
Lyon, Antoine Tardif, 1584. Deux tomes en un fort vol. in-folio de (8)-XXXI pp. (saut de pagination sans manque), 678-(154) pp., (26)-745-(1)-102 pp. 1 f.bl. (sig. a4, *4, **6, ***4, a-z6, A-Z6, Aa-Kk6, Ll3, A-N6 ; A-Z6, Aa-Zz6, AA-SS6, a-h6, i4), maroquin châtaigne à large grain, dos à nerfs orné d'un fleuron doré répété à chaque caisson, titre doré au second caisson, double filet doré d'encadrement sur les plats, fer héraldique au centre, tranches dorées (reliure de l'époque).
Première traduction française de l'Histoire naturelle de Pline, par Antoine du Pinet, publiée pour la première fois en 1562 à Lyon.Titre complet : L'histoire du monde de C. Pline second, collationnee et corrigee sur plusieurs vieux exemplaires latins, tant imprimez qu'escrits a la main et enrichie d'annotations en marge, seruans a la conference et declaration des anciens et modernes noms des villes, regions, simples, et autres lieux et termes obscurs comprins en icelle. A quoy a esteadiousteun traitedes poix et mesures antiques, reduittes a la facon des francois : auec deux tables, l'vne fort ample des noms et matieres contenues en ceste histoire : l'autre seruant au susdict traitedes poix et mesures. Le tout mis en francois, par Antoine du Pinet, seigneur de Noroy et despuis en ceste troisieme impression et derniere edition augmentede plusieurs nouuelles annotations fort vtiles et necessaire et reueu en plusieurs lieux et endroits difficiles, et encores non expliquez. En préambule a été ajouté un traité des poids, mesures et dimensions des Anciens. Antoine du Pinet de Noroy (1510-1584) protestant de Besançon rend compte des difficultés qu'il rencontra « durant quinze mois que i'ay sué après ce labeur […] les discours qu'il m'a fallu avoir avec paysans, & artisans, comme Fondeurs, Arpailleurs, gens de Mine, Affineurs de mine, Monnoyeurs, Peintres, Verriers, Pottiers, Orfevres, Imageurs, Ingenieurs, Massons, Menuisiers, Lapidaires, Espiciers, Teinturiers, Chyrurgiens, & plusieurs autres, pour parler respectivement selon les termes de chasque Art, il m'est advis que c'est un songe. Quant au faict des Simples & des choses minerales, Dieu sçait combien la conference des Autheurs m'a esté fascheuse. [...] Mon principal dessein a esté de faciliter tellement la lecture de Pline, que tout le monde peust iouyr de ce thresor qui avoit esté si long-temps caché à nostre peuple François. »Belle impression en caractères romains et italiques, manchettes, bandeaux, initiales ornées et culs-de-lampes gravés sur bois sortie des presses d'Antoine Tardif avec sa grande marque typographique aux titres qui reprend l'ancre des Manuce en y ajoutant le proverbe corrigé « festina tarde » faisant allusion à son nom et montrant sa reconnaissance au maître vénitien. Les tables ont leur propre page de titre ; épître dédicatoire d'Antoine Du Pinet au Roi, datée du 15 juillet 1562 ; épître dédicatoire d'Antoine Du Pinet au lecteur. Exemplaire réglé relié en maroquin du temps aux armes de la famille Martin de La Roque dont certains membres eurent des charges à Bordeaux du temps de Michel de Montaigne ; le fer n'est pas identifié par Olivier, Hermal et Roton (pl. 2372).Pâle mouillure affectant fortement les quinze premiers feuillets, traces de frottement, salissures et épidermures sur les plats. 2 feuillets blancs c6 et N6 manquent au tome I.Baudrier, IV, p. 370-371.
