Un ouvrage de 336 pages, format 140 x 205 mm, broché souxs jaquette couleurs, publié en 2004, Editions Balland / Denoël, bon état
Reference : LFA-126741701
Roman
Lettre de France, L'Art de Vivre à la Française
M. Olivier Auriol de Bussy
04 74 33 45 19
Vente par correspondance, lors de salons à l'extérieur ou au Château de Vallin lors de manifestations culturelles. Nous vous accueillerons notamment les 13, 14 et 15 décembre 2024 (de 13 h 30 à 17 h 30 h) à l'occasion de "Livres au Château", exposition-vente de plusieurs milliers d'ouvrages, organisée au Château de Vallin, demeure historique des XIVe et XVIIIe siècles, située à Saint Victor de Cessieu, proche de La Tour du Pin, en Isère. (entrée libre)
Londres : chez Colburn, libraire, new burlington street Inconnu 1827 In-8 relié, (13,5 * 22 cm) demi veau à coins, reliure refaite sur laquelle on a collé une partie du dos ancien, tranches marbrées, frontispice, viii pages pour le titre et l'avant propos, 392 pages, intérieur très frais ; ouvrage très rare et curieux, absent du dictionnaire Napoléon de Jean Tulard (inconnu de Monsieur Jean Tulard qui nous a aimablement répondu, et qui voit mal Jomini en être l'auteur (voir ci-dessous), absent du Blavier sur les fous littéraires, absent de Versin, qu'on ne peut confondre avec le Discours prononcé dans l'autre monde pour la réception de Napoléon Bonaparte le 5 mai 1821... celui-ci ne faisant que 25 pages. Nous avons consulté la première édition de Histoire plaisante et récréative de Napoléon dans l'autre monde imprimé par Périquet en 1835, exemplaire de la BNF, celui-ci ne fait que 51 pages et n'a aucun rapport avec le texte que nous possédons, c'est un conte fantastique, voir de science-fiction : Napoléon et son armée arrivent sur la lune et s'installe chez les habitants, y font la guerre et finissent par se marier avec les filles du roi. Absent de BNF et du CCFR mais présent à la British Library. Le bibliothécaire lui attribut même comme auteur (avec un point d'interrogation le Baron A. H. de Jomini). Cet ouvrage Swiftien (Politicopolis fait fortement penser à l'Ile volante de Lagado) où Napoléon arrivé dans l'autre monde visite une ville nommée Politicopolis accompagné par un pur esprit que seul lui peut voir et avec qui il peut échanger sans être entendu, est un supercherie littéraire qui à travers Napoléon s'attaque à tous les grands de ce monde. La cible principale n'en reste pas moins Napoléon. Il y rencontre de nombreux historiques avec lesquels il évoque l'histoire de ce monde. L'auteur est très cultivé et le montre. On trouvera d'ailleurs en fin d'ouvrage une table des matières qui liste les personnages cités et rencontrés dans le livre. Très Rare. Livraison a domicile (La Poste) ou en Mondial Relay sur simple demande.
Meudon 1954, 20x27cm, 16 feuillets (9 pour le premier manuscrit + 7 pour le second).
