Montréal Variétés 1947
Reference : 28116
in-16, 181p. Couverture imprimée. :: :: Edition originale de ces essais en roman où le personnage de Claude Perrin est ressuscité. Du tirage de tête, un des 10 premiers exemplaires sur Japon, seul grand papier. Celui-ci, marqué a, est paraphé par l'auteur. DOLQ 3, 215. :: Broché. Bon état. ENVOI SIGNÉ de l'auteur au faux-titre.
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ALMANACH DU COMMERCE DE PARIS, des départements, de l'Empire français, et des principales villes du monde;
Reference : LCS-18198
L’Almanach du Commerce pour l’année 1812 relié en maroquin rouge de l’époque aux armes de l’Empereur Napoléon Ier. Paris, chez J. de la Tynna, Propriétaire-Rédacteur, rue J. J. Rousseau, n° 20. In-8 de 1039 pp. Plein maroquin rouge, encadrement de filets et roulette dorés autour des plats, armoiries de l’Empereur Napoléon Ier au centre des plats, dos lisse richement orné, coupes décorées, doublures et gardes de tabis bleu, tranches dorées. Reliure armoriée de l’époque. 211 x 129 mm.
L’Almanach du Commerce pour l’année 1812 relié en maroquin rouge de l’époque aux armes de l’Empereur Napoléon Ier. Il présente le « Tableau abrégé des principales productions et des principaux objets d’industrie de l’Empire français ; son étendue, sa population, etc. Paris : les manufacturiers, banquiers, négocians, marchands de tous états, agens de change, courtiers de commerce, libraires, journaux et feuilles périodiques, notaires, avocats, avoués, huissiers, etc., etc.; les Ministres, les grandes administrations, les tribunaux, la Banque de France, l’administration des postes, et les jours de départ des lettres pour la France et l’Étranger ; les messageries ; une liste particulière des principaux habitans de Paris ; enfin, les renseignemens les plus étendus dont la connaissance peut être utile au commerce, à l’industrie, aux arts et aux affaires. Départemens de l’Empire Français : l’étendue, les productions, la population, la désignation des préfectures, sous-préfectures, tribunaux, conservation des hypothèques ; les grandes routes, rivières et canaux navigables ; les manufacturiers, banquiers, négocians, libraires, agens de change, courtiers de commerce, principaux marchands, notaires, avoués et huissiers ; les chambres et bourses de commerce ; les chambres consultatives de manufactures, fabriques, arts et métiers ; les consuls et les vice-consuls des puissances étrangères ; les foires principales, etc. Les principales auberges ; les principaux cafés ; les curiosités des grandes villes les édifices publics remarquables par leur antiquité ou leur architecture ; les salles de spectacles, promenades , etc. Principaux états et principales ville du monde : l’étendue, les principales productions, la population, l’industrie, les principaux négocians et banquiers, etc., etc. Liste des brevets d’invention accordés pendant l’année 1811. Les journaux, ouvrages et feuilles périodiques. Annonces de livres nouveaux relatifs au commerce, à la banque, à l’industrie et aux arts. Une table générale et détaillée, contenant, par ordre alphabétique, tous les noms des villes et tous les principaux articles compris dans l’ouvrage. » On y apprend par exemple que l’Empire de la Chine « occupe une superficie de près de 830,000 lieues carrées », que « sa Population est évaluée à 100,000,000 d’habitants, dont 30,000,000 appartiendraient au Thibet, à la Corée, et aux autres contrées du Nord et de l’Ouest, réunies maintenant à cet empire ». Que ses productions principales sont le Riz, le froment, le millet, les légumes, les fruits, la soie, le coton, la laine, le thé, le miel, la cire, le tabac, la rhubarbe, la camphre, le musc, l’ambre, l’or, le cuivre, le