‎Cardinal Godfried DANNEELS‎
‎QUI EST DIEU POUR VOUS ?‎

‎Un ouvrage de 122 pages, format 160 x 240 mm, broché couverture couleurs, publié en 1990, Nouvelle Cité, bon état‎

Reference : LFA-126729629


‎Réponse à des jeunes‎

€7.00 (€7.00 )
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Lettre de France, L'Art de Vivre à la Française
M. Olivier Auriol de Bussy

lettre-de-france@laposte.net

04 74 33 45 19

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Vente par correspondance, lors de salons à l'extérieur ou au Château de Vallin lors de manifestations culturelles. Nous vous accueillerons notamment les 13, 14 et 15 décembre 2024 (de 13 h 30 à 17 h 30 h) à l'occasion de "Livres au Château", exposition-vente de plusieurs milliers d'ouvrages, organisée au Château de Vallin, demeure historique des XIVe et XVIIIe siècles, située à Saint Victor de Cessieu, proche de La Tour du Pin, en Isère. (entrée libre)

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‎DANNEELS G. CARDINAL‎

Reference : R240128283

(1990)

ISBN : 2853132382

‎QUI EST DIEU POUR VOUS - réponses à des jeunes‎

‎NOUVELLE CITE. 1990. In-8. Broché. Bon état, Couv. convenable, Dos satisfaisant, Intérieur frais. 117 pages. . . . Classification Dewey : 260-Théologie sociale chrétienne‎


‎ Classification Dewey : 260-Théologie sociale chrétienne‎

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Phone number : 05 57 411 411

EUR29.80 (€29.80 )

‎DE SCIBOR RYLSKI, Comtesse ; DENTU, Edouard‎

Reference : 44505

(1872)

‎Mystérieuse correspondance d'une jeune femme exaltée avec l'éditeur Edouard Dentu [ 3 Lettres manuscrites signées Comtesse de Scibor Rylski puis Augusta, et brouillon autographe d'Edouar Dentu ] I : "Lyon, ce 14 août 1872. Monsieur, puisque vous ne voulez pas être mon éditeur, voulez-vous être mon ami. Car pour le moment nous ne pouvons être que deux amis. Pourquoi cherchez-vous un ami dans un inconnu direz-vous. Votre personne m'est inconnue, m'est (sic) votre esprit, votre coeur me sont connus, ils me plaisent ; et puis je me sens des sentiments dans l'âme qui veulent un homme de génie pour unique confident. Je ne veux pas que le Poëme de mon coeur soit inutile. Il brillera pour vous comme il eût brillé popur vous seul..." ... "Permettez-moi de vous tendre la main, oh une main bien amie, celle de votre Servante. Comtesse de Scibor Rylski, 174 Cours Lafayette, Lyon, ce 14 août" ; II : Brouillon de réponse non daté de la main d'Edouard Dentu : "Chère Madame, Je suis blessé, et par vous ! Aussi je vous demande de me continuer vos ravissantes confidences, priant Dieu qu'il épargne à votre coeur de nouveaux déchirements car votre nature si délicieusement fine est de celles qui ressentent cruellement les meurtrissures de cette vie" ... "...soyez assez bonne pour m'adresser à l'avenir les lettres dont vous voudrez bien m'honorer à mon domicile personnel, rue Sainte Claire 9 à Passy-Paris".III : 27 août 1872 : "J'ai été ravie je ne voudrais pas autrement que vous êtes dans cette lettre La première oh qu'elle ne soit pas la dernière. Quel autre que vous aurait pu jamais excuser et répondre si gracieusement à une inconnue et la deviner... aussi je vous salue au fond de mon coeur comme on salue un phar qui nous a montré les écueils où l'on pouvait périr. Maintenant que nous voilà amis je vous demande pour le moment une alliance proprement morale et mystérieuse. Venez dans mon coeur quand vous serez malheureux, fatigué, où blessé par quelques-uns de ces échecs moraux qui vous attendent à tous les passages importants de la vie" ... "... votre Augusta". IV : "Lyon, ce 15 Septembre 1872. Mon ami, Laissez-moi vous donner ce nom et comprenez-moi bien, en parlant à Dieu nous lui demandons une foule de choses, il reste muet, moi je veux trouver en vous les réponses que Dieu ne nous fait pas. De plus, je crois qu'il est possible de faire exister, comme dans une symphonie deux harpes qui à distance se répondent, vibrent, et produisent une délicieuse mélodie" ... "ordinairement, les mariages, même les liésons, se font au rebours du sens commun, une famille prend des renseignements sur un jeune homme. Si le Léandre fourni par la voisine ou pêché dans un bal n'a pas volé, s'il n'a pas de tare visible, s'il a la fortune qu'on lui désire, s'il sort d'un collège ou d'une école de Droit, ayant satisfait aux idées vulgaires sur l'éducation, et s'il porte bien ses vêtements, on lui permet de venir voir une personne, lacée dès le matin à qui sa mère ordonne de bien veiller sur sa langue, et recommande de ne rien laisser passer de son âme, de son coeur, sur sa physionomie"... "J'attends votre réponse et suis de grand coeur votre Augusta"‎