« Qu'est-ce que Normance ? Une chute de six mètres à la première page et, pendant trois cent soixante-quinze, en chute libre, la plongée dans une mémoire folle et une imagination hallucinée. » (René Chabbert, "Normance par L.-F. Céline", in Dimanche matin, 29 août 1954.)<br>* Deux manuscrits autographes signés inédits de Louis-Ferdinand Céline rédigés au stylo à bille bleu et rouge sur des feuillets de papier blanc : le premier est constitué de 9 pages, numérotées au coin gauche de 1480 à 1488, le second comporte 7 pages, numérotées de 1498 à 1504. Chacun des textes est signé en marge basse à l'encre rouge par Céline et comporte la mention « Meudon 54 », également de la main de l'écrivain (ff. 1485 et 1505). Ils présentent d'abondantes variantes, lignes et mots biffés, modifications et reprises. Trous d'épingles en marge haute gauche de tous les feuillets, stigmates de l'organisation des manuscrits céliniens en « paquets ». Publié en 1954, Normance est une suite directe de Féérie pour une autre fois paru deux ans auparavant. Les deux parties ont été rédigées durant les années d'exil et de prison de Céline au Danemark. À son retour en France en 1951, Céline entreprend un travail de « polissage » et fait paraître de manière indépendante ces deux textes titanesques au départ envisagés comme un seul. « Céline, tandis qu'il y travaillait, pensait à ce roman comme un second Voyage au bout de la nuit, de nature vingt ans après à étonner le public autant que le roman de 1932. » (Henri Godard) Notre ensemble correspond à deux passages situés aux deux tiers du roman (Romans, Pléiade, IV, pages 371 à 375) avec un texte très différent de la version définitive. Il s'agit d'une version antérieure, inconnue d'Henri Godard, comme en témoigne une note de l'édition de la Pléiade où le célinien explique que le mot « planqaouzeuze » - apparaissant sur l'un des feuillets de notre ensemble - avait posé problème à Marie Canavaggia qui avait retranscrit « plaquouseuze », resté ainsi dans l'édition originale. Il ajoute qu'il n'a pas eu connaissance de cette partie du manuscrit, c'est-à-dire nos feuillets qui n'apparaissent effectivement pas dans les versions intermédiaires retranscrites dans la Pléiade. « Ah devineresse ! un truc qu'elle avait pas deviné comment on lui tarterait ses trembles ! Y éventrerait ses fauteuils, lui crèverait ses fines cachettes ! » Le premier de nos manuscrits narre le saccage et le pillage de l'appartement d'Armelle, une voyante : « Combien elle avait de jeux Armelle ? Elles prenaient l'air ses cartes d'avenir ! [...] ah Pythonisse ! ah le duvet à présent ! le dedans des polochons qui vole ! s'envole ! » Céline y évoque également Madame Toiselle, concierge de l'immeuble : « - Y'a du désordre, madame Toiselle. Je le lui hurle... elle qu'était maniaque ! [...] abrutie ! elle regarde maintenant ! elle regarde bien ! ah je vois sa consternation...elle est là devant moi à quatre pattes. Je la vois sa tête ! sa binette ! - Eh tête d'omelette ! que je lui crie eh tête d'omelette ! » Le second se concentre sur Raymond, qui dans une crise de délire à son réveil se prend pour un âne « Raymond Raymond ! mais c'est votre femme que vous cherchez ! c'est vrai il cherchait sa femme... ! enfin y a peut-être cinq minutes il cherchait sa femme ! Denise ! ... maintenant c'est lui-même qu'il cherche. [...] - Hiian ! hiiian ! ... qu'il me répond ! » On assiste également à un cocasse règlement de compte entre Mimi et Rodolphe : « voilà Mimi puis tiens ! Rodolphe ! ils arrivent ! et comment ils se traitent !... où ils étaient ? sur le seuil les deux ! ils profitent de l'accalmie des bombes ! - Cochon ! maquereau ! - Cabotine ! coureuse ! et ils s'attaquent à leurs costumes... » Remarquables manuscrits témoignant de la persévérance de Céline à trouver le mot juste et de sa volonté de se placer en témoin direct d'événements aussi bien historiques qu'autobiographiques. Ces feuillets inédits sont emblématiques du traitement célinien à l'uvre dans cet ambitieux roman : « L'histoire, le style et le ton de Normance en font un livre à part qui n'est que la longue relation d'une nuit de