Un ouvrage de 143 pages, format 120 x 175 mm, broché, publié en 1955, Editions Delmas, bon état
Reference : LFA-126717888
Introduction et notes de Jacques Levron
Lettre de France, L'Art de Vivre à la Française
M. Olivier Auriol de Bussy
04 74 33 45 19
Vente par correspondance, lors de salons à l'extérieur ou au Château de Vallin lors de manifestations culturelles. Nous vous accueillerons notamment les 13, 14 et 15 décembre 2024 (de 13 h 30 à 17 h 30 h) à l'occasion de "Livres au Château", exposition-vente de plusieurs milliers d'ouvrages, organisée au Château de Vallin, demeure historique des XIVe et XVIIIe siècles, située à Saint Victor de Cessieu, proche de La Tour du Pin, en Isère. (entrée libre)
Joachim du Bellay (1522-1560) est considéré «comme un des plus beaux ornements de son siècle, réputation qu’il justifie pleinement. Par sa sensibilité même, autant que par son pessimisme, Joachim du Bellay introduit dans la poésie française une source nouvelle d’inspiration». Les Regrets et autres Œuvres poétiques. Paris, Federic Morel, 1558. Petit in-4 de (4) ff., 46 ff. Réglé. Edition originale. - Le Premier Livre des Antiquitez de Rome, contenant une generale description de sa grandeur... Paris, Federic Morel, 1558. 13 ff. et (1) f. de privilège. Edition originale. - Discours au Roy sur la Treve de l’an MDLV. Paris, Federic Morel, 1559. (6) ff. Edition originale avec titre de relais. - Entreprise du Roy-Daulphin pour le tournoy, sous le nom des chevaliers advantureux. A la Royne, & aux Dames. Paris, Federic Morel, 1559. (14) ff. Edition originale avec titre de relais. - Tumulus Henrici Secundi Gallorum Regis Christianiss. Paris, Federic Morel, 1559. (14) ff. Edition originale. - Divers Jeux rustiques, et autres œuvres poetiques. Paris, Federic Morel, 1559. (76) ff. Le Privilège est du 17 janvier 1557. Première édition avec titre de relais. - Hymne au Roy sur la Prinse de Calais. Paris, Federic Morel, 1559. (6) ff. Edition originale avec titre de relais. - Epithalame sur le mariage de tres illustre prince Philibert Emanuel, duc de Savoye, et tres illustre princesse Marguerite de France, sœur unique du Roy, et duchesse de Berry. Paris, Federic Morel, 1559. (14) ff. Edition originale avec titre de relais. - Deux Livres de l’Enéide de Virgile, a scavoir le quatrieme, et sixieme, traduicts en vers françois par I. du Bellay Angevin. Paris, Vincent Sertenas, 1560. (73) ff., (1) f. Edition originale à la rarissime adresse de Vincent Sertenas. - Louange de la France et du Roy tres chrestien Henry II. Ensemble un discours sur la poésie, Au Roy. Paris, Vincent Sertenas, 1560. (8) ff. Edition originale à la rarissime adresse de Vincent Sertenas. - Elegie sur le trespas de feu Ioach. Du Bellay Ang. Par G. Aubert de Poictiers, Advocat en la Court de Parlement de Paris. Paris, Federic Morel, 1560. (6) ff., le dernier blanc. Ensemble onze éditions originales ou premières éditions reliées en 1 volume in-4, réglé; plein maroquin vert orné d’un décor doré à la fanfare de Hardy, l’un des illustres relieurs du Second Empire. 220 x 152 mm.
