Un ouvrage de 160 pages, format 140 x 190 mm, illustré, s.d. (environ 1960), broché, Nouvelles Editions Latines, bon état
Reference : LFA01caa
Château, Eglises du Cher, Cathédrale de Bourges, le Cher touristique
Lettre de France, L'Art de Vivre à la Française
M. Olivier Auriol de Bussy
04 74 33 45 19
Vente par correspondance, lors de salons à l'extérieur ou au Château de Vallin lors de manifestations culturelles. Nous vous accueillerons notamment les 13, 14 et 15 décembre 2024 (de 13 h 30 à 17 h 30 h) à l'occasion de "Livres au Château", exposition-vente de plusieurs milliers d'ouvrages, organisée au Château de Vallin, demeure historique des XIVe et XVIIIe siècles, située à Saint Victor de Cessieu, proche de La Tour du Pin, en Isère. (entrée libre)
FABRE, Ferdinand ; [ BOURDIER DE BEAUREGARD, Hermance ; ALBOIZE, Jean ]
Reference : 63978
(1863)
[ Ensemble de documents consacrés à Ferdinand Fabre, dont 6 lettres autographes signées et 2 cartes de visites avec mention autographe de Ferdinand Fabre ] 1 L.A.S. de 2 pages, datée de 1863 : "Mon Cher Levallois, Après avoir passé trois mois dans un village du Midi fort reculé et où ne parvient pas le moindre bruit des journaux, j'arrive à Paris et je lis le trop bienveillant article que vous avez bien voulu consacrer à "Julien Savignon". Recevez, je vous prie, l'expression un peu tardive de ma reconnaissance. Hélas ! Cher Monsieur Levallois, n'apprenant rien de moi après m'avoir traité d'une manière si flatteuse, ne m'aurez-vous pas accusé d'ingratitude ? Accusez Paris, accusez nos [...] travaux qui, à certaines heures, nous obligent à réclamer la solitude comme un impérieux besoin [ il évoque ensuite ses "Etudes cévenoles" et termine en annonçant son troisième roman : "Mademoiselle de Malavielle" ] ; [ On joint : ] 1 L.A.S.,1 page, non daté : "Cher Monsieur Augier, Voulez-vous et pouvez-vous répéter le 1er acte de [ l'aventurier ? ] demain matin mercredi à midi pour le quart. Un mot de réponse je vous prie [ ... ] ; [ On joint : ] 1 L.A.S. datée du 12 mai 1870 : "Monsieur, J'autorise avec plaisir M. Ernest Chesneau à publier mon nom dans la liste des rédacteurs de la "Correspondance Générale" [... ] ; [ On joint : ] 1 L.A.S. , 2 pages datées du 22 janvier 1877 [ adressée à Eugène Montrosier ] : "Cher Monsieur, Je vous remercie d'avoir bien voulu vous occuper, dans le Musée des Deux Mondes, des travaux de mon beau-frère. Mon ami Laurens demeure 73, rue Notre-Dame des Champs [... ] ; [ On joint : ] 1 L.A.S. , 2 pages non datées : "Mille regrets, mon cher Monsieur, ; ma femme, en sa qualité d'Inspectrice des pensionnats, est appelée samedi à la commission d'examen et ne sera pas de retour aux Batignolles avant six heures [... ] ; [ On joint : ] 2 CDV enrichies de qq. mots de remerciements ; [ On joint : ] 2 L.A.S. et 3 cartes autographes signées de Mme Veuve Ferdinand Fabre , adressées à Jean Alboize, rédacteur à l'Artiste, pour l'hommage à son défunt mari ; [ On joint : ] Manuscrit autographe signé J. A. [ Jean Alboize ] de l'article consacré à Ferdinand Fabre dans le Journal l'Artiste à l'occasion de sa mort en février 1898, 2 pages ; [ On joint : ] Un recueil de coupures de presse consacrées à Ferdinand Fabre
Très intéressant ensemble de manuscrits et autographes consacrés à l'écrivain Ferdinand Fabre (1827-1898), dans lequel l'auteur cite ses deux romans "Jean Savignac" et "Mademoiselle de Malavielle", et fournit notamment l'adresse de son grand ami le peintre Jean-Paul Laurens, grand illustrateur de son oeuvre et auquel il dédiera son roman "l'Abbé Tigrane".
