Un ouvrage de 140 pages, format 155 x 220 mm, illustré, broché, publié en 1930, Firmin-Didot et Cie, tirage limité (n° 36/40) sur papier pur chiffon de Montgolfier Frères, bon état
Reference : LFA-126737487
Lettre de France, L'Art de Vivre à la Française
M. Olivier Auriol de Bussy
04 74 33 45 19
Vente par correspondance, lors de salons à l'extérieur ou au Château de Vallin lors de manifestations culturelles. Nous vous accueillerons notamment les 13, 14 et 15 décembre 2024 (de 13 h 30 à 17 h 30 h) à l'occasion de "Livres au Château", exposition-vente de plusieurs milliers d'ouvrages, organisée au Château de Vallin, demeure historique des XIVe et XVIIIe siècles, située à Saint Victor de Cessieu, proche de La Tour du Pin, en Isère. (entrée libre)
1803 Grenoble, Peyronard, 1803, 2 ouvrages et un supplément reliés en un volume in 8°, demi-percaline bordeaux (modeste reliure de la fin du XIXe), 63-199, 16 et 8 pages ; petits défauts aux premiers feuillets ; frottis.
RARE. ...................... Photos sur demande ..........................
Phone number : 04 77 32 63 69
CATHERINE DE MEDICIS. Reine de France (Florence, 1519 - Blois, 1589).
Reference : 000021
Une page (185 X 225) ; pliure horizontale renforcée au verso par une bande de papier, deux taches claires au centre n'altérant pas le texte, deux mentions manuscrites anciennes. Au verso mentions manuscrites : " A Monsieur de Beaumont chevalier de l'ordre du Roy monsieur mon fils " et " Lettre de la Reine receuë le vendredi penultiesme jour de decembre 1569 par Artignon concernant les garnisons du Chasteau du Loir " .
Une lettre de Catherine de Médicis au sanguinaire baron des Adrets. Dans cette missive la reine informe François de Beaumont que son fils, le duc d'Anjou, futur Henri III, a écrit au marquis de Boissy de " desloger de [sa] ville et baronnye de Chasteau du Loir [et] l'exempter de toutes garnisons de gens de guerre ". Elle ajoute qu' " a ceste cause je vous prye de tenir la main a ce que les pauvres habitans et subjectz de madite baronnye puissent estre conservez en ladite sauvegarde et soulagez le plus qu'il sera possible ". Catherine de Médicis souhaite, à travers cette "dispense", épargner ses sujets des crimes et atrocités commis par ces hommes de guerre. En effet la guerre civile règne en France et le conflit entre catholiques et huguenots est prétexte à de sanglants massacres ; dans l'intervalle qui s'écoule entre août 1568 et août 1570 les horreurs de la guerre atteignent leur comble. François de Beaumont, baron des Adrets, est notamment affreusement célèbre pour la mort et la torture qu'il répand dans le Dauphiné partout où il passe, signalant ses triomphes par le carnage et la dévastation, détruisant les églises et frappant les populations d'une terreur dont le souvenir ne s'est pas encore éteint. La tradition rapporte qu'à Montbrison et dans d'autres villes, il obligeait les prisonniers à sauter du haut d'une tour sur la pointe des piques de ses soldats et qu'il marquait son passage aux arbres des chemins en y suspendant les cadavres de ses victimes. Ce document montre la volonté de la reine à faire triompher son désir d'union et de pacification du pays. Ses efforts furent d'ailleurs momentanément récompensés après la signature le 8 août 1570 du traité de paix conclut à Saint-Germain. Mais le souvenir de Catherine de Médicis restera toujours associé à celui d'une reine froide et sanguinaire, instigatrice du massacre de la Saint-Barthélemy (24 août 1572). PICTURES AND MORE DETAILS ON REQUEST.
Phone number : 06 21 78 12 79
Un ouvrage de 98 pages, format 240 x 165 mm, broché couverture illustrée, illustrations + tableau généalogique dépliable de la famille de Beaumont, publié en 1984, Impr. Guirimand, peu courant, bon état
La présence de François de Beaumont, le célèbre Baron des Adrets dans la Vallée du Grésivaudan, en Isère
Phone number : 04 74 33 45 19
In-8, III, 58 pp., en feuilles.
Manuscrit original destiné à limpression. Il porte le cachet « Commission de contrôle du papier dédition. Accepté » et la date manuscrite 1/7/42. La préface est signée « L. Deyrieux. Prélat de la Maison camérier secret de Sa Sainteté », les mots camérier secret étant caviardés. Ce texte se veut « strictement historique » aux dires de lauteur. Nous navons trouvé aucune trace de cet ouvrage au C.C.Fr. (donc au dépôt légal). Ce texte na probablement jamais été imprimé. Cest le même Deyrieux qui est lauteur de : « Le Fils du baron des Adrets, drame chrétien en 3 actes, en vers, avec chants et churs, 1902, impr. Du " Petit alumniste" ».
Firmin-Didot, 1930, in-8°, 135 pp, 8 pl. de gravures hors texte, sources, broché, couv. illustrée, bon état
François de Beaumont, baron des Adrets était un capitaine dauphinois durant les guerres de religion. De 1527 à 1558, il guerroie en Italie, où il se distingue par sa bravoure. Suite aux défaites des armées protestantes à Cahors, Amiens, Sens et Vassy face aux Guise en mars 1562, il prend en avril le commandement des protestants de Provence, et pénètre dans Valence avec 8.000 hommes. — "Le nom de des Adrets évoque, dès qu'on le prononce, toutes sortes d'atrocités sanglantes, de tortures raffinées que ce chef fanatique et cruel a semées comme à plaisir au cours des guerres religieuses du XVIe siècle. Sa curieuse physionomie vient d'être dépeinte, avec beaucoup de vérité et en un chaud coloris, par M. Pierre de Vaissière. Il a tiré des livres et articles précédemment parus toute la documentation nécessaire et il a fort bien mis en lumière, au cours de son récit, les épisodes essentiels de son sujet sur lesquels il apporte une interprétation souvent nouvelle, en même temps qu'avec une rare impartialité, accompagnée de beaucoup de modération, il a su dégager les éléments qui composent le portrait de son farouche héros. On trouve également çà et là des remarques intéressantes sur les causes qui ont favorisé le développement de la Réforme protestante en Dauphiné et dans la vallée du Rhône, sur les caractères du mouvement, sur les moeurs de l'époque dont un appendice, consacré au « théâtre des cruautés des hérétiques de notre temps », donne une idée aussi précise que sinistre." (Augustin Fliche, La Quinzaine critique des livres et des revues, 1930)