Formidable recueil réunissant en édition originale des œuvres littéraires capitales telles que Les Regrets ou Le Premier Livre des Antiquitez de Rome à des œuvres de Du Bellay d’une si grande rareté que Tchemerzine ne les a jamais vues: Louange de la France ou Deux Livres de l’Enéide chez Vincent Sertenas. Quant à l’Epithalame de 1559, Pierre Berès écrivait il y a bien longtemps que cette originale n’était connue qu’à deux exemplaires. Joachim du Bellay (1522-1560) appartenait à l’illustre famille qui, outre plusieurs capitaines, diplomates et mémorialistes, donna, en ce même XVIe siècle: Guillaume du Bellay, sire de Langey, homme de guerre, diplomate et historien; le cardinal Jean du Bellay né en 1492, mort le 16 février 1560, ambassadeur et humaniste, l’un des patrons du Collège de France; et leur frère Martin, lieutenant général de la Normandie, mort à Glatigny en 1559, oncles tous trois de Joachim. Vers 1546, le jeune Joachim étudia le droit à Poitiers. Là, il se lia avec l’humaniste Muret et avec quelques poètes latins et français, comme Jean de La Péruse, Salmon Macrin, etc. Mais la rencontre de Jacques Peletier en 1546, celle de Ronsard en 1547 comptèrent davantage dans l’éveil de sa vocation poétique. Il alla avec le dernier se mettre, à Paris, sous la direction de Dorat, principal du collège de Coqueret. Dans ce collège, à vrai dire assez obscur, il eut la joie de découvrir de jeunes gentilshommes qui, négligeant la Cour où leur naissance leur aurait permis de briller, se consacraient avec passion à l’étude des Anciens et surtout des Italiens. Autour de Ronsard, ils s’imposaient la tâche de préparer une révolution poétique. Son œuvre poétique, comme son existence se partage entre deux époques, que sépare l’une de l’autre le séjour à Rome de 1553 à 1557, dont il semble être revenu transformé. Comme l’a souligné G. Gadoffre,«le dépaysement, le contact avec une société cosmopolite et une administration internationale, le tête-à-tête avec l’Histoire, avec une Antiquité autre que celle des livres, tout a contribué à remettre en question un certain nombre d’assurances et de comportements acquis». Le jeune poète de 1549 appelait à la création d’une grande littérature nationale et justifiait les rêves d’une translatio imperii au profit de la monarchie française par un éloge de la France, éloquent et emporté comme il sied à une péroraison, dans lequel culminait la Deffence. L’auteur mûri de 1558-1559 avait pris conscience d’un large horizon européen, sa réflexion politique, moins approximative, s’ancrait dans la considération des «quatre estats du Royaume de France», et il avait trouvé sa voix – ou plutôt ses voix, car il en cultiva plus d’une. En dépit d’une santé fragile et de déceptions qui semblent avoir souvent été son lot, Du Bellay a constamment fait preuve d’énergie. En une dizaine d’années à peine, il a composé, en français et en latin, une œuvre poétique abondante et diversifiée, constamment novatrice: il a été l’auteur du premier manifeste littéraire des lettres françaises, du premier recueil de sonnets amoureux français, du premier recueil d’odes lyriques, le traducteur génial de Virgile; il a élargi de façon décisive le registre du sonnet dans les Antiquités et dans les Regrets, il s’est fait l’un des meilleurs poètes néolatins d’Europe, puis s’est métamorphosé enfin en poète politique de tout premier plan. Il ne fut pas que le brillant second de la Pléiade, dans l’ombre de Ronsard; il fut l’un des plus grands poètes français, l’un des plus novateurs. Du Bellay fut, lui aussi, autrement que Ronsard, ce poète qu’appelait en 1549 la Deffence et illustration, « qui me fera indigner, apayser, ejouyr, douloir, aymer, hayr, admirer, etonner, bref, qui tiendra la bride de mes affections, me tournant ça & la à son plaisir». Admirable prosateur, d’une souplesse sans égale en son temps, poète aux styles divers en latin et en français, il n’en possède pas moins un timbre reconnaissable entre tous, une vivacité du phrasé, une netteté de la diction, qui confèrent à son œuvre une unité incontestable. Si certains de ses poèmes, notamment dans Les Regrets, ont constamment trouvé des lecteurs, non sans malentendu parfois, et si, sans cesse repris dans les anthologies et proposés à l’admiration par l’école, ils hantent les mémoires, Du Bellay reste, selon la formule de G. Gadoffre, «un écrivain en partie méconnu». Du Bellay est considéré comme un des plus beaux ornements de son siècle, réputation qu’il justifie pleinement. «S’il est loin d’avoir la puissance de Ronsard, et, disons, sa richesse et sa variété, Du Bellay paraît plus spontané dans l’expression des sentiments. Par sa sensibilité, Joachim du Bellay introduit dans la poésie française une source nouvelle d’inspiration.» Superbe exemplaire, entièrement réglé, pur et à grandes marges, provenant de la bibliothèque B. Delessert (1912, n°221) et Pierre Louys (1930, n°179).
