Un ouvrage de 391 pages, format 145 x 225 mm, broché couverture couleurs, publié en 1981, Olivier Orban, bon état
Reference : LFA-126715342
Biographie du roi Charles VII (1403-1461)
Lettre de France, L'Art de Vivre à la Française
M. Olivier Auriol de Bussy
04 74 33 45 19
Vente par correspondance, lors de salons à l'extérieur ou au Château de Vallin lors de manifestations culturelles. Nous vous accueillerons notamment les 13, 14 et 15 décembre 2024 (de 13 h 30 à 17 h 30 h) à l'occasion de "Livres au Château", exposition-vente de plusieurs milliers d'ouvrages, organisée au Château de Vallin, demeure historique des XIVe et XVIIIe siècles, située à Saint Victor de Cessieu, proche de La Tour du Pin, en Isère. (entrée libre)
Paris, Jonquières, 1929, in-8, 359pp, broché, Très bel exemplaire 359pp
Superbe exemplaire à marges immenses. Paris, François Regnault, 1528. Petit in-folio gothique de LXXX feuillets à longues lignes, titre compris en rouge et noir. Plein maroquin rouge janséniste, dos à nerfs, double filet or sur les coupes, roulette intérieure dorée, tranches dorées sur marbrures. Reliure signée de Trautz-Bauzonnet. 256 x 188 mm.
Édition originale littéraire et historique fort rare relatant avec brio l’épopée de Jeanne d’Arc, le règne du roi Charles VII (1403-1461), les troubles occasionnés par la guerre de cent ans et la victoire finale. «Le volume que nous venons de décrire est l’édition originale de la Chronique de Charles VII. Cet ouvrage qui, dans la plupart des manuscrits, ne porte aucun nom d’auteur, était alors, on ne sait trop pourquoi, attribué à Alain Chartier. Le nom du poète figure de nouveau sur la réimpression de Nevers, Pierre Roussin, 1594, in-4; enfin André Du Chesne ne manqua pas d’insérer la chronique dans son édition des Œuvres de maistre Alain Chartier, 1617. Plus tard, le manuscrit de Bigot, aujourd’hui conservé à la Bibliothèque nationale (fr. 2860), permit à Du Chesne de corriger son erreur et lui révéla le nom de l’auteur, Gilles Le Bouvier, dit Berry, roi d’armes de France. Voy. l’excellent article publié par M. Vallet de Viriville dans la Nouvelle Biographie générale, XXX, 113-118» (Catalogue James de Rotschild, II, 2099). L’auteur commence sa chronique en l’an 1402, année où naquit Charles VII. Ce prince devient à partir de 1417 le point central du récit. Le chroniqueur nous brosse un tableau minutieux et vivant du règne et termine son récit à la mort du Roi le 22 juillet 1461. «Lors de la tragédie du pont de Montereau (1419), Charles VII publia des manifestes pour se disculper du meurtre de Jean sans Peur, accompli en sa présence; mais il n’en demeura pas moins chargé de la solidarité de cette sanglante représaille. Sa mère, l’indigne Isabeau de Bavière, le poursuivit de sa haine et contribua à la conclusion du traité de Troyes, par lequel il était exclu du trône au profit du roi d’Angleterre. A la mort de son père, il se fit couronner à Poitiers, pendant que le duc de Bedford, maître de Paris et d’une partie du royaume, prenait les rênes du gouvernement au nom de son neveu Henri IV, encore en bas âge. Les Anglais poursuivirent le cours de leurs succès, et les troupes de Charles VII perdirent successivement les batailles de Crevant (1423) et de Verneuil (1424). Déjà maîtres des trois quarts du royaume, les Anglais vinrent mettre le siège devant Orléans, et bientôt la funeste journée des Harengs (1429) vint porter le découragement parmi les derniers champions de l’indépendance nationale. C’est à ce moment qu’une jeune paysanne, exaltée par les misères et les douleurs de la patrie se présenta au roi en affirmant qu’elle avait reçu du ciel la mission de sauver la France, enflamma la nation et l’armée de