[ Lot de 7 lettres autographes signées et d’un portrait photographique signé dont une très intéressant sur le «féminisme littéraire» ] L.A.S. d’une page datée au crayon par une autre main de 1882: «Mon Cher Hauser, ne trouvez-vous pas qu’il est temps que cette plaisanterie finisse? Suis-je trop exigeant en vous priant de veiller à ce que les tableaux confiés à vous ou à votre ami Mr. Bender soient [… ] chez ma mère, qui revient dans huit jours? Devrais-je faire le voyage exprès? Avec surprise, mais sans rancune»; 1 L.A.S. de 2 pages manuscrites (sur 2 ff.) datée de Paris le 20 octobre 99: «Mon cher Hauser, Vous me demandez ce que je pense du féminisme littéraire. On ne peut songer à interdire la prose et la poësie au sexe faible. Dans l’écriture la femme laide trouve parfois un soulagement, le femme âgée une consolation. Ca et là, j’en conviens, de vrais talents surgissent. On déclare alors que ces talents sont «virils». C’est ce qui fut dit pour George Sand. Mais permettez-moi de me situer à un point de vue spécial. Quand je vois une femme, que son cœur, ses sens, une enveloppe aimable ont destiné à la passion, se servir d’un porte-plume autrement que pour écrire à l’absent des phrases délicieusement incohérentes, je me sens fort attristé. Que de biens perdus! L’amour, en effet, prime toute littérature. La vie est courte, et il n’y a pas de gloire au monde qui vaille l’échange d’un baiser sincère. Or on ne peut être à la fois une femme de lettres et une femme de tendresse. Mlle de Pougy elle-même n’a pu réaliser ce double idéal. Juliette – pas plus que Roméo d’ailleurs – n’a songé à écrire un recueil de sonnets et à faire antichambre chez un éditeur. Et la femme journaliste? Je n’évoque son spectre qu’avec terreur. Elle peut devenir une force; je préfèrerais qu’elle restât une adorable faiblesse […] ».; 1 L.A.S. d’une page, datée du 20 février 1906. Il s’excuse d’avoir dû rester s’occuper de sa mère souffrante; «Le directeur du [ … ] ne paraît pas décidé absolument à faire le Peuple Souverain. Et voici pourtant l’époque des élections. Il faudrait peut-être que vous, le principal auteur, donnassiez un coup d’épaule. Qu’en pensez-vous? [… ]»; 1 L.A.S. d’une page, datée du 13 décembre 1908: «Mon cher ami, Fernand Sarnette dépasse toutes les limites de l’impudence, vis-à-vis de moi et vis-à-vis d’autres. Si vous ne l’avez pas fait, veuillez lui écrire 14 rue des Sts Pères pour lui réclamer dans un délai de quatre jours Le Peuple Souverain, sinon nous aviserons la Société des Auteurs. Emile Rochard et moi en faisons autant de notre côté [ … ]»; 1 L.A.S. d’une page, datée du 29 janvier 1909: «Mon cher Hauser, [ … ] Sarnette fait le mort. Il faudrait, comme Rochard et moi, écrire un mot à M. Gangnat, agent général des Auteurs Dramatiques, [ … ] Henner, qui va convoquer le délinquant avant de le traduire devant la Commission»; avec 2 autres L.A.S.