1958 1958. Joachim du Bellay - Les Regrets Suivis Des Antiquites De Rome / Bibliothèque Cluny 1958
Bon état
Éditions J'ai lu 1995 1995. Catherine Allégret - Les souvenirs et les regrets aussi. /J'ai Lu 1995
Bon état
[Schlesinger] - SCRIBE ; ROMAGNESI ; ROGER, Joseph ; CARAFA ; PANSERON
Reference : 27432
(1822)
1 vol. in-4 reliure de l'époque demi-chevrette verte, circa 1820-1830, Schlesinger et alii, contient : J. Roger : Les regrets de Chactas au tombeau d'Atala. Paroles de Mr. W... C... Nocturne en forme de scène mis en musique avec accompagnement de Piano dédié à Mr. F. Falconet de Naples, par J. Roger [ Suivi de : ] La Muette de Portici, Opéra en 3 actes, Paroles de MM. Scribe & Germain Delavigne, Musique de D.F.E. Auber avec accompagnement de Piano ou Harpe. n° 10, 14, 5, 15 [ Suivi de :] Le Comte Ory, Opéra en deux actes, Paroles de MM. Scribe et Poirson, Musique de G. Rossini. N°3, 10, 9 [ Suivi de : ] Les Deux Nuits. Opéra comique. Air chanté par Mr. Chollet, Paroles de MM. Bouilly et Scribe, musique de Mr. A. Boieldieu N° 4, 6, 7, 10, 14, 15, 11, 2 [ Suivi de : ] La Fête du Village voisin, air chanté par Martin, paroles de Mr. Sewrin, musique de Boieldieu n° 5 [ Suivi de : ] Le Barbier de Séville Opéra en grande partition avec texte italien et français, Paroles de M. Castil-Blaze, musique de Rossini n° 2 [ Suivi de : ] Masaniello ou le Pécheur Napolitain. Paroles de Moreau et Lafortelle, musique de Carafa n° 9, 1, 5, 4 [ Suivi de : ] Le Colporteur, Opéra comique en 3 actes, paroles de Mr. Planard, musique de Mr. G. Onslow, n° 11 [ Suivi de : ] La Nouvelle somnambule, vaudeville en trois actes, paroles de Mr. Théaulon, romance chantée par Mr. Lafont, mis en musique par A. Rogat, n° 294 [ Suivi de : ] Romance de la Nouvelle Somnambule chantée par Mlle J. Colon au Théâtre du Vaudeville, paroles de Mr. Theaulon, musique composée et dédiée à Mademoiselle Jenny Colon, par J. Doche n° 293 [ Suivi de : ] Te faut-il plus ? Te faut-il moins ? Romance de Mr. le Cte Jules de Rességuier, mise en musique par A. Romagnesi [ Suivi de : ] Ouvrez-moi ? Chansonnette Paroles de M. Eugène Scribe, musique de F. E. Auber [ Suivi de : ] Le tems, le plaisir et la peine, chansonnette de Mr. Justin-Gensoul, mise en musique par A. Romagnesi [ Suivi de : ] Il est Parti, Romance de M. Charles Hebert, par Achille Hebert [ Suivi de : ] Les Fruits de l'Education, chansonnette de Mr. H. T. Poisson, musique d'Edouard Bruguière [ Suivi de : ] Monsieur Botte. Vaudeville. Ronde du milicien chantée par Mlle Flore, paroles de Mm. Dupeuty et de Villeneuve, musique d'A. Adam [ Suivi de :] Les Aveux de Lucette. Chansonnette de Mr. Edouard L., mis en musique avec accompagnement de Piano par Mlle Anaïs Roger [ Suivi de : ] L'Ermite. Chansonnette. Paroles de Mr. Vaissière, mise en musique par Joseph Roger [ Suivi de : ] La Mère et l'Amant, chansonnette de Mr. Justin-Gensoul, mise en musique par A. Romagnesi [ Suivi de : ] Dans l'ombre de la nuit. Chansonnette Paroles d'E. L. Mise en musique par Anaïs Roger [ Suivi de : ] Qui vous a vu doit vous aimer toujours. Romance. Paroles de Mr. Musique d'Auguste Panseron
Très intéressant recueil de partitions publié sous la Restauration, contenant notamment bon nombre de titres lithographiés tout à fait typiques. On remarquera notamment "Les regrets de Chactas au tombeau d'Atala" ou "Romance de la Nouvelle Somnambule chantée par Mlle J. Colon" (lith. de H. Monnier) et "Ouvrez-moi ? Chansonnette Paroles de M. Eugène Scribe". Etat très satisfaisant (accroc à 2 ff. sans mq., rel. frottée en dos et coins, bon état par ailleurs).