fer, l’acier, l’étain, le bois d’aigle, le bois de fer, le bambou, etc. Concernant le commerce de la Chine : « le commerce intérieur est très florissant ; mais à l’exception du seul port de Canton, ou du seul article du thé le commerce extérieur, quoique assez étendu, n’est pas proportionné à la population de l’empire et à la richesse de ses productions. Le commerce avec Batavia et les Manilles a quelque activité ; celui avec le Japon n’est que toléré. Les Anglais et les Américains sont à peu près les seuls peuples occidentaux qui fassent maintenant le commerce avec la Chine. On y porte de l’argent en piastres et en barres, des draps d’Europe, des vins, des dents d’éléphant, des ouvrages d’horlogerie, etc. On en tire du thé, des étoffes de soie, du coton en bourre ou filé, des toiles de coton et de chanvre, de l’or très fin, du cuivre jaune, de la porcelaine, des ouvrages en vernis, de l’encre, de la gomme lacque, de la soie blanche… et par les caravanes qui traversent les provinces russes, du thé et des étoffes de soie. On consomme annuellement en Europe et aux Etats-Unis, vingt-sept millions de livres de thé, dont plus de la moitié en Angleterre. » Ou encore, qu’aux Etats-Unis d’Amérique, la Population est constituée de : - hommes libres……………..…. 5,156,000 - esclaves…………………...…...1,024,900 - Hommes de couleur, libres…... 131,000 Soit un total de : …………....…6,311,900 habitants, etc. Fort bel exemplaire relié à l’époque aux armes de l’Empire Napoléon Ier. Napoléon Bonaparte, deuxième fils de Charles-Marie et de Marie-Laetitia Ramolino, naquit à Ajaccio le 15 août 1769 ; promu sous-lieutenant en 1785, il monta rapidement en grade et était déjà général de division en 1795 ; le 9 mars 1796, il épousait Marie-Joséphine-Rose Tascher de la Pagerie, veuve du Vicomte de Beauharnais, quelques jours après avoir été nommé commandant en chef de l’armée d’Italie ; ayant renversé le Directoire par le coup d’état du 18 brumaire an viii (9 novembre 1799), il se fit nommer premier consul pour dix ans (24 décembre 1799), puis consul à vie le 2 août 1802 ; il fut proclamé empereur des Français par le sénat en 1804, et fut sacré à Notre‑Dame sous le nom de Napoléon Ier par le pape Pie vii, le 2 décembre de la même année ; en 1805, ayant érigé en royaume la république cisalpine, il se fit couronner roi d’Italie à Milan ; un an après en 1806, il prit le titre de protecteur de la Confédération du Rhin. Les campagnes toujours victorieuses de Napoléon contre les puissances de l’Europe coalisée, valurent à la France un agrandissement exagéré ; les pays voisins étaient gouvernés par des frères de l’empereur qui épousa le 2 avril 1810, l’archiduchesse Marie-Louise-Léopoldine-Françoise-Thérèse-Josèphe-Lucie d’Autriche, fille de l’empereur François Ier, après avoir fait casser pour cause de stérilité son mariage avec l’impératrice Joséphine le 16 décembre 1809. Mais l’ambition de Napoléon causa sa perte et les armées de l’Europe soulevée tout entière contre lui envahirent la France et le forcèrent à abdiquer à Fontainebleau le 11 avril 1814 en faveur de son fils et à accepter l’île d’Elbe en toute souveraineté (3 mai 1814). Les fautes de la Restauration l’incitèrent à rentrer en France (1er mars 1815) ; il reprit le pouvoir après un retour triomphal (20 mars), mais il fut aussitôt mis hors la loi par l’Europe ; battu à Waterloo le 18 juin 1815. Napoléon, après un règne de Cent jours, abdiqua une seconde fois en faveur de son fils le 22 juin 1815, se rendit à Rochefort et chercha un refuge sur le navire anglais « le Bellérophon ». Le cabinet anglais, abusant de la situation, le considéra comme prisonnier et le fit transporter à l'île de Sainte-Hélène (17 octobre 1815) où il mourut le 5 mai 1821.
