Un ouvrage de 72 pages, format 215 x 350 mm, illustré, relié cartonnage couleurs, publié en 1990, Editions Grand Sud, collection "As de Cœur", bon état
Reference : LFA-126720880
Lettre de France, L'Art de Vivre à la Française
M. Olivier Auriol de Bussy
04 74 33 45 19
Vente par correspondance, lors de salons à l'extérieur ou au Château de Vallin lors de manifestations culturelles. Nous vous accueillerons notamment les 20, 21 et 22 juin 2025 (de 10 h à 18 h) à l'occasion de notre grande Foire aux Livres estivale, exposition-vente de plusieurs milliers d'ouvrages, organisée au Château de Vallin, demeure historique des XIVe et XVIIIe siècles, située à Saint Victor de Cessieu, proche de La Tour du Pin, en Isère. (entrée libre). Sans oublier notre braderie de plusieurs milliers de livres à 1 € sous chapiteaux !
Paris, s.d. (1946) in-4, 4 ff. anopisthographes dactylographiés. en feuilles sur papier pelure.
Copie du rapport interne précédant l'adoption de la loi de départementalisation du 19 mars 1946, érigeant en départements les quatre "vieilles colonies", issues du premier empire colonial français, à savoir la Guadeloupe, la Martinique, La Réunion et la Guyane. Elle était issue issue de trois propositions de lois différentes : la première, présentée par Léopold Bissol, concernait la Guadeloupe et la Martinique ; la deuxième, présentée par Gaston Monnerville, concernait la Guyane ; et la troisième, présentée par Raymond Vergès, concernait La Réunion. Notre rapport examine et corrige à son gré celui établi pour les parlementaires par Aimé Césaire (alors député de la Martinique), et il ne le fait qu'à la marge."Dans son principe, le classement comme départements français de la Martinique, de la Guadeloupe, de la Réunion et de la Guyane française, ne soulève aucune objection de la part du gouvernement. On ne peut être que très favorable à cette réforme". Pour le reste, le ministère ne soulève que des questions d'ordre pratique, portant notamment sur les délais nécessaires pour l'application de l'intégralité de la législation métropolitaine aux nouveaux départements. Ses corrections seront d'ailleurs intégrées au texte voté. - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT
Fort-de-France, Imprimerie officielle, s.d. (1947) in-8, 20 pp., quelques surlignements au crayon gras rouge, broché.
Deuxième session du Conseil général (institué en 1825) après la départementalisation de la Martinique (19 mars 1946) : il était présidé de 1946 à 1947 par l'avocat Georges Gratiant (1907-1992). - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT
Paris, L. Pelletier, an XII - 1804, in-8, [2] ff. n. ch., VIII pp., pp. 5-194, dérelié.
Unique édition de cette description de la Martinique, dont les informations remontent en fait au siècle précédent : c'est en effet entre 1769 et 1773 que Joseph Romanet du Caillaud (1748-1829), alors simple lieutenant, avait participé aux opérations dans l'île avec le Régiment de Périgord ; depuis, quelques années avaient passé, qui apparaissaient des siècles, même pour les Antilles, eu égard aux bouleversements suscités. C'est pourquoi sa préface suscite t-elle une légitime méfiance, lorsqu'il affirme que ses observations ont gardé tout leur intérêt dans la mesure où ces îles n'ont pas été touchées par la tourmente révolutionnaire, ce qui fut loin d'être le cas, même si la Martinique n'est pas la Guadeloupe. - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT
Paris, au bureau des Archives des hommes du jour [Imprimerie de Mme de Lacombe], s.d. (août 1849) in-8, titre, 16 pp., en feuilles.
Biographie du récent député de la Martinique à l'Assemblée nationale, le planteur béké François-Augustin Pécoul (1798-1858).Aucun exemplaire en soi au CCF (l'opuscule forme une livraison de la septième année des Archives des hommes du jour). - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT
Recueil officiel de la plus haute importance pour l’histoire de la Martinique et pour l’histoire du droit. Saint-Pierre, de l’Imprimerie de Pierre Richard, 1767. Relié à la suite: Supplément au code de la Martinique. Saint-Pierre, Pierre Richard, 1772. 2 parties reliées en 1 volume in-folio de (4) pp., XX, 552, viii, 152. Conservé dans son cartonnage de papier bleu marbré d’origine, tranches rouges. Défauts d’usage à la reliure. 313 x 197 mm.