‎3 lettres signées Comtesse de Scibor Rylski puis Augusta, 1872, format in-12 de 2 ff. (4 pages), 2 ff. (4 pages), et 4 ff. (7 pages) et 1 brouillon autographe d'Edouard Dentu, s.d., format in-12, 1 f. (une page) : Suivent qq. extraits : 3 Lettres manuscrites signées Comtesse de Scibor Rylski puis Augusta, et brouillon autographe d'Edouar Dentu ] I : "Lyon, ce 14 août 1872. Monsieur, puisque vous ne voulez pas être mon éditeur, voulez-vous être mon ami. Car pour le moment nous ne pouvons être que deux amis. Pourquoi cherchez-vous un ami dans un inconnu direz-vous. Votre personne m'est inconnue, m'est votre esprit, votre coeur me sont connus, ils me plaisent ; et puis je me sens des sentiments dans l'âme qui veulent un homme de génie pour unique confident. Je ne veux pas que le Poëme de mon coeur soit inutile. Il brillera pour vous comme il eût brillé popur vous seul..." ... "Permettez-moi de vous tendre la main, oh une main bien amie, celle de votre Servante. Comtesse de Scibor Rylski, 174 Cours Lafayette, Lyon, ce 14 août" ; II : Brouillon de réponse non daté de la main d'Edouard Dentu : "Chère Madame, Je suis blessé, et par vous ! Aussi je vous demande de me continuer vos ravissantes confidences, priant Dieu qu'il épargne à votre coeur de nouveaux déchirements car votre nature si délicieusement fine est de celles qui ressentent cruellement les meurtrissures de cette vie" ... "...soyez assez bonne pour m'adresser à l'avenir les lettres dont vous voudrez bien m'honorer à mon domicile personnel, rue Sainte Claire 9 à Passy-Paris".III : 27 août 1872 : "J'ai été ravie je ne voudrais pas autrement que vous êtes dans cette lettre La première oh qu'elle ne soit pas la dernière. Quel autre que vous aurait pu jamais excuser et répondre si gracieusement à une inconnue et la deviner... aussi je vous salue au fond de mon coeur comme on salue un phar qui nous a montré les écueils où l'on pouvait périr. Maintenant que nous voilà amis je vous demande pour le moment une alliance proprement morale et mystérieuse. Venez dans mon coeur quand vous serez malheureux, fatigué, où blessé par quelques-uns de ces échecs moraux qui vous attendent à tous les passages importants de la vie" ... "... votre Augusta". IV : "Lyon, ce 15 Septembre 1872. Mon ami, Laissez-moi vous donner ce nom et comprenez-moi bien, en parlant à Dieu nous lui demandons une foule de choses, il reste muet, moi je veux trouver en vous les réponses que Dieu ne nous fait pas. De plus, je crois qu'il est possible de faire exister, comme dans une symphonie deux harpes qui à distance se répondent, vibrent, et produisent une délicieuse mélodie" ... "ordinairement, les mariages, même les liésons, se font au rebours du sens commun, une famille prend des renseignements sur un jeune homme. Si le Léandre fourni par la voisine ou pêché dans un bal n'a pas volé, s'il n'a pas de tare visible, s'il a la fortune qu'on lui désire, s'il sort d'un collège ou d'une école de Droit, ayant satisfait aux idées vulgaires sur l'éducation, et s'il porte bien ses vêtements, on lui permet de venir voir une personne, lacée dès le matin à qui sa mère ordonne de bien veiller sur sa langue, et recommande de ne rien laisser passer de son âme, de son coeur, sur sa physionomie"... "J'attends votre réponse et suis de grand coeur votre Augusta"‎