[Chez l'Editeur du Commentaire Analytique du Code Civil] - MICHAUD ; POUJOULAT ; MONTLUC, Blaise de ; RABUTIN, François de
Reference : 40466
(1839)
Précédées de notices pour caractériser chaque auteur, suivis de l'analyse des documents historiques qui s'y rapportent, 1 vol. in-4 reliure de l'époque demi basane marron, Chez l'Editeur du Commentaire Analytique du Code Civil, Paris, 1839, 2 ff., 610 pp. Contient : Montluc [ Commentaires de Messie Blaise de Montluc, Mareschal de France ] ; François de Rabutin [ Commentaires des dernières guerres e la Gaule Belgique, entre Henry second du nom, Très-chrestien roy de France, et Charles cinquiesme, Empereur, et Philippes son fils, roy d'Espaigne ]
Etat satisfaisant (anciens cachets d'institution religieuse, étiquette de cote en garde, reliure fort. frottée mais bien solide, bon état intérieur par ailleurs) pour ce recueil passionnant.
1885 PARIS, Lib. de V. Palmé - 1885 - 2 Plaquettes In-8 - Brochés - 43 & 19 pages - Exemplaires non coupés - Propres - Envoi rapide et soigné - Réf. 27088
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K221- ROLLAND d’ERCEVILLE ( Barthélémy Gabriel), MEURGEY de TUPIGNY (Jacques) : Le « Typus religionis ». Description d’un tableau conservé au Musée de l’Histoire de France. Avant-propos de Charles BRAIBANT. Paris, Imprimerie Nationale, 1956.
Reference : K221
(1956)
TEXTES : l’ouvrage débute par un « Avant-Propos » par Charles BRAIBANT (Villemomble [93], 1889 - Paris [XVI°], 1976), archiviste-paléographe (1914), directeur des Archives de France depuis 1948. L’essentiel de l’ouvrage porte sur le « Rapport » présenté au Parlement de Paris, le 15 juillet 1763, par le Président ROLLAND, suivi de la « Description du tableau ». Les pages liminaires (« Typus Religionis », Histoire du tableau, [notice sur] le président Rolland) et les dernières (Appendice [ traductions en français], Conclusion et Bibliographie), sont de J. MURGEY de TUPIGNY. PRÉCISIONS SUR L’AUTEUR : né Jacques-Pierre MEURGEY (Paris, 1891-1973), diplômé de l’École des Chartes en 1924, spécialiste reconnu en sigillographie et en généalogie, à l’époque directeur-adjoint des Archives Nationales ; il sera Commandeur de la Légion d’Honneur en 1961 ; par ailleurs, Chevalier de l’Ordre souverain de Malte [NOTE4]. Accessoirement adoubé dans l’Ordre Francisquin, dans les années 40 : dans la liste alphabétique, il est inscrit entre le docteur Ménétrel et François Mitterrand. Son patronyme devient MEURGEY de TUPIGNY [NOTE 5] par décret du 22/12/1954 ; parfois qualifié de « baron » (NOTE6], comme cela figure, par anticipation, sur deux modèles de son ex-libris, l’un daté de 1947, dessinés par Robert LOUIS, artiste auquel on doit les séries de timbres-poste relatifs aux provinces et villes de France. Par ailleurs, les Archives parisiennes nous apprennent que ses bisaïeux étaient « négociants » ; une de ses tantes avait épousé le fils de Félix Potin , épicier, fondateur de la célèbre enseigne éponyme. Dans son arbre généalogique, il y a donc plus d’épiceries de quartier que de quartiers de noblesse. Et pourtant, dans son volumineux « Armorial de la Généralité de Paris » (Mâcon, 4 vol.,1965-1967), J. M.de T. écrit dans sa préface : « Comme on le croit souvent à tort, et non plus que la particule devant le nom, les armoiries ne sont preuves de noblesse » (Georges Cerbelaud-Salagnac, dans son commentaire sur l’Armorial , in www.erudit.org).
