Un ouvrage de 123 pages, format 130 x 205 mm, broché couverture couleurs, publié en 1997, Librio, bon état
Reference : LFA-126732711
Traduit de l'italien par Albert t'Serstevens
Lettre de France, L'Art de Vivre à la Française
M. Olivier Auriol de Bussy
04 74 33 45 19
Vente par correspondance, lors de salons à l'extérieur ou au Château de Vallin lors de manifestations culturelles. Nous vous accueillerons notamment les 25 et 26 Janvier 2025 (de 13 h 30 à 17 h 30 h) à l'occasion de "Livres au Château", exposition-vente de plusieurs milliers d'ouvrages, organisée au Château de Vallin, demeure historique des XIVe et XVIIIe siècles, située à Saint Victor de Cessieu, proche de La Tour du Pin, en Isère. (entrée libre)
Paris, Sébastien Piquet , 1647. In-4 de (30)-474 pp. (8) pp. de table, vélin souple, titre manuscrit postérieur sur le dos (reliure de l'époque).
Édition originale illustrée d'une vignette de titre gravée par Briot.Éloge du Prince Henri II de Bourbon prince de Condé (1588-1646) par son confesseur le jésuite français Hubert Mugnier (1598-1651) précepteur de ses enfants dont Louis II dit le Grand Condé (1621-1686) dédicataire de l'ouvrage. Recueil de 14 discours d'inspiration théocratique et antimachiavéliste : I. Que le Prince est établi de Dieu pour commander aux Peuples II. Que le Prince est une image de Dieu sur terre III. Que le Prince chrétien peut et doit être politique IV. Que le Prince Chrétien ne se peut arrêter à la Politique humaine V. Que le Prince chrétien ne doit point suivre la Politique mondaine VI.Que le Prince chrétien doit s'attacher à la Politique chrétienne VII. Que le Prince doit être vertueux VIII. Que le Prince Chrestien doit être chrétiennement vertueux IX. Que le Prince doit être effectivement vertueux et non pas seulement en apparence X. Que le Prince doit être exemplairement vertueux XI. Que la vertu exemplaire maintient l'autorité du Prince XII. Que le Prince doit avoir soin de son honneur et de sa réputation XIII. Que le Prince Chrestien doit adorer Jésus-Christ comme son Dieu XIV. Que le Prince chrétien doit être à Jésus-Christ comme à son roi XV. Que le Prince chrétien doit aimer Jésus-Christ infiniment aimable XVI. Que le Prince chrétien doit imiter Jésus-Christ XVII. Que le Prince chrétien peut et doit suivre les maximes du christianisme. Provenance : Abraham Girard avec ex-dono non signé de l’auteur Mugnier daté 1648 ; Abraham Girard, fut conseiller du Roi, premier secrétaire d'Henri II de Bourbon, prince de Condé, puis trésorier de France en la généralité de Bourgogne. Il épousa Claude Perrault, fille d'Abraham Perrault, maire de Chalons et soeur de Jean Perrault, président de la cour des comptes. Ex-libris armorié moderne.Le frontispice manque. Quelques feuillets brunis, pâles mouillures marginales sur les feuillets liminaires.De Backer-Sommervogel, V, 1388.
Paris, Cardin Besongne, 1651. In-4 de (8) pp. dont le frontispice, 140 pp., 1 portrait hors texte et 8 planches dans le texte (16,2 x 12, 2 cm en moyenne), vélin ivoire à rabats, tranches dorées (reliure moderne).