bombardement à Montmartre, racontée à sa façon par Céline qui avait été vivement impressionné par le spectacle du bombardement des usines Renault à Boulogne-Billancourt auquel il avait assisté des fenêtres de son appartement de la rue Girardon. Le livre est dédié à Pline l'Ancien, témoin, lui aussi, puis chroniqueur, d'un spectacle fantastique : l'éruption du Vésuve. C'est une vaste fresque où les bruits tiennent une place importante [...] » (F. Gibault, Céline - 1944-1961 : Cavalier de l'Apocalypse). La profusion du bruit caractérise justement ces deux manuscrits, dans lesquels Céline multiplie les onomatopées et les dialogues hurlés entre les personnages : « Crrac ! elle se déchire un bout... un bout de pantalon au féroce ! elle lui ouvre tout devant ! ... Crrac !... comme ça !... il a beau la giffler (sic) ! pardon ! elle gagne ! elle gagne. - Tu l'as ! tu l'as ! qu'il lui crie... Tu l'as quoi ?... Je sais pas...Ah c'est le vulnéraire ! ...mais alors » La graphie même du manuscrit témoigne de la ferveur avec laquelle Céline rédigea ces scènes pleines d'action, comme s'il les revivait au moment de la rédaction de ces feuillets, raturant abondamment des passages entiers et hésitant longuement sur le choix des termes : « ... y'a des explosions méchantes et pas loin et de ces éclairs !... le sol branle moins gode moins...mais l'autre qui m' hennit dans l'oreille...et qui me crie sa détresse - Raymond ! Raymond il se [au stylo rouge : re] cherche toujours !... [barré : les explosions s'espacent...les éclairs] les explosions sont plutôt [barré : moindres / moins / presque / dures / proches] ». Remarquables manuscrits autographes signés inédits d'une uvre qui nécessita pour Céline un colossal effort de rédaction : « Ce livre m'a coûté énormément de travail et de temps. » (Lettre à Claude Gallimard, 26 février 1954) - Photos sur www.Edition-originale.com -
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Henri Fournier, Paris 1844, 19x27cm, relié.
Edition originale de cet ouvrage considéré comme le chef-d'uvre de Grandville et premier tirage des illustrations. Ouvrage illustré d'un frontispice, de 36 superbes planches hors-texte coloriées ainsi que de 146 bois en noir in-texte. Reliure de l'époque en demi veau glacé bleu, dos lisse éclairci orné d'arabesques romantiques dorées, petits trous en pieds des mors, plats de papier marbré, gardes et contreplats de papier à la cuve, tranches mouchetées. Quelques petites rousseurs, légers manques de papier affedtant essentiellement le revers des plats Agréable exemplaire de ce beau livre précurseur du surréalisme. Cette délirante et prodigieuse production de Grandville et de Delord (dont le nom est imprimé en bas de la page 292), jugé par ses contemporains comme déjà fou, fut redécouverte par les surréalistes. « Paru en 1844 aux éditions Fournier, Un autre monde est le chef-d'uvre de Grandville. Le livre a pour sous-titre Transformations, visions, incarnations, ascensions, locomotions, explorations, pérégrinations, excursions, stations, cosmogonies, fantasmagories, rêveries, folâtreries, facéties, lubies, métamorphoses, zoomorphoses, lithomorphoses, métempsycoses, apothéoses et autres choses. Avec ses transformations, ses inventions et ses fantasmagories, l'ouvrage se veut le reflet d'une époque en pleine mutation. Un autre monde raconte et illustre les voyages extraordinaires de trois néo-dieux, Puff, Krackq et Hahblle. [...] C'est bien un voyage philosophique que nous propose Grandville [...] Le lecteur, conduit sur une étrange planète imaginée par l'artiste, est convié, tel Gulliver au pays de Laputa, à un parcours parodique de ses idéaux philosophiques, scientifiques, économiques et religieux, de ses engouements, inventions et préoccupations : le romantisme, le machinisme, le socialisme, l'argent, le feuilleton, la réclame, l'anglomanie, la philanthropie, la phrénologie, etc. » (Annie Renonciat, La Vie et l'uvre de Grandville, Paris, ACR-Vilo, 1985). Ouvrage le plus recherché de Grandville. - Photos sur www.Edition-originale.com -
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Henri Fournier, Paris 1844, 19x27cm, relié.