‎Etonnante correspondance dont on ne sait s'il faut réellement l'imputer à la Comtesse de Scibor Ryslki (Agnès Veth ?) qui signe par la suite "Augusta". Mais curieux lot, révélateur de la passion que pouvait alors (toujours ?) susciter un éditeur célèbre du temps. Un mystère à élucider...‎

Phone number : 09 82 20 86 11

EUR280.00 (€280.00 )

‎[Alphonse Lemerre,] - ‎ ‎LEMONNIER, Camille‎

Reference : 58147

(1886)

‎Les Charniers (Sedan) [ On joint : ] L'Arche. Journal d'une Maman [ Edition originale ] [ On joint 2 Lettres autographes signées de l'auteur ] L.A.S. de 3 pp. datée du 18 novembre 1885 : "N'a pas lu cq - Huysmans plat, & d'autres. Bon Dieu ! Quel gâchis ! Depuis samedi, je n'ai plus lu d'épreuve de Happe-Chair. Pourquoi ? Sachez, Cher ami, que je ne veux me mettre à mon nouveau roman qu'après avoir terminé toute la révision de ce bouquin-là. Nous avons donc un intérêt commun à accélérer vous l'envoi & moi le renvoi des épreuves. Décidez l'imprimeur à me faire les expéditions de jour en jour.Un mot à propos des en-tête, des lettres ornées & des culs-de-lampe : ils sont d'une lourdeur et d'un faux goût parfaits. Jetez y un coup d'oeil : vous verrez qu'ils ne cadrent pas avec l'esprit de mon texte et qu'ils alourdissent l'expression. [... ]PS : [ ... ] n'oubliez pas les deux ex. sur Japon"L.A.S. de 4 pp. datée du 12 mars 1886"Ah ça, mon cher Brunhoff que devenez-vous ? Quelle est la raison de ce trop long silence [ ... ] ? La maison n'est-elle plus au coin du quai ? [ Vous êtes ] loin de la promesse que vous me fîtes ici de m'écrire tous les jours ! Parbleu ! [... ] de mon Happe-Chair dont vous avez totalement celui de ma parole et qui peut-être par votre faute, ô nautonnier-papillon ! court le risque d'aller [... ] dans les bas-fonds de [ ...cule ]publique ! Mme Lupar ne va plus ; je me décourage à l'idée que ce [ ... ] bouquin ne vivra que la répétition de l'échec subi par Happe-Chair, & je regrette Charpentier qui du moins l'aurait acheminé à ses 6000. Mais dites moi donc si vous n'avez pas tout à fait hérité du funeste mutisme de votre ex-associé, où nous en sommes de notre tirage - où nous en sommes de toutes les belles promesses [ ... ] et quand paraîtront les fameuses annonces - et quand le Gil Blas publiera la note relative [... ] - et ce qu'il faut [... ] Wolff, Ulbach, Geffroy, Lapierre, Rochefort, Colombine & les autres - et si décidément tout le service d'essais a été enfin fait, Huysmans, Mirbeau, Taine, Fabre, Barbey, etc etc. [... ] de foules d'autres [... ] dont je voudrais faire des épines pour en vous crever les yeux ! Celui-ci du moins, nous a fait un mot [... ] Ah : le Malheureux ! Jamais le couplet d'une telle phrase & d'une ordonnance d'art n'a frôlé son cervicules ! Il eût mieux fait de se taire : dites le lui & pour vous & pour moi. Je vous prie de présenter mes respectueuses salutations à Mme de Brunhoff [... ]‎