Intéressant lot d’autographes de l’écrivain Pierre Elzéar. Petit-fils du juriste Joseph Ortolan, frère du naturaliste Gaston Bonnier, Pierre Elzéar (1848-1916) verra l’un de ses poèmes publié dans le «Le Tombeau de Théophile Gautier», l’un des grands témoignages du mouvement parnassien. On peut le voir dans le célèbre tableau de Fantin-Latour, le Coin de table, où il est représenté, portant un haut-de-forme, debout à Gauche, aux côtés d'autres poètes comme Paul Verlaine et Arthur Rimbaud. Bon ensemble (prix du lot, non séparable). Les lettres sont adressés à l'écrivain de Toulon et félibre Fernand Hauser (1869-1941)
5 L.A.S.: 1 L.A.S. d’une page datée du 24 rue de Milan: «Mon cher monsieur, Je vous laisse cy joint mon volume des «Peaux Rouges», en vous priant d’en vouloir bien dire quelques mots dans la Revue. Je vous suis à l’avance reconnaissant de ce que vous ferez à cet égard. Je ous remettrai incessamment un manuscrit d’article […]; [ On joint: ] 1 L.A.S. d’une page datée du 6 8bre 1868, 123 rue Montmartre à l’Epoque, au chiffre de Xavier Eyma: «Mon Cher Monsieur Faure, Vous avez depuis bien longtemps entre les mains un texte de moi intitulé «Les Equipées de M. de Sabran(roman) ». C’est le seul que je possède. Vous avez dû souvent le renvoyer puisque vous m’aviez dit ne vouloir pas vous en servir. Je vous serai très obligé de me le faire tenir à l’adresse ci-dessous»; [ On joint: ] 1 L.A.S. d’une page datée du 12 janvier 1841, à en-tête du Figaro, sur papier vert: «Mon cher Wittersheim, Villemessant vous prie de rétablir le service de l’Officiel à Jouvin, avenue de l’Impératrice n°61. Il fait rendre à l’Officiel le n° qui avait été supprimé [ …]» ; [ On joint: ] 1 L.A.S. d’une page datée de Paris, 8 May 1849: «Monsieur, j’ai eu l’honneur de vous parler il y a quelques jours de la pièce que je vous laisse sous ce pli. J’ai vainement tenté de vous rencontrer, je prends donc le parti de vous laisser la pièce en me recommandant auprès de vous de MM. Léon Gozlan, [ … ], Joly, et de mon titre de rédacteur du «Messager des Théâtres», non point, Monsieur, pour essayer de vous influencer mais seulement pour me servir d’introduction [ … ]». ; [ On joint: ] 1 L.A.S. d’une page à en-tête du «Nouvelliste de Paris»:«Mon Cher Ami, Voulez-vous bien accueillir le porteur de ce mot qui était un des bons employés du Figaro et un de mes bons employés [... ]».
Bel ensemble de lettres du journaliste, écrivain et voyageur né à en Martinique, Xavier Eyma (1816-1876). Il voyagera notamment aux Etats-Unis qui lui donneront la matière de plusieurs récits de récits et romans dont «Les Peaux-Rouges, scènes de la vie des Indiens», publié en 1854, qu’il évoque dans la première lettre. Xavier Eyma dénoncera plus tard la déportation des Séminoles et le massacre des indiens.
