Un ouvrage de 128 pages, format 125 x 190 mm, illustré, broché, publié en 2000, Editions J.P. Gisserot, bon état
Reference : LFA-126716827
Biographie d'Hector Berlioz (1803-1869)
Lettre de France, L'Art de Vivre à la Française
M. Olivier Auriol de Bussy
04 74 33 45 19
Vente par correspondance, lors de salons à l'extérieur ou au Château de Vallin lors de manifestations culturelles. Nous vous accueillerons notamment les 13, 14 et 15 décembre 2024 (de 13 h 30 à 17 h 30 h) à l'occasion de "Livres au Château", exposition-vente de plusieurs milliers d'ouvrages, organisée au Château de Vallin, demeure historique des XIVe et XVIIIe siècles, située à Saint Victor de Cessieu, proche de La Tour du Pin, en Isère. (entrée libre)
PIERRE LAFFITE ET CIE. Mars 1908. In-Folio. En feuillets. Bon état, Couv. convenable, Dos satisfaisant, Intérieur frais. Paginé de 34 à 47 pages de partitions. Nombreuses photographies en noir et blanc dans le format texte et hors texte. Photographie d'Hector Berlioz vers 1830 en noir et blanc sur le premier plat. Quelques marques de crayon de couleur.. . . . Classification Dewey : 780.26-Partitions
Chronique du mois + Ode à Berlioz + L'influence de Berlioz sur la musique contemporaine + La damnation de Faust + Berlioz, héros romantique + L'oeuvre dramatique de Berlioz + Berlioz symphoniste + Les troyens + Berlioz anecdotique + Berlioz littérateur + Le concours de Ténors organisé par Musica et Comoedia + La réouverture de l'opéra. Classification Dewey : 780.26-Partitions
BERLIOZ (Hector). LETTRE AUTOGRAPHE SIGNÉE ("Hector Berlioz") À SA SŒUR NANCI BERLIOZ. Paris, 13 décembre 1821. 3 p. 1/4, adresse autographe sur la quatrième page. Sous chemise. Nous modifions quelque peu l’orthographe (mais pas intégralement). Déchirure centrale restaurée, quelques manques rétablis entre crochets dans la transcription ci-dessous. Exceptionelle lettre intime et musicale, écrite à dix-huit ans, l’une des toutes premières connues — et la première conservée adressée à un membre de sa famille. Elle contient notamment un saisissant et remarquable récit d’une représentation d’Iphigénie en Tauride de Gluck, d’une importance considérable pour le jeune compositeur. "Correspondance générale", édition de Pierre Citron, tome I, lettre 10, page 34. À propos de cette lettre, l'éditeur précise : "Toutes les lettres antérieures de Berlioz à sa famille ont disparu." Dans la "Correspondance générale", ordonnée chronologiquement, la lettre 1 est du père de Berlioz, la lettre 2 est mentionnée mais décrite comme détruite, et l'existence des lettres 6, 7, 8 et 9 est déduite du texte de notre lettre, mais elles n'ont pas été retrouvées. Dans le volume de suppléments Correspondance générale, VIII (Flammarion, 2003), aucune lettre datée ou datable n’est antérieure au 10 juin 1824. Dans le second volume de suppléments à la correspondance de Berlioz, "Nouvelles lettres de Berlioz, de sa famille, de ses contemporains" (Actes Sud / Palazzetto Bru Zane, 2016), la première lettre de Berlioz est datée du 24 juillet 1823.