P., SPID, 1950-1952, 5 vol. (sur 6), petit in-4, br. (L59)
- I - La Terre et les hommes :JOURNAUX (André). La géographie et le commerce. BENAERTS (Pierre). Les Hommes.DAVID (Michel). Les formes d'exploitation. GOBERT (Andrée). Bibliographie générale. (XXXIII-378 pp., 5 cartes in-t.). - II - Le Commerce de l'Ancien monde jusqu'à la fin du XVème siècle. LEMOSSE (Maxime). Le commerce antique jusqu'aux invasions arabes.BOULET (Marguerite). Le commerce médiéval européen. (360 pp., 4 cartes). - III - Le Commerce extra-européen jusqu'aux temps modernes.LABOURET (Henri ). L'échange et le commerce dans les archipels du Pacifique et en Afrique tropicale.CANU (Jean). L'Amérique précolombienne.FOURNIER (Jean). Les Indes jusqu'à l'arrivée d'Albuquerque. BONMARCHAND (Georges). Le Commerce de la Chine. Le Commerce du Japon. ( 546-[6] pp., 14 cartes). - IV - Le Commerce du XVème siècle jusqu'au milieu du XIXème siècle.CANU (Jean). Le Nouveau Monde de l'or espagnol. GIGNOUX (Claude-Joseph). L'époque mercantiliste. GOBERT (Andrée). Vers le libéralisme. (392-[4] pp, 4 cartes). - V - Le Commerce depuis le début du XIXème siècle.BAUMONT (Maurice). L'Essor du libre échange et Le Retour au protectionnisme.NAUDIN (Paul). L'Emprise de l'état sur le commerce. (442-[5] pp.). Il manque le tome VI (Bibliographie, table des matières, index) annoncé dans le tome V.
Paris, Coustelier, 1716. 1716 1 vol in-12° (196 x 132 mm) de: [12] ff. (titre, avertissement, table, approbation, privilège), 446 pp. ; [25] ff. (table). Ex-libris: J.L. Weir. Plein veau havane, dos lisse orné, pièce de titre en maroquin rouge, encadrement de filet doré sur les plats.
Seconde édition de cet ouvrage sur lhistoire du commerce et de la navigation des anciens dû à Pierre-Daniel Huet (1630-1721), philosophe, théologien et érudit français. Évêque de Soissons, d'Avranches et membre de l'Académie française, Huet composa ce traité publié à partir de 1716 (édition originale de la même année) à la demande de Jean-Baptiste Colbert, ministre, Secrétaire d'Etat de la Marine et Intendant Général du Commerce et de la Navigation du royaume de France sous Louis XIV, pour éclairer sa politique commerciale. Louvrage fait ainsi état des pratiques commerciales et de la navigation de nombreux peuples à travers lhistoire dont: trafic des ismaélites, commerce de mer, les plus anciens navigateurs sont les égyptiens, les phéniciens, Commerce des anciens indiens, Commerce par mer des anciens chinois, Commerce des anciens arabes, Commerce des grecs avant Alexandre, Commerce et navigation des romains [...], Commerce dAngleterre, Commerce dEspagne, Commerce dAllemagne etc. Bel exemplaire.
A Paris, chez Jacques Estienne, 1723. 2 vol. in-folio de (8)-XXVIII pp. 2002 col. (2) pp. pour le tome I; (4)-1956 col. pour le tome II, maroquin rouge, dos orné à nerfs, triple filet doré sur les plats, armes frappées au centre, tranches dorées sur marbrure (reliure de l'époque).