Edition originale de cet ouvrage considéré comme le chef-d'uvre de Grandville et premier tirage des illustrations. Ouvrage illustré d'un frontispice, de 36 superbes planches hors-texte coloriées ainsi que de 146 bois en noir in-texte. Reliure de l'époque en demi chagrin rouge, dos à nerfs nerfs soulignés de filets dorés et orné de triples caissons dorés et décorés de motifs floraux dorés, mors fendus en têtes et en pieds, quelques traces de frottements sur le dos, plats de papier marbré, gardes et contreplats de papier à la cuve, toutes tranches dorées. Agréable exemplaire, quasi exempt de rousseur, de ce beau livre précurseur du surréalisme. Cette délirante et prodigieuse production de Grandville et de Delord (dont le nom est imprimé en bas de la page 292), jugé par ses contemporains comme déjà fou, fut redécouverte par les surréalistes. « Paru en 1844 aux éditions Fournier, Un autre monde est le chef-d'uvre de Grandville. Le livre a pour sous-titre Transformations, visions, incarnations, ascensions, locomotions, explorations, pérégrinations, excursions, stations, cosmogonies, fantasmagories, rêveries, folâtreries, facéties, lubies, métamorphoses, zoomorphoses, lithomorphoses, métempsycoses, apothéoses et autres choses. Avec ses transformations, ses inventions et ses fantasmagories, l'ouvrage se veut le reflet d'une époque en pleine mutation. Un autre monde raconte et illustre les voyages extraordinaires de trois néo-dieux, Puff, Krackq et Hahblle. [...] C'est bien un voyage philosophique que nous propose Grandville [...] Le lecteur, conduit sur une étrange planète imaginée par l'artiste, est convié, tel Gulliver au pays de Laputa, à un parcours parodique de ses idéaux philosophiques, scientifiques, économiques et religieux, de ses engouements, inventions et préoccupations : le romantisme, le machinisme, le socialisme, l'argent, le feuilleton, la réclame, l'anglomanie, la philanthropie, la phrénologie, etc. » (Annie Renonciat, La Vie et l'uvre de Grandville, Paris, ACR-Vilo, 1985). Ouvrage le plus recherché de Grandville. - Photos sur www.Edition-originale.com -
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Henri Fournier, Paris 1844, Grd. in-8 (19,8x27,4cm), relié.
Edition originale de cet ouvrage considéré comme le chef-d'uvre de Grandville et premier tirage des illustrations. Ouvrage illustré d'un frontispice, de 36 superbes planches hors-texte coloriées à la pain ainsi que de 146 bois en noir in-texte. Impression sur papier velin fort, les hors-texte sur papier teinté. Reliure en demi maroquin rouge à coins signée en haut de la page de garde L. David. Reliure légèrement plus tardive, ca 1860-1870. Dos à nerfs janséniste. Traces de frottement. Rousseurs éparses. 2 feuillets 174 et 175 maladroitement coupés plus courts. Agréable exemplaire de ce beau livre précurseur du surréalisme. Cette délirante et prodigieuse production de Grandville et de Delord (dont le nom est imprimé en bas de la page 292), jugé par ses contemporains comme déjà fou, fut redécouverte par les surréalistes. « Paru en 1844 aux éditions Fournier, Un autre monde est le chef-d'uvre de Grandville. Le livre a pour sous-titre Transformations, visions, incarnations, ascensions, locomotions, explorations, pérégrinations, excursions, stations, cosmogonies, fantasmagories, rêveries, folâtreries, facéties, lubies, métamorphoses, zoomorphoses, lithomorphoses, métempsycoses, apothéoses et autres choses. Avec ses transformations, ses inventions et ses fantasmagories, l'ouvrage se veut le reflet d'une époque en pleine mutation. Un autre monde raconte et illustre les voyages extraordinaires de trois néo-dieux, Puff, Krackq et Hahblle. [...] C'est bien un voyage philosophique que nous propose Grandville [...] Le lecteur, conduit sur une étrange planète imaginée par l'artiste, est convié, tel Gulliver au pays de Laputa, à un parcours parodique de ses idéaux philosophiques, scientifiques, économiques et religieux, de ses engouements, inventions et préoccupations : le romantisme, le machinisme, le socialisme, l'argent, le feuilleton, la réclame, l'anglomanie, la philanthropie, la phrénologie, etc. » (Annie Renonciat, La Vie et l'uvre de Grandville, Paris, ACR-Vilo, 1985). Ouvrage le plus recherché de Grandville. - Photos sur www.Edition-originale.com -
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