H. Welter. 1903. In-4. En feuillets. Etat d'usage, Couv. convenable, Dos satisfaisant, Intérieur acceptable. Paginé de 400 à 448 - quelques partitions de musique dans le texte et quelques illustrations en noir et blanc hors texte.. . . . Classification Dewey : 70.49-Presse illustrée, magazines, revues
Sommaire : Hector Berlioz (Jules Combarieu) - Documents biographiques sur Hector Berlioz, Une lettre inédite du compositeur à Gasperini (A. Lascoux) - A propos d'Hector Berlioz, quatre lettres inédites - Henriette Smithson, une idylle tragique racontée par les documents - Anecdotes sur Berlioz racontées par Stephen Heller (I) et M. Camille Saint-Saëns (2) - Les idées de Berlioz sur la musique, Sa profession de foi - Berlioz critique et écrivain, à propos de deux publications récentes - Notes bibliographiques sur Berlioz Classification Dewey : 70.49-Presse illustrée, magazines, revues
Mai 1864 Berlioz, en habitué du festival de Bade [il y avait créé son opéra Béatrice et Bénédict], organisé tous les ans par Edouard Bénazet, annonce à David Hermann Engel, la suppression du rendez-vous musical allemand :...M. Bénazet est venu passer quelques jours à Paris, et la saison de Bade est supprimée. Il m'a dit de suspendre tous mes préparatifs ; il n'y aura pas de festival. J'avais déjà parlé de vous et vous étiez adopté. Si cela se raccommode, je vous le ferai savoir.. Il ajoute, sans espoir ...Mais, ...Bellum ruit... Il nous manquait cela....Dans ses Mémoires, au chapitre 59, Berlioz écrivit : « M. Bénazet, le directeur des jeux, m'a engagé plusieurs fois à venir organiser et diriger le festival annuel de Bade, en mettant à ma disposition pour exécuter mes œuvres, tout ce que je pouvais demander. Sa générosité, en pareil cas, a dépassé de beaucoup ce qu'ont jamais fait pour moi les souverains de l'Europe dont j'ai le plus à me louer », puis dans une lettre à sa sœur Adèle, datée du 11 mars 1858 (Corr. Générale, n° 2283) : « À Bade c'est différent; on y gagne de l'argent, et on y fait de bonne musique, et on y trouve une foule de gens d'esprit, et on y parle français »..BERLIOZ ET LE FESTIVAL DE BADE EN ALLEMAGNE : Bade tient une place de choix dans la longue histoire des rapports entre Berlioz et l'Allemagne : nulle autre ville allemande ne sera visitée avec une telle fréquence. De 1853 à 1863 le compositeur français se rendra à Bade plus d'une dizaine de fois et y retournera chaque année à partir de 1856. Ce qui l'amenait à Bade : les Bénazet : le père Jacques Bénazet (mort en 1848), puis le fils Édouard Bénazet (1801-1867) qui prit la succession de son père à la direction du casino de Bade. Édouard Bénazet, qui a étudié au Conservatoire de Paris, était un homme cultivé qui entretenait de nombreuses connaissances dans le monde des arts. L'ambition de Bénazet était de rehausser la petite ville thermale au rang de centre artistique qui attirerait l'élite de la société européenne.Dans les années 1850, Bénazet s'emploie à réaliser son projet ; il créée de nouvelles salles de jeux, un grand champ de course à Iffezheim; un nouveau théâtre qui ouvre ses portes avec l'opéra de Berlioz « Béatrice et Bénédict » en 1862 (d'après la pièce de Shalespeare "Beaucoup de bruit pour rien"). Mais, Bénazet, se désintéresse peu à peu de Bade. Dans une lettre à Camille Pal, Berlioz livre sa crainte...de perdre 2000 f de rente, par cessation de mon engagement annuel pour Bade, la suppression des jeux est toujours annoncée et dès lors plus de musique. En outre, Bénazet paraît décidé à ne plus donner de festival... David Hermann Engel avait tenu l'harmonium au festival de Bade en 1859.Correspondance générale d'Hector Berlioz (P. Citron - Mac Donald, Flammarion 2001), Vol. VII, N° 2859.
13,5 x 21,5 1867 "Chère Madame Fornier, Je suis bien chagrin, je vais partir pour Pétersbourg mardi prochain (12) et je n'ai point de vos nouvelles !!.. ne me laissez pas m'en aller ainsi. Deux lignes seulement pour me dire comment vous vous trouvez et je vous serai bien reconnaissant. Voyez, je vous donne l'exemple du laconisme. Je vous écrirai plus tard de St Pétersbourg quand je serai au milieu de mes grandes et pénibles affaires musicales. Votre tout dévoué". [signature] H. Berlioz. Estelle Fornier (née Duboeuf) a été pour Berlioz l'amour de sa vie, mais un amour d'enfance inaccompli. Il l'avait rencontré en 1815 à Meylan (Isère), alors qu'il passe l'été chez son grand-père maternel. Il la reverra à Lyon 49 ans plus tard en 1864, puis à Genève en 1865, où Mme Fornier s'est installée. Berlioz a 62 ans. Elle refusera sa proposition de mariage. Une relation amicale s'installe nourrie d'une correspondance régulière. Berlioz a fait deux voyages en Russie, le premier en 1847, le second en hiver 1867-1868. Il est arrivé à St Pétersbourg le 17 novembre et logera au Palais Mikhailovski. Il repartira, éreinté selon sa correspondance, le 13 décembre 1868 après avoir donné six concerts dont deux à Moscou. La lettre, écrite sur papier de deuil, a été placée dans une enveloppe blanche (11 x 7) timbrée avec la marque PD (Payé Destination) adressée à "Madame Estelle Fornier, 10 quai des eaux-vives, Genève (Suisse). Or la marque postale indique le mois d'avril (année illisible). L'écriture de l'enveloppe est bien celle de Berlioz, mais il apparait que la lettre de novembre 1867 ait été placée dans une enveloppe antérieure. Par ailleurs, on sait que Mme Fornier a quitté Genève pour Paris en avril 1867, deux ans avant la mort de Berlioz. Très bon état. PHOTOS NUMERIQUES DISPONIBLES PAR EMAIL SUR SIMPLE DEMANDE-DIGITAL PHOTOGRAPS MAY BE AVAILABLE ON REQUEST