Un ouvrage de 215 pages, format 240 x 160 mm, broché couverture couleurs, illustré, publié en 1995, PUG, collection "La Pierre et l'Ecrit", bon état
Reference : LFA-126726711
Biographie du peintre dauphinois Jacques-André Treillard (1712-1794), fondateur de l'Ecole de dessin de Grenoble
Lettre de France, L'Art de Vivre à la Française
M. Olivier Auriol de Bussy
04 74 33 45 19
Vente par correspondance, lors de salons à l'extérieur ou au Château de Vallin lors de manifestations culturelles. Nous vous accueillerons notamment les 13, 14 et 15 décembre 2024 (de 13 h 30 à 17 h 30 h) à l'occasion de "Livres au Château", exposition-vente de plusieurs milliers d'ouvrages, organisée au Château de Vallin, demeure historique des XIVe et XVIIIe siècles, située à Saint Victor de Cessieu, proche de La Tour du Pin, en Isère. (entrée libre)
Presses Universitaires de Grenoble, 1995, in-8 br. (16,5 x 24), 213 p., coll. "La Pierre et l'Ecrit", préface de Marie-Félicie Perez, 24 planches h.-t. ill. n. et b. et coul., très bon état.
Cet ouvrage, tiré d'un travail de thèse, s’adresse à tous les Dauphinois curieux de leur passé et aux passionnés d’histoire. Des documents d'archives inédits permettent de reconstituer en partie la carrière et l'œuvre de Jacques-André Treillard, peintre graveur méconnu. Son itinéraire artistique nous conduit de Valence, sa ville natale où il travaille pour l’évêque monseigneur Million, à Lyon dans l’entourage de Germain Soufflot, et auprès des cours princières italiennes : Parme, Modène et Turin auxquelles il doit ses commandes les plus prestigieuses, celles du futur roi de Sardaigne, Victor-Amédée III, ou celles d’Elisabeth, duchesse de parme. Que ce soit dans l’impressionnant tableau Victor-Amédée, duc de Savoie et sa famille (Turin, Palais Royal) réattribué à l’artiste, dans ses portraits de notables ou dans ses Vues du Dauphiné, J-A. Treillard affirme une vision très personnelle qui trouve dans ses recherches cartographiques un prolongement singulier. A partir de 1763, installé à Grenoble, J-A. Treillard crée l’école publique et gratuite de dessin de Grenoble, projet ambitieux qu’il maintiendra jusqu’à la Révolution malgré le manque de soutien des élites culturelles et les dissensions entre les divers pouvoirs locaux. La liste de ses élèves – ils sont près de quatre cents (noble et artisans, militaires et ecclésiastiques, artistes et parlementaires) – contribue par sa richesses documentaire à affiner le regard porté sur la société grenobloise de la seconde moitié du XVIII° siècle. Par son fonctionnement et ses objectifs, l’école de dessin préfigure l’institution muséale et prépare ce terrain particulièrement favorable à la création, dans les premières années de la Révolution, du Musée de peinture et de sculpture de Grenoble. Voir le sommaire sur photos jointes.