Un ouvrage de 160 pages, format 240 x 295 mm, illustré, relié cartonnage couleurs, publié en 1998, Sélection du Reader's Digest, collection "Les Grands Evénements du 20e Siècle", bon état
Reference : LFA-126743248
Préface de Christine Ockrent
Lettre de France, L'Art de Vivre à la Française
M. Olivier Auriol de Bussy
04 74 33 45 19
Vente par correspondance, lors de salons à l'extérieur ou au Château de Vallin lors de manifestations culturelles. Nous vous accueillerons notamment les 13, 14 et 15 décembre 2024 (de 13 h 30 à 17 h 30 h) à l'occasion de "Livres au Château", exposition-vente de plusieurs milliers d'ouvrages, organisée au Château de Vallin, demeure historique des XIVe et XVIIIe siècles, située à Saint Victor de Cessieu, proche de La Tour du Pin, en Isère. (entrée libre)
, , 1914-1917. Plus de 1000 lettres et cartes manuscrites.
Rare et volumineuse correspondance privée du lieutenant Léon Meltzheim adressée de juillet 1914 à décembre 1918 à son épouse Andrée Meltzheim, surnommée affectueusement «Dé» accompagnées des lettres de celle-ci envoyées au front de janvier 1917 à novembre 1918 : plus de 750 lettres de Léon (84 pour l’année 1914, 168 pour 1915, 172 pour 1916 et 117 pour 1917, 150 pour 1918) croisées avec les 350 lettres d’Andrée son épouse, pour la seule année 1917. On joint plus de 120 lettres et cartes manuscrites adressées à Léon en 1916 par sa famille et ses proches.En juillet 1914 le lieutenant Léon Meltzheim (31 ans) 30e d’Artillerie est affecté au 10e SMA (section des munitions) sous les ordres du Capitaine Desgrais. « Nous avons roulé plusieurs jours et plusieurs nuits de suite pour distribuer nos marchandises (…) il est arrivé plusieurs fois de faire des marches de quarante-huit heures, sans autre repos qu’un arrêt de trois ou quatre heures sur le bord de la route ou dans les champs. À ce régime, les chevaux résistent encore moins que les hommes ». Mais Léon Meltzheim va rapidement cesser d’apporter des renseignements sur ses activités d’artilleur, nécessité de la censure mais surtout souci de rassurer Dé. Il n’est bientôt plus question que de lainages envoyés par Dé et sa mère pour les hommes de la batterie et des travaux de photographies (son épouse lui a envoyé un kodak vest pocket et de quoi développer). Ainsi le 10 juillet 1915, Léon annonce qu’à Lavoye le colonel est venu lui remettre la Croix de Guerre ; il est embarrassé dans sa correspondance pour l’annoncer à Dé après avoir minimisé voire même souvent caché les activités de sa batterie. Pour se justifier il prétend que l’on fait une grande distribution de décorations. Quelques détails néanmoins rappellent la cruauté des champs de bataille : « Pour les gaz, j’ai un très bon tampon, mais tu pourras m’envoyer une paire de lunettes dans le genre de celles des automobilistes, de celles qui font les yeux de langouste ». L’année 1916 est capitale pour le jeune lieutenant tandis que débute la bataille de Verdun et qu’un heureux événement est attendu chez lui, à Paris. Le 30e d’artillerie est appelé à contrecarrer les Allemands qui essayent d’arrêter le ravitaillement français en coupant le chemin de fer de Sainte-Menehould à Verdun ; dans ses lettres à Dé, Léon n’en parle pas et préfère s’assurer que son épouse enceinte se repose : le 13 juillet 1916, naissance de de son fils Georges qui fait dire à son père engagé sur le front « Quelle joie que ce poupard ». En fin d’année 1916, il rassure encore la jeune maman « je n’ai pas beaucoup souffert à Verdun à aucun point de vue. Nous avons eu beaucoup de chance ».En 1917, les lettres de Léon n’offrent pratiquement plus de détails sur la guerre tandis que la correspondance quasi quotidienne d’Andrée son épouse et jeune mère (plus de 300 lettres sériées de janvier à décembre) adressée au soldat, montre le rare point de vue de l’arrière : la vie de famille et les premiers mois de leur enfant, l’activité de la Corroierie familiale Meltzheim sise Rue Philippe de Girard à Paris, l'ordinaire et les difficultés liées aux années de guerre etc. « Toute correspondance privée de la Grande Guerre entre le front et l'arrière ou le front et le front, est une source « humaine » parce qu'elle