Marseille, Laffitte Reprints, 1977, 8 vol. in-8°, ii-293, 367, 329, 335, 320, 346, 368 et 208 pp, 4 frontispices, 29 cartes et 455 planches gravées, pièces justificatives, conclusions et table générale au tome VIII, reliures simili-cuir brun de l'éditeur, titres dorés au 1er plat et au dos, bon état. Réimpression tirée à 300 exemplaires numérotés seulement de l'édition de Paris, 1875-1898
Alphonse Buhot de Kersers (1835-1897), est l'auteur d'une œuvre historique et patrimoniale exceptionnelle sur Bourges et le Cher. On lui doit cette "Histoire et Statistique monumentale du département du Cher” (1875-1898) en 8 volumes, dont le tome 2 est entièrement consacré à Bourges, c'est un document exceptionnel. Cette encyclopédie historique, archéologique et monumentale du Cher regroupe par communes et par cantons tous les éléments indispensables à la connaissance du patrimoine du Cher. — "Les archéologues avaient quelque peu délaissé le Berry. Il ne pouvait leur offrir, comme d'autres provinces privilégiées, des monuments d'un type unique. Le Midi a ses édifices gallo-romains ; la Normandie ses églises romanes d'une allure si fière et si robuste ; l'Ile-de-France les modèles les plus achevés du style gothique ; les bords de la Loire ses merveilleux châteaux de la Renaissance. La Bourgogne et l'Auvergne ont ajouté leur nom à un genre spécial d'architecture. Mérimée a été surtout attiré par le Midi, Taylor a négligé le Berry, Viollet-le-Duc le cite rarement dans son Dictionnaire. Seuls la cathédrale de Bourges et ses vitraux étaient l'objet de travaux importants. On croyait connaître le département du Cher, après avoir passé quelques jours à Bourges, regardé en passant les ruines pittoresques de Méhun et de Sancerre et poussé une pointe jusqu'au château de Meillant. Les habitants du pays eux-mêmes ne soupçonnaient pas leurs richesses, M. Buhot de Kersers a entrepris de les leur faire connaître. En tête la carte archéologique du canton indique non seulement les communes, mais les moindres lieux dits, dont il sera fait mention. Et ils sont nombreux dans un pays où tous les villages sont épars, les fermes au milieu des cultures et les châteaux isolés. Chaque commune, rangée par ordre alphabétique, forme un chapitre. Au-dessous du nom moderne sont placées ses différentes dénominations, tant en latin qu'en langue vulgaire, avec la date. Dans une brève notice historique, le moindre souvenir gaulois ou gallo-romain est soigneusement relevé avec preuves à l'appui : ruines, chaussées, découvertes d'armes ou de médailles. Pour être bref, l'auteur n'en distingue pas moins nettement dans chaque commune son histoire religieuse de son histoire civile, et toujours la première a le pas sur la seconde. On trouve pour chaque paroisse, autant que cela a été possible à déterminer, la date de son origine, son vocable, le nom du nominateur. On croirait feuilleter un de nos anciens pouillés. L'origine de la seigneurie est également indiquée et son état hiérarchique fixé, si je puis ainsi parler, par l'indication du seigneur dominant et des arrière-fiefs. Quelques noms et des dates nous donnent la série des maîtres du sol, depuis les anciens seigneurs jusqu'au propriétaire actuel. En peu de provinces, ces listes sont aussi intéressantes qu'en Berry, où les mêmes familles, plus que partout ailleurs, sont restées fidèlement attachées aux mêmes terres sans les vendre et sans les démembrer. Après ces notions d'histoire, l'archéologue commence son enquête dans le même ordre et avec la même précision invariable. Il va de l'église au château et fouille tout le territoire de la commune. Il n'oublie ni une vieille croix, ni une motte féodale à peine visible, signale la moindre découverte, relève un simple meneau dans une croisée de ferme, et note même les moulins à vent en pierre ou en bois. Qu'importe qu'un tel travail soit forcément d'une lecture parfois difficile, ce qui intéresse ce ne sont pas les grandes et belles œuvres qu'on connaît déjà par ailleurs, mais ces menus détails d'une valeur moyenne ou même médiocre qui donnent la physionomie vraie d'une province..." (Xavier de Bonnault d'Houët, Bulletin Monumental, 1891)
La France à table. 1962. In-4. Broché. Bon état, Couv. convenable, Dos satisfaisant, Intérieur frais. 47 pages augmentées de nombreuses photos et illustrations en couleurs et noir et blanc, dans et hors texte.. Avec Jaquette. . . Classification Dewey : 70.49-Presse illustrée, magazines, revues
Sommaire : Bien d'chez nous, par Boisdé Raymond - Cher; Terre de Souvenirs et de Traditions, par Jean Mellot - le Cher Gastronomique, par Henry Clos-Jouve - A propos de Jacques Coeur, par Claude Esil - Les vins du Cher - La table .et l'esprit d'autrefois,etc. Classification Dewey : 70.49-Presse illustrée, magazines, revues