Édition originale fort rare de cet « incunable » martiniquais. Sabin, 61263; Barbier, Dictionnaire des ouvrages anonymes, 623; L’Imprimerie hors l’Europe, p. 143; Dampierre, p. 198; Leclerc, Bibliotheca Americana, 1436. Recueil officiel de la plus haute importance pour l’histoire de la Martinique et pour l’histoire du droit. Ce Code fut rédigé par Jacques Petit de Viévigne, qui était conseiller honoraire au Conseil supérieur de la Martinique en 1786, sénéchal et juge de l’amirauté de Saint-Pierre de la Martinique. «Cet ouvrage a été conçu et rédigé suivant un plan méthodique, de manière à servir à l’administrateur et au juge. Pour l’histoire, on a fait une table des documents par ordre chronologique. Mais il est bon d’ajouter que le seul acte antérieur à 1664 contenu dans le «Code» est l’Edit de 1642 portant extension des privilèges concédés à la Compagnie des Isles de l’Amérique […]. C’est la réédition de 1807-1814 de cet ouvrage que l’on rencontre ordinairement, l’édition originale étant fort rare» (Dampierre). Il est divisé en 8 parties: la première contient les lois sur l’Administration générale, la seconde celles ayant trait à l’Eglise, la troisième à l’armée, la quatrième concernant les finances, la cinquième le commerce, la sixième la marine, la septième traitant de la justice et la dernière de la police. Le Supplément publié en 1772 est également de la plus grande rareté et se trouve rarement relie a la suite du code. La Martinique fut occupée en 1635 au nom de la France par Charles Lyénard et Jean Duplessis; Saint-Pierre fut créée en 1658 et Fort-de-France en 1672. Les anglais s’emparent de l’île le 13 février 1762; le traité de Versailles (1767) la rend à la France. Un décret de 1789 déclare les hommes de couleur égaux aux blancs, puis la Convention proclame la liberté des noirs. La guerre civile qui suit l’émancipation ruine les cultures et malgré la résistance de Rochambeau, les anglais s’emparent à nouveau de l’île en 1794. Un traité en novembre 1815 rattachait définitivement la Martinique à la France. C’est dans ce contexte mouvant qu’est édité le Code de la Martinique. Le premier volume paraît l’année même de la ratification du traité de Versailles. Le Code de la Martinique est la plus ancienne impression connue faite dans cette île. «L’imprimerie doit remonter à l’année 1729 en Martinique, à cette date le premier brevet d’imprimeur est accordé au sieur Devaux, libraire; mais on ne connaît aucune impression sortie de cet atelier. Ce n’est qu’en 1767 que nous pouvons citer un livre, qui, jusqu’à nouvelle découverte, est un incunable» (L’Imprimerie hors l’Europe). «Recueil important et fort rare pour l’histoire de la Martinique; c’est une des plus anciennes impressions faites dans cette île, quoique le premier brevet d’imprimeur ait été accordé à un sieur Devaux en 1729, on ne connaît aucun livre sorti des presses de cet imprimeur» (Leclerc). Il est intéressant de lire dans la préface d’une édition postérieure du Code, imprimée à Saint-Pierre en 1807-1814, que cette édition originale de 1767 était déjà devenue introuvable: «Considérant que le Recueil connu sous le nom de ‘Code de la Martinique’ est devenu tellement rare qu’on ne peut plus se le procurer à aucun prix; que cependant cette collection, la seule de son genre existante, est devenue indispensable pour le maniement des affaires, tant publiques que privées, dans cette colonie…». Intéressant exemplaire conservé dans son état d’origine, dans son cartonnage de papier bleu marbré, sans aucune restauration. Tiré à petit nombre à des milliers de kilomètres de la métropole, dans un climat peu propice à la conservation des livres, ce volume est parvenu jusqu’à nous dans sa stricte condition de l’époque. Provenance: cachet de la Bibliothèque du Château de Saint-Marcel (B. du R.) sur le titre.