[Imprimerie de J.-A. Quillot] - Comité Central Républicain ; BAZE ; BERARD
Reference : 33946
(1848)
1 brochure in-8, Imprimerie de J.-A. Quillot, Agen, s.d. (circa 1848), 7 pp.Rappel du titre complet : Comité Central Républicain. [ Discours du Candidat Bérard, commissaire du gouvernement et candidat républicain en 1848 ] ... "Je vous quittai il y a onze ans pour aller à Paris et me préparer à l'école Polytechnique. J'étais pauvre, mes ressources n'étaient pas suffisantes. Mes études en souffrirent. Le dégoût me prit. Aux événements de1840, après la signature du traité du 14 juillet, des menaces de colation étrangères vinrent réveiller la France. Je m'engageai comme soldat ! La guerre ne se fit pas. Grâce à l'amitié de mon colonel, je pus reprendre mes études mathématiques et je fus admis à l'Ecole au nombre des premiers. Messieurs, cette grande Ecole est encore au-dessus de sa réputation patriotique. Avec quel bonheur je trouvai là la vieille tradition républicaine de 94, le culte saint de la patrie, un amour passionné de la gloire ; aussi protestâmes-nous toujours de nos paroles et de nos bourses contre le lâche abandon des Marquises, contre l'infâmie Pritchard et contre cette pensée impie qui ruinait la France en la déshonorant. A la mort du vénérable Jacques Laffitte, je fus désigné par mes camarades pour être, sur sa tombe, l'interprète de leurs regrets."... "La Révolution de Février me trouve à Paris, un fusil sur l'épaule, et trop heureux ne n'avoir pas à m'en servir"... "Messieurs, la Révolution a fait presque tous mes amis hauts et puissants" ... "En matière d'industrie et de commerce, je suis pour la liberté, la libre concurrence, la libre association, les transactions libres." ..."Je suis de ceux qui ne mettent jamais leur drapeau dans leur poche. ... Vous savez par quel louable motif le gouvernement provisoire a créé des ateliers nationaux. Tout cela est bien... mais il ne faut avancer qu'avec beaucoup de prudence dans cette voir semée d'écueils. Si l'Etat se fesait ainsi le banquier de tout le monde, il arriverait bientpot que personne ne voudrait être le banquier de l'Etat ; et que deviendrait alors le crédit de la France, et ses finances, et sa politique ?" ... "Savez-vous ce que nous doit la France nouvelle ? Elle nous doit des institutions républicains à la fois fermes, conciliantes et modérées. " ... "Elle doit décimer ces légions de fonctionnaires parasites dont le nombre allait absorbant de jour en jour la sève si riche de notre pays". ... "Citoyens, si j'étais votre mandataire, j'irais m'asseoir avec M. Baze sur les bancs des députés qui prendront pour devise ces trois mots : République, Ordre, Liberté".
Etat très satisfaisant. Très intéressante brochure politique : "Je vous quittai il y a onze ans pour aller à Paris et me préparer à l'école Polytechnique. J'étais pauvre, mes ressources n'étaient pas suffisantes. Mes études en souffrirent. Le dégoût me prit. Aux événements de1840, après la signature du traité du 14 juillet, des menaces de colation étrangères vinrent réveiller la France. Je m'engageai comme soldat ! La guerre ne se fit pas. Grâce à l'amitié de mon colonel, je pus reprendre mes études mathématiques et je fus admis à l'Ecole au nombre des premiers. Messieurs, cette grande Ecole est encore au-dessus de sa réputation patriotique. Avec quel bonheur je trouvai là la vieille tradition républicaine de 94, le culte saint de la patrie, un amour passionné de la gloire ; aussi protestâmes-nous toujours de nos paroles et de nos bourses contre le lâche abandon des Marquises, contre l'infâmie Pritchard et contre cette pensée impie qui ruinait la France en la déshonorant. A la mort du vénérable Jacques Laffitte, je fus désigné par mes camarades pour être, sur sa tombe, l'interprète de leurs regrets."... "La Révolution de Février me trouve à Paris, un fusil sur l'épaule, et trop heureux ne n'avoir pas à m'en servir"... "Messieurs, la Révolution a fait presque tous mes amis hauts et puissants" ... "En matière d'industrie et de commerce, je suis pour la liberté, la libre concurrence, la libre association, les transactions libres." ..."Je suis de ceux qui ne mettent jamais leur drapeau dans leur poche. ... Vous savez par quel louable motif le gouvernement provisoire a créé des ateliers nationaux. Tout cela est bien... mais il ne faut avancer qu'avec beaucoup de prudence dans cette voir semée d'écueils. Si l'Etat se fesait ainsi le banquier de tout le monde, il arriverait bientpot que personne ne voudrait être le banquier de l'Etat ; et que deviendrait alors le crédit de la France, et ses finances, et sa politique ?" ... "Savez-vous ce que nous doit la France nouvelle ? Elle nous doit des institutions républicains à la fois fermes, conciliantes et modérées. " ... "Elle doit décimer ces légions de fonctionnaires parasites dont le nombre allait absorbant de jour en jour la sève si riche de notre pays". ... "Citoyens, si j'étais votre mandataire, j'irais m'asseoir avec M. Baze sur les bancs des députés qui prendront pour devise ces trois mots : République, Ordre, Liberté".