a été rédigée par un acteur et témoin de l'expérience guerrière. Chacune est riche de détails et d'enseignements quant au rapport que l'épistolier a entretenu avec l'événement, en des temps difficiles et dans des conditions insupportables. Seul moyen de communication, unique lien entre les tranchées et l'arrière, l'échange épistolaire est intense, et la lettre devient rapidement un objet vital pour le Poilu. Les missives portent ainsi, dans leur rédaction, les sensations éprouvées par un épistolier qui désire partager avec son destinataire son vécu sans en révéler toutefois explicitement la dureté. La correspondance privée prend également une valeur particulière pour les parents et les proches lointains. Pour l’arrière, la question ne se pose pas. La lettre est indispensable. Elle est le lien principal avec le combattant, et le signe de vie que l'on attend chaque jour. Son absence signifie généralement combat, danger, maladie, blessure, voire pis, mort. Mais, dans tous les cas, l’absence d’écriture est un signe inquiétant. Cette angoisse est ressentie aussi bien par l’arrière que par le front » (Sylvie Housiel, La Correspondance privée pendant la Grande Guerre).On joint sous enveloppe bleue 1 photographie de Léon et Andrée Meltzheim le jour de leur mariage, plusieurs coupons de mandat-lettre, 1 négatif de photographie. Avec Vie de Léon Meltzheim (1883-1972) in-8 broché de 136 pp. monographie tirée à compte d'auteur rédigée par son fils Georges Meltzheim.Exceptionnel ensemble d'une abondante correspondance conjugale durant la Grande Guerre, entre Paris et le front.[Voir : Clémentine Vidal-Naquet, Couples dans la Grande Guerre (Les Belles Lettres) et Correspondances conjugales 1914-1918 (Robert Laffont)].
Fayard 1983 663 pages in8. 1983. Broché. 663 pages. un tampon La guerre dit Alain naît des passions. Assurément celle de 14-18 ne peut se réduire à un jeu de causalités politiques ou économiques. Aujourd'hui encore elle n'a pas fini de susciter des réactions passionnelles que l'on parle des mutineries françaises ou des crimes de guerres allemands. On ne met pas impunément en ligne des millions d'hommes sans que dans toute l'Europe les traces n'en soient profondément inscrites dans plusieurs générations.La grande guerre était déjà totale et doit être envisagée aujourd'hui comme telle. Elle a eu dans l'horreur un rôle pionnier. Les innovations scientifiques de la civilisation industrielle ont permis d'envoyer sans crier gare de nombreuses victimes au fond de l'Océan dans les hôpitaux des gazés par milliers dans les camps de concentration les premiers déportés et les populations déplacées sans oublier le génocide des Arméniens. De ce point de vue la Grande Guerre n'est pas du XIXème siècle elle est bien du nôtre de l'atroce XXème siècle.On l'appelle aussi Première Guerre mondiale . Elle le mérite à plus d'un titre. D'abord parce qu'elle a justifié en partie la prédiction de Lénine : elle a bien engendré la révolution - dans un seul pays il est vrai. Ensuite parce qu'elle a fait franchir l'océan à près de deux millions d'Américains ce qui pour les adeptes de la doctrine de Monroë constituait une première.Le propre de cette guerre est d'avoir confronté plus que rapproché dans la mort des peuples jusque-là dominés par des empires ou des alliances plus ou moins inégales. Ce que l'on appelle d'un mot peu clair l'impérialisme tenait en 1914 les peuples d'Europe et du Moyen-Orient dans un carcan serré de contraintes. Le carcan avec la guerre a volé en éclats.La Grande Guerre a éveillé contre les rapports inégaux de peuples inégaux un formidable désir de liberté. De ce point de vue aussi elle est résolument moderne. Ajoutons que pour nous elle reste par excellence une guerre française. Notre peuple a participé jusqu'à l'épuisement avec un étonnant esprit de sacrifice mais aussi avec une efficacité cardinale à un grand mouvement de l'Histoire
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Paris, , 1914-1919. 4 vol. in-4 de 820 pp. manuscrites à 34 lignes par page sous chemise dominotée à lacets (dos fendu) et 770 ff. tapuscrits, sous trois chemises, tables manuscrites, demi-percaline rouge de l'époque.