l’enthousiasme patriotique et religieux dont elle était dévorée, et après une suite de succès extraordinaires, fit lever le siège d’Orléans et conduisit le roi à Reims, où l’onction sacrée lui donna aux yeux des peuples le prestige de la légitimité (1430). Quelques seigneurs puissants se rallièrent à Charles, et le duc de Bourgogne lui-même, brouillé avec les Anglais, se réconcilia solennellement avec lui par le traité d’Arras (1435). L’année suivante, Paris affranchi rouvrait ses portes au roi de France. Ce prince indolent et efféminé saisit d’une main ferme les rênes du gouvernement, s’occupa avec activité et persévérance à réparer les maux du pays, réforma son armée, dont les brigandages désolaient ses provinces, réorganisa les finances délabrées, montra le plus grand courage aux sièges de Montereau (1437) et de Pontoise (1442), et obtint enfin une trêve honorable (1444), qu’il sut employer à relever la France épuisée. Pendant cette période réparatrice, les cités sortirent de leurs décombres, les campagnes furent rendues à l’agriculture, les villes au commerce et à l’industrie, l’armée devint permanente et fut l’égide du pays au lieu d’être l’effroi des populations, les finances prospérèrent, et, sous l’influence de Jacques Cœur, le Colbert du XVe siècle, le commerce maritime fut créé et la prospérité publique se développa avec cette énergie créatrice qui suit les grandes calamités. Lorsque les Anglais, par une inspiration malheureuse, rompirent la trêve en 1448, ils trouvèrent une nation forte, unie et compacte, et n’essuyèrent plus que des revers. En moins d’un an, la Normandie était entièrement reconquise: en 1453, la Guyenne redevint définitivement française.» L’édition comporte un titre en rouge et noir avec belle initiale historiée sous laquelle figure la marque «à l’éléphant» de François Regnault. Sur le second feuillet un bois, représentant un docteur enseignant à ses disciples, précède le prologue. Le verso de ce même feuillet contient le portrait gravé sur bois du roi, surmonté de la devise «Espoir en dieu», et le commencement de la chronique. Le texte orné de nombreuses initiales décorées est accompagné de sommaires imprimés en manchettes. Né à Bourges en 1386, l’auteur, Gilles le Bouvier fut introduit à la cour à l’âge de 16 ans sous le patronage de Jean, duc de Berry; il obtint de Charles vii, alors régent, l’office de héraut d’armes en 1420; il fut créé roi d’armes du pays et Marche de Berry le 25 décembre 1420. A plusieurs reprises dans l’histoire du règne de Charles vii, G. le Bouvier prend part aux opérations importantes, tant sur le plan diplomatique que militaire. C’est ainsi qu’il pénètre à la tête de la Maison du Roi lors de l’entrée solennelle de Charlesvii à Paris le 8 novembre 1437. Les beaux exemplaires de cette édition originale littéraire et historique ont de tout temps suscite de fortes enchères. Le supplément de Brunet cite ainsi, dans les années 1870, les 920 F or atteints par l’exemplaire Potier (apparemment le présent exemplaire) relié en maroquin de Trautz; à titre comparatif aux mêmes ventes Potier et Benzon, l’édition originale des Essais de Montaigne imprimée à «Bourdeaux en 1580» atteignait 1420 F or en veau ancien. Superbe exemplaire à marges immenses (hauteur 256 mm, contre 239 mm pour l’exemplaire du marquis de Serrant relié en veau du XVIIe siècle). Références: Tchemerzine ii, 335; Brunet I, 1816; Cat. James de Rothschild, II, 2099; Institut de France, manuscrit Godefroy 242.
Paris - idem De l'Imprimerie royale - idem 1661 - 1684 2 vol. in-f° (383 x 257 mm), [13] ff. - 907 pp. - [5] ff. et [8] ff - 759 pp., veau moucheté, dos à 6 nerfs orné, roulette sur les coupes, tranches mouchetées de brun et