‎2 vol. in-12 br., Alphonse Lemerre, Paris, 1881, 242 pp. ; E. Dentu, s.d. [ 1894 ], 340 pp. et 2 LAS, l'un format 10,5 x 13,5 cm, 2 pp. et demie, l'autre format 11 x 17,7 cm, 4 pp.. Rappel du titre complet : Les Charniers (Sedan) [ On joint : ] L'Arche. Journal d'une Maman [ Edition originale ] [ On joint 2 Lettres autographes signées de l'auteur ] L.A.S. de 3 pp. datée du 18 novembre 1885 : "N'a pas lu cq - Huysmans plat, & d'autres. Bon Dieu ! Quel gâchis ! Depuis samedi, je n'ai plus lu d'épreuve de Happe-Chair. Pourquoi ? Sachez, Cher ami, que je ne veux me mettre à mon nouveau roman qu'après avoir terminé toute la révision de ce bouquin-là. Nous avons donc un intérêt commun à accélérer vous l'envoi & moi le renvoi des épreuves. Décidez l'imprimeur à me faire les expéditions de jour en jour.Un mot à propos des en-tête, des lettres ornées & des culs-de-lampe : ils sont d'une lourdeur et d'un faux goût parfaits. Jetez y un coup d'oeil : vous verrez qu'ils ne cadrent pas avec l'esprit de mon texte et qu'ils alourdissent l'expression. [... ]PS : [ ... ] n'oubliez pas les deux ex. sur Japon"L.A.S. de 4 pp. datée du 12 mars 1886"Ah ça, mon cher Brunhoff que devenez-vous ? Quelle est la raison de ce trop long silence [ ... ] ? La maison n'est-elle plus au coin du quai ? [ Vous êtes ] loin de la promesse que vous me fîtes ici de m'écrire tous les jours ! Parbleu ! [... ] de mon Happe-Chair dont vous avez totalement celui de ma parole et qui peut-être par votre faute, ô nautonnier-papillon ! court le risque d'aller [... ] dans les bas-fonds de [ ...cule ]publique ! Mme Lupar ne va plus ; je me décourage à l'idée que ce [ ... ] bouquin ne vivra que la répétition de l'échec subi par Happe-Chair, & je regrette Charpentier qui du moins l'aurait acheminé à ses 6000. Mais dites moi donc si vous n'avez pas tout à fait hérité du funeste mutisme de votre ex-associé, où nous en sommes de notre tirage - où nous en sommes de toutes les belles promesses [ ... ] et quand paraîtront les fameuses annonces - et quand le Gil Blas publiera la note relative [... ] - et ce qu'il faut [... ] Wolff, Ulbach, Geffroy, Lapierre, Rochefort, Colombine & les autres - et si décidément tout le service d'essais a été enfin fait, Huysmans, Mirbeau, Taine, Fabre, Barbey, etc etc. [... ] de foules d'autres [... ] dont je voudrais faire des épines pour en vous crever les yeux ! Celui-ci du moins, nous a fait un mot [... ] Ah : le Malheureux ! Jamais le couplet d'une telle phrase & d'une ordonnance d'art n'a frôlé son cervicules ! Il eût mieux fait de se taire : dites le lui & pour vous & pour moi. Je vous prie de présenter mes respectueuses salutations à Mme de Brunhoff [... ]‎


‎Nous vendons en lot cet ensemble de deux ouvrages de Camille Lemonnier (première édition sous ce titre de Sedan, paru en 1871, et édition originale de l'arche), dans lesquelles étaient conservées deux belles et importantes lettres autographes signées de l'auteur, manifestement adressées à son éditeur Maurice de Brunhoff, et toutes deux relatives au roman Happe-Chair publié chez celui-ci par Lemonnier. La première évoque la correction des épreuves, la seconde l'échec et le dépit de Camille Lemonnier, son découragement par rapport à la rédaction de son roman Madame Lupar, la liste des auteurs célèbres pour le service de presse, les déboires de Maurice de Brunhoff avec son associé Monnier, etc... Comme Lemonnier l'indiquera dans la dédicace imprimée de Happe-Chair, en hommage à Emile Zola, "Nous étions deux à étudier en même temps la souffrance du peuple, vous chez les hommes de la houillère, moi chez les hommes du laminoir. Pendant que vous écriviez Germinal, j'achevais Happe-Chair". Traces de trombones aux lettres, usures en mors et dos des volumes. Prix de l'ensemble, non séparable.‎

Phone number : 09 82 20 86 11

EUR650.00 (€650.00 )

‎FERVACQUES ; [ FERVACQUES ; DUCHEMIN, Léon ]‎

Reference : 64001

(1872)

‎[ Lettre autographe signée : ] 1 L.A.S. de 4 pages, sur papier à son chiffre : "Voici cher et illustre maître quelques esquisses parisiennes écrites sans prétention, au jour le jour, sur le coin d'une table ou griffonnées à la hâte sur la feuille d'un carnet. Vous avez bien voulu, au moment de leur apparition dans le Gaulois me dire que vous leur trouviez quelques mérites, et votre suffrage n'a pas peu contribué, je l'avoue, à m'encourager dans la tâche que j'ai entreprise de peindre notre curieuse époque comme l'illustre Saint-Simon a peint la sienne dans ses splendeurs Louis-Quatorzièmes. C'est peut-être la seule valeur de ce volume, le premier d'une série qui en comptera six ou huit si Dieu me prête vie - c'est qu'il retrace fidèlement, photographiquement les choses, les hommes et surtout les femmes du Second Empire et de la phase transitoire que nous traversons. Il me semble que si nous possédions aussi des mémoires intimes sur la Restauration et l'âge de Louis-Philippe, les romanciers et peut-être les historiens trouveraient de curieux matériaux Peut-être aussi me trompais-je et la passion que j'ai pour Paris, que j'aime "jusque dans ses verrues" m'aveugle t'elle" [etc... ] ‎