Manuscrit autographe inédit accompagné d'un exemplaire tapuscrit du journal de guerre de Paul Dislère, personnalité éminente de la IIIe République âgé de 74 ans en 1914, polytechnicien (promotion 1859), ingénieur naval et grand administrateur, maître des requêtes, conseiller d'État, président de section des Finances puis de l'Intérieur et du Culte au Conseil d'État, rédacteur de la loi de séparation de l'Église et de l'État.Incipit : « Ceci n’est pas un livre. Ce ne sont même pas les éléments d’un livre. C’est uniquement le relevé immédiat (ce qui seul peut lui donner de l’intérêt) des faits, des bruits, plus ou moins exacts, parvenus chaque jour à la connaissance d’un homme qui a été mêlé un peu aux événements de la Guerre : c’est l’enregistrement des impressions qui en sont résultées. »31 Juillet. La guerre n’est pas encore déclarée mais elle est inévitable. Je partirai demain pour Paris tacher de trouver un poste qui me permette d’utiliser une dernière fois les forces et surtout l’énergie et la volonté de rendre service au Pays qui peuvent me rester. Veuf depuis peu quand la guerre éclate, Paul Dislère demeure à Paris, quartier de l'Opéra et se déplace parfois à Boulogne-sur-Mer ou dans le sud-ouest. Nommé secrétaire du conseil des travaux maritimes en 1872 Paul Dislère était entré au Conseil d’État en juillet 1879 où il fut nommé maître des requêtes au tour extérieur. Il devint conseiller d’État le 20 décembre 1881, puis sous-secrétaire d’État aux Colonies en 1882. Il démissionna en 1883 suite à l’affaire du Tonkin et rentra en France où il termina sa carrière comme directeur des Colonies au ministère de la Marine, tout en demeurant conseiller d’État, fonction qu’il ne quitta qu’en 1911. Auteur de plusieurs publications, il fut également président de l’École coloniale (fondée en 1889), président de la caisse des retraites de l’Opéra et de l’Opéra-Comique, président du conseil d’administration de l’École coloniale, de la commission des budgets et des comptes du Cercle militaire, contrôleur financier du Cercle militaire. Paul Dislère fut grand-croix de la Légion d’Honneur et officier du Mérite agricole. En 1914, l’en-tête de ses correspondances le présente comme « président de section honoraire au Conseil d'Etat, membre du Conseil de l'ordre de la Légion d'honneur, président de la Commission de la médaille de la Reconnaissance française, ancien sous-secrétaire d’Etat et ancien directeur des Colonies ». Paul Dislère convola le 21 octobre 1918 à Paris 16e avec Marguerite Horville. « La guerre est finie, car les nations secondaires, Autriche et autres, se soumettront rapidement. Mon journal de guerre, que j’ai tenu sans un arrêt pendant 1794 jours, n’a plus de raison d’être, je le ferme. 29 juin 1919. » (explicit).Sources : RHPST (Répertoire de Fonds pour l’Hstoire et la Philosophie des Sciences et des Techniques) : École Polytechnique. Bibliothèque centrale ; article d'Olivier Azzola dans le Bulletin SABIX, no 51 ; Archives de Paris, archives collectées dans le cadre du centenaire de la guerre 1914/1918 in Répertoire méthodique détaillée établi par Marie-Aimée Dubois-Krzynówek sous la direction de Jean-Charles Virmaux.
1964 1964. Paris Match N°800- 8 AOUT 1964: AOUT 1914-LA GRANDE GUERRE E-D
Bon état
Julliard 1960 1960. Richard Thoumin: La Grande Guerre 1914-1918 en 3 volumes/ Julliard 1960
Très bon état