BILLOM COMMUNAUTÉ... TYPUS REVISIONIS...On peut voir à Billom (Puy- de- Dôme), dans la Mairie, une copie du tableau. Une petite plaquette informative, éditée par « Billom Communauté » (de communes), quelques pages illustrées en quadrichromie, dans la série « Focus », est mise à la disposition des visiteurs. Disponible sur Internet (https://billomcommunaute.fr), sous-titrée (Google) « Un guide explicatif dédié au « Typuse ( sic !) Religionis ». Cela commence bien. J’ai pu relever une vingtaine de fautes, imprécisions, omissions, etc. dont voici un aperçu : - sur la date : « dernières années du XVI° siècle », contredit quelques lignes plus loin par cette phrase d’une lourdeur exceptionnelle : « Cependant, on ne peut pas non plus affirmer que ce ne soit pas Ravaillac » [1610] (en bon français, deux négations qui se suivent, relatives à un même objet égalent … une affirmation). Il en résulte que ce sont bien les régicides Clément et Ravaillac qui sont accueillis sur le vaisseau… Éventuellement, le cas échéant, si, sur cette échelle - et à côté-, ce ne sont point des régicides et leurs maîtres à penser, qui donc sont ces personnages ? Décidément, ce tableau est incontestablement « mystérieux », - ce fragment étonnant, le plus important de ce texte : « La lecture du tableau faite en 1763 par le président Rolland est erronée car elle est anecdotique, le sens général du tableau n’a pas été compris ». Anecdotique, la scène la plus importante du tableau ? En son centre, le navire ; sur le pont, au mitan de celui-ci, Loyola exhibe ostensiblement le sceau des Jésuites « IHS » ; toujours au centre de l’image, l’échelle recevant ces personnages … En revanche, le Pape est relégué, en contrebas, dans une barque, attelée à l’arrière du navire. Le Pape montera donc après assassins et complices. Ce tableau n’est pas, paraît-il, un tableau d’église, mais un objet « didactique », aujourd’hui on dirait « pédagogique », dont le but était d’inculquer à ces chers petits les bases de la Religion catholique romaine : cette vision de la Papauté est certainement…anecdotique. - L‘auteur – anonyme - de la plaquette a eu, malgré tout, une intuition géniale, quoique … anecdotique, au sujet de Jacques Clément et de François Ravaillac escaladant une échelle, accueillis à bras ouverts par le jésuite Varade ; « Peut-être le peintre s’est-il amusé (…) ». Allégoriquement, peut-être voulait-il simplement nous « mener en bateau » ? [NOTE7] - ce tableau , empli de figures, d’images, accompagnées, de bulles (censuré par le Vatican), de nombreux cartouches, dans sa version gravée à l’eau-forte, le « Typus Religionis » est, au même titre que la Tapisserie de Bayeux, un ancêtre de la B.D. En fin de compte, ce « travail » anonyme [NOTE 8] me paraît être de la bouillie (pardon, de la mauvaise potée auvergnate) pour touristes. À ce TYPUS REVISIONIS, il ne manque que l’Imprimatur. Avec un pape jésuite, tous les espoirs sont permis. IN FINE, je citerai un auteur , sortant certes de l’ordinaire, qui porte un jugement impartial sur le rôle des Jésuites dans les affaires de régicides : « Si les Jésuites ont été innocents des crimes de Jacques Clément, de Barrière, de Châtel et de Ravaillac ; s’ils ne furent pour rien dans les nombreuses conjurations ourdies contre la vie d’Élisabeth et de Jacques d’Angleterre, des princes de Nassau et de tant d’autres, il faut avouer qu’ il est bien étrange de rencontrer toujours dans ces faits quelque Jésuite confident du coupable. On se demande naturellement comment ces confesseurs, si habiles à s’emparer de l’esprit de leurs