‎1 L.A.S. de 4 pages, sur papier à son chiffre, s.d. [circa 1872] : "Voici cher et illustre maître quelques esquisses parisiennes écrites sans prétention, au jour le jour, sur le coin d'une table ou griffonnées à la hâte sur la feuille d'un carnet. Vous avez bien voulu, au moment de leur apparition dans le Gaulois me dire que vous leur trouviez quelques mérites, et votre suffrage n'a pas peu contribué, je l'avoue, à m'encourager dans la tâche que j'ai entreprise de peindre notre curieuse époque comme l'illustre Saint-Simon a peint la sienne dans ses splendeurs Louis-Quatorzièmes. C'est peut-être la seule valeur de ce volume, le premier d'une série qui en comptera six ou huit si Dieu me prête vie - c'est qu'il retrace fidèlement, photographiquement les choses, les hommes et surtout les femmes du Second Empire et de la phase transitoire que nous traversons. Il me semble que si nous possédions aussi des mémoires intimes sur la Restauration et l'âge de Louis-Philippe, les romanciers et peut-être les historiens trouveraient de curieux matériaux Peut-être aussi me trompais-je et la passion que j'ai pour Paris, que j'aime "jusque dans ses verrues" m'aveugle t'elle" [etc... ] ‎


‎Rare L.A.S. de ce curieux personnage que fut le chroniqueur au Gaulois et romancier Léon Duchemin, alias Fervacques (1840-1876), surtout connu pour ses "Mémoires d'un Décavé" qui sera préfacé par Arsène Houssaye. Il est possible que le destinataire en soit Octave Feuillet, qui sera le dédicataire des "Nouveaux Mémoires d'un Décavé". S'il faut en croire Mirbeau, Fervacques serait notamment l'inventeur du mot "rastaquouère" !‎

Phone number : 09 82 20 86 11

EUR250.00 (€250.00 )

‎SARCEY, Yvonne ; [ BRISSON, Madeleine ]‎

Reference : 64464

‎[ 3 lettres autographes signées de remerciements pour l'oeuvre "Les Maisons Claires" ] "Mais que vos 25 ans sont tendres et que votre lettre est bonne et généreuse. Votre mari doit être un homme heureux, et grâce à vous, mes gosses seront des enfants heureux [... ]" - "Merci de ce tendre souvenir en l'honneur de Ste Denise. Que Dieu rende à celle qui porte ce doux nom le bonheur qu'elle donne à mes petits ! [... ]" - "Francette et Denyse sont deux amies généreuses, amies de mes gosses ! Merci à elles de les aimer, de répandre sur eux leur bonheur et Bonne Année ! [...]" ‎

‎3 L.A.S. de une ou deux pages, sur papier à bel en-tête illustré de l'Oeuvre reconnue d'Utilité Publique "Les Maisons Claires", Siège : 5 rue La Bruyère, Paris, s.d., [ vers 1917-1925 ] [ 3 lettres autographes signées de remerciements pour l'oeuvre "Les Maisons Claires" ] "Mais que vos 25 ans sont tendres et que votre lettre est bonne et généreuse. Votre mari doit être un homme heureux, et grâce à vous, mes gosses seront des enfants heureux [... ]" - "Merci de ce tendre souvenir en l'honneur de Ste Denise. Que Dieu rende à celle qui porte ce doux nom le bonheur qu'elle donne à mes petits ! [... ]" - "Francette et Denyse sont deux amies généreuses, amies de mes gosses ! Merci à elles de les aimer, de répandre sur eux leur bonheur et Bonne Année ! [...]" ‎


‎Présidée par Yvonne Sarcey (1869-1950) l’œuvre dite des « Maison Claires » fut fondée le 8 juin 1917. Les enfants habitant en des lieux malsains et insalubres sont accueillis dans les Maisons Claires entre trois et douze mois ; on y récupère notamment les enfants des soldats pauvres morts pour la patrie. On peut lire sur chaque lettre la liste imprimée de 14 "Maisons" situées sur tout le territoire. Bon ensemble.‎

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