Édition originale du Dictionnaire de Savary.Le dictionnaire correspond au projet de Colbert, mais celui-ci le trouva trop ambitieux et ne chercha pas à le mettre en oeuvre. Ce sont les successeurs de Colbert qui encourageront le premier fils Savary à enrichir ce que celui-ci nommait son « manuel mercantile », dans lequel il avait listé les mots lui servant dans son rôle d’inspecteur. Pour cela ils lui ouvriront les archives. Toutefois le premier fils Savary ne pourra pas achever cette oeuvre puisqu’il meurt en 1716. Ce travail sera toutefois continué par son frère, Philémon Louis, mais là encore la mort empêchera ce dernier de voir la parution de l’oeuvre, qui finalement sera donc publiée en 1723, Le Dictionnaire universel de commerce est une actualisation du Parfait négociant, qui se base sur des ouvrages parus depuis 1675, ainsi que sur des mémoires d’intendants ou de consuls concernant la situation du commerce et de l’industrie du territoire dont ils ont la charge, ou encore d’informations que les différentes places de commerce de l’époque voulurent bien fournir aux frères Savary. Un volume de supplément fut publié en 1730.Très bel exemplaire aux armes de Charles-Gaspard Dodun, marquis d'Herbault en Beauce (1679-1736), contrôleur général des finances en 1722 après la déroute du système de Law.Olivier-Hermal-Roton, planche 530 ; Guigard II, p. 182 ; INED, 4100 (pour l'édition de 1759) ; J.-C. Perrot, Les Dictionnaires de commerce au XVIIIe siècle.
Genève, Mégariotis, 1979, fort in-8°, lxxii-700 pp, texte sur deux colonnes, reliure simili-cuir éditeur, bon état. Reprint de l'édition de 1900
Les tables analytiques occupent les pages 487 à 699. Une source absolument irremplacable pour l'histoire du commerce en France au XVIIIe siècle. "Le Conseil de commerce, dont le présent volume nous résume les procès-verbaux et nous fait connaître le personnel, fut créé par arrêt du Conseil d'Etat du 29 juin 1700. Il siégea pour la première fois le 29 novembre de la même année ; sa dernière séance est du 27 février 1791; un décret de l'Assemblée nationale, du 27 septembre 1791, le supprima. (...) Il comprenait des commissaires, conseillers d'État ou maîtres des requêtes; des intendants du commerce; des députés du commerce, délégués par les grandes villes commerçantes et industrielles du royaume ; des inspecteurs généraux des manufactures et du commerce ; un secrétaire et des académiciens et artistes. Le nombre des membres de ce Conseil ne fut pas fixé, mais varia pendant sa durée, comme aussi sa constitution même. Sa mission était d'examiner « toutes les propositions et mémoires qui y seroient envoyés, ensemble les difficultés qui y surviendroient concernant le commerce, tant de terre que de mer, au dedans et au dehors du royaume, et concernant les fabriques et manufactures, pour, sur le rapport qui en seroit fait à Sa Majesté des délibérations qui auroient été prises dans ledit Conseil de commerce, être par Elle pourvu ainsi qu'il appartiendroit. » II avait donc, comme on le voit, un rôle purement consultatif ; mais la très grande autorité qui s'attachait à la plupart de ses avis amenait le plus souvent le gouvernement à les traduire, soit en une ordonnance de l'intendant intéressé, soit en un arrêt du Conseil d'Etat. Quand il s'agissait d'intérêts particuliers, le Conseil avait l'habitude de se récuser ; « ces intérêts , » disent ses procès-verbaux, « n'ayant aucun rapport avec ceux du commerce. » Son domaine, d'ailleurs, même avec cette restriction, était très vaste, puisqu'il comprenait toutes les questions concernant les institutions commerciales, le commerce intérieur, le commerce extérieur et maritime, l'industrie. C'est par milliers que se chiffrent les avis donnés par lui sur les sujets qui lui furent soumis pendant le cours du XVIIIe siècle ; ils constituent un véritable répertoire de ] 'histoire industrielle et commerciale de la France pendant cette période. M. Bonnassieux, qui en avait commencé l'analyse, à laquelle le préparaient ses études antérieures sur cette histoire, n'a pas eu la satisfaction d'y mettre la dernière main; mais il a eu la bonne fortune de trouver un successeur digne de lui dans M. Eug. Lelong, qui a terminé l'introduction historique commencée et la table, aussi énorme de cette intéressante publication." (Joseph Vaesen, Bibliothèque de l'école des chartes, 1904)