pénitents, n’ont jamais pu réussir à empêcher ces attentats dont ils avaient connaissance », tome I, 4. de l’ Histoire des Jésuites composée sur documents authentiques en partie inédits. Paris, Huet, 1858-1859, 3 vol. et Paris, A. Sagnier, 1870 (2° édition). [BNF, 305534**]. Il s’agit de René-François GUETTÉE [Blois, 1816- Ehnen ( Luxembourg], 1892], prêtre catholique de tendance gallicane voire janséniste, qui n’aimait pas les ultramontains : il se convertit à l’orthodoxie (1861), version russe, ultra Vistula , et se fera désormais appeler Wladimir ; marié civilement, ce prêtre hétérodoxe, embrassa l’orthodoxie et , sur un plan différent, sera « hétéro ».// [NOTE 1] Dans la « Bibliographie » [p. (45)], d’une part, sont citées deux gravures différentes du tableau, annoncées avec les « légendes en français » (sic)… Dans la première, jointe à la plaquette (1783), toutes les légendes sont en latin. D’autre part, est mentionnée « La Galère jésuitique » datée de 1826, avec « une estampe différente (…), avec les légendes en français », Paris, L’Huillier, 1826 (BNF, 36345639); il existe, une deuxième édition, parue la même année (BNF, 36345640). Par ailleurs un « Précis de l’histoire des jésuites (…),par Gabriel-Jean CHARVILHAC, accompagné d’une estampe du tableau trouvé (etc.…), paru à Paris, dès 1820, chez le même L’Huillier, montre une gravure qui semble identique à celle de 1826 [BNF 36345591, avec planche et (30226122), sans mention de planche ; photos visibles sur Bibliorare. com et LRB] [NOTE 2] Barthélémy-Gabriel ROLLAND, président du Parlement de Paris, premier comte de CHAMBAUDOIN par érection de la seigneurie en comté (par lettres patentes de Louis XV de janvier 1770, était seigneur d’Allainville, Annemont, Ardouville, Aubreuil, ERCEVILLE, Fontferrière, Gloriette, Judinville, La Muette, Trémeville, et Samois. Cette liste de fiefs, longue comme le bras, malgré l’acte de salubrité publique effectué trente ans auparavant, ne contribua certes pas à lui sauver la vie : il fut guillotiné le 20 avril 1794. [NOTE 3] « imposante peinture sur bois » (sic !), commentaire sur un concert (07/17/2009) dans l’hôtel de Soubise (« concertonet.com », longtemps « dissimulée derrière[sic!] une cimaise » . [NOTE 4] « l’ordre dit de Malte sous-entend noblesse, on y entre pour paraître noble sans l’être le moins du monde et ceci, en France tout particulièrement », l’admission dans cet ordre est devenue « principalement le refuge de la fausse noblesse » ou encore « en 1957, qui est noble va à l’ANF [Association d’entraide de la Noblesse Française], qui voudrait l’être va à Malte » (in Philippe du Puy de Clinchamps, Paris, P.U.F., « Que sais-je ? », La Noblesse, 1959 et La Chevalerie, 1966). [NOTE 5] de Tupigny, famille picarde éteinte depuis très belle lurette (fin du XVII° siècle); absente à l’ANF. [NOTE 6] rien sur son apparition (sur la toile, que des répétitions serviles, ce qui est bien dommage pour un « noble »). [NOTE 7] « mener en bateau », synonyme de «amuser» (CNRTL ). [NOTE 8] anonyme, néanmoins avec la caution morale de l’historien Bernard DOMPNIER (cité en exergue) , qui, entre autres, est « membre du Comité pontifical des sciences historiques (Vatican), membre de l’Accademia Ambrosiana, consultore storico auprès de la Congrégation romaine des Causes des saints » (« chec.uca.fr »). Espérons que la rédaction de ce torchon a été faite à son insu. Sinon… Cette fiche est un extrait d'un texte plus important, avec références bibliographiques, justificatifs et autres commentaires. DISPONIBLE en PDF sur simple demande.