Troisième édition, la première sous ce titre, de l'éloge du Grand Condé par Puget de La Serre, illustrée de dix planches dessinées par François Chauveau dont cinq gravées par lui-même.Général pendant la guerre de Trente Ans puis l'un des meneurs de la Fronde, Louis II de Bourbon-Condé dit le Grand Condé (1621-1686) était d'abord connu sous le titre de duc d'Enghien. Le toulousain Jean Puget de La Serre, né en 1593 ou 1594, mort à Paris en 1665, fut considéré de son vivant comme un extravagant ; il publia de nombreux ouvrages religieux, historiques, des pièces de théâtre - il est le premier à avoir composé des tragédies en prose -, des romans, de la morale, des traductions. Son titre d'historiographe lui fut confirmé par Louis XIII après son retour à Paris. Il fut en outre le bibliothécaire de Gaston d'Orléans.La première édition a paru chez Besongne en 1647 sous le titre Éloge historique de Mgr le prince duc d'Anguien, contenant tout ce qui s'est passé de plus mémorable en ses campagnes, depuis la bataille de Rocroy jusques à présent, suivie la même année d'une deuxième édition sous le titre modifié Parallèles et éloges historiques d'Alexandre le Grand et de monseigneur le prince, duc d'Anguien avec les planches des plus importantes villes qu'il a réduites en ses quatre campagnes sous l'obéissance du roi. Cette troisième édition augmentée est illustrée d'un frontispice (les deux Alexandre), d'un portrait du Grand Condé accompagné d'un quatrain de Puget de La Serre (Que sert-il de louer ce Prince Belliqueux…) et 8 vues des principales batailles du prince de Condé dont Rocroi, Thionville, Fribourg, Philisbourg, Norlinghen, Furnes, Dunkerque et Ypres. Les 10 planches ne sont pas signées mais « il convient d’observer que François Chauveau (1613-1676) a dessiné les vues des principales batailles ou des places conquises par le Prince de Condé savoir Rocroi, Thionville, Fribourg, Philisbourg, Furnes, Nordlingen et Dunkerque (165x138, Manuscrit de Stockholm CLIV et CLVI). Seules les cinq premières sont gravées par lui. » (Dominique Larcena). Relié à la suite : 1 planche gravée d'après Ambrous (Christ en croix) et 1 feuillet imprimé Serenissime Princeps de Condé in hoc signo… Exemplaire sans le feuillet blanc Gi (pages 49/50) dont le cahier F (pages 41-48) est issu de l'édition originale de 1647 (texte légèrement modifié entre la première et la troisième édition) ; des feuillets roussis. Inventaire du Fonds Français, Graveurs du XVIIe siècle, Armand Weigert, tome II, n°371-375 ; Dominique Larcena, François Chauveau peintre, dessinateur & graveur (1613-1676), 2009, p. 55, note 2.
Paris, L. Curmer, [1857]. Grand in-8 de (4)-142-(2) pp., chagrin vert, dos lisse orné de filets à froid, titre doré sur le dos, dentelle à froid intérieure, contreplats et gardes satinées, tranches dorées (reliure de l'époque).
Seule édition de ce recueil non mis dans le commerce. Cet ouvrage a été offert par Napoléon III aux principaux personnages de la cour et fonctionnaires de l'Empire.Contient : Nativité par Théophile Gautier ; Napoléon IV, par Barthélemy ; Le Fils de l'Empire par L. Belmontet ; pièce sans titre par H.H. Bramtot ; XVI Mars MDCCCLVI, par Camille Doucet ; Le Berceau Impérial, par Clara Reynard ; Adresse à S.M. l'Impératrice au nom des élèves du Lycée Impérial Saint-Louis, par Larocque et Gaultier ; Le Prince Impérial et la Paix, par Arbousse-Bastide pasteur ; Pâque Fleurie, par Paul Diard ; Les Jeunes Mères du 16 Mars par Evariste Thévenot, femme Lefebvre ; Te Deum par Gaston de Motheau ; Notre-Dame au Prince Impérial, par Mélanie Waldor ; Hommages d'un soldat de l'armée du Nord à Leurs Majestés impériales, par Ch. Dupuy ; Le Baptême du Prince Impérial, par Martial Bretin ; Baptême du Prince Impérial par Ernestine Decarpentry ; L'Ère impériale, par Edouard Bouscatel.Bel exemplaire. « La reliure et les gardes, plus ou moins riches, variaient suivant le rang et le grade » (Vicaire). Texte encadré d'un filet noir. Copie manuscrite du « brouillon d'une Lettre de Théophile Gautier à Napoléon III », contrecollée sur la garde ; ex-libris « TC ». Vicaire, VI, 22.
Paris, Félix Malteste, 1848. 6 livraisons et 1 supplément reliés en 1 vol. in-8, demi-veau violine à coins, dos lisse orné (reliure de l'époque).
Édition originale tirée à cent exemplaires publiée en six livraisons et un supplément à la cinquième, quatre ans après la première partie des mémoires de Laurette-Aimée Ravinet veuve Mozard (1844).Fille du rédacteur de la Gazette américaine et imprimeur du roi à Port au Prince Charles Mozard (1755-1810), Laurette Aimée, née à Saint Domingue en 1788, épousa en première noce, à Paris en 1817, François Nicodim, un professeur de musique originaire de Bohême, mort en 1829 puis M. Ravinet en secondes noces.Elle fut l'autrice d'ouvrages non destinés au commerce, écrits pour ses amis et ses intimes, qui ne furent tirés qu’à quelques exemplaires comme les Mémoires d’une créole de Port-au-Prince (Paris, Malteste, 1844) et la suite La Fièvre sympathique. Confabulations (Paris, Malteste, 1848) publiée en livraisons dont la première renferme trois pièces de vers, avec de nombreuses notes et une introduction en forme de dialogue. La 6e livraison est intitulée Exercice sur le lexique. La Sibylle et le Voyageur ou le Rapsode moderne. Exemplaire sans la 7e et dernière livraison parue l'année suivante (1849) sous le titre La Fièvre sympathique. Le Farniente. Extraits romantiques. Suite des mémoires d'une créole de Port-au-Prince.Quérard XI, 691 ; Sgard, Dictionnaire des Journalistes, n°599 (Charles Mozard).
[], [], 1788. In-8 broché de (4)-VIII-150 pp., couverture dominotée de l'époque.
Édition originale. Deuxième mémoire de Bergasse dans l'affaire Kornmann qui fait suite au Mémoire sur une question d'adultère, de séduction et de diffamation, pour le sieur Kornmann contre la dame Kornmann, son épouse… 1787. « Kornmann, banquier à Strasbourg, avait épousé, en 1774, une jeune personne, riche et belle, du canton de Bâle, âgée seulement de quinze ans. Les six premières années avaient été heureuses, mais les mœurs très légères de Kornmann et ses mauvaises affaires apportèrent le trouble dans sa maison. Il commença par obtenir une lettre de cachet et fit enfermer sa femme. Celle-ci, parvenue à recouvrer sa liberté, forma une demande en séparation de corps contre son mari. Alors celui-ci lança contre elle une accusation d'adultère et nomma pour complices le premier syndic de la ville de Strasbourg, nommé Daudet de Jossan, Beaumarchais, le prince de Nassau, et même M. Lenoir lieutenant de police. Mme Kornmann et Daudet furent décrétés d'ajournement personnel, Beaumarchais et le prince de Nassau furent assignés pour être ouïs. Kornmann avait confié sa défense à Duverryer. Bergasse, avocat de Lyon, fit un mémoire qui eut un grand succès. La première partie est un récit fait au nom du sieur Kornmann ; la seconde partie, sous le titre de Réflexions, est un beau travail, où l'écrivain défend avec énergie les droits de la famille et la sainteté du mariage. Poursuivi en diffamation, Bergasse fit un second mémoire pour sa défense. Un jeune avocat, Bonnet, venait à peine d'être porté sur le tableau, lorsque les conseils de Mme Kornmann le chargèrent de sa cause, au mois de janvier 1789. Delamalle plaida pour Daudet, Martineau pour le prince de Nassau, et Raimbert pour Beaumarchais. Cette cause fut pour le jeune orateur Bonnet l'occasion d'un véritable triomphe. Il sauva sa cliente. » (Joachim Gaudry, Histoire du barreau de Paris depuis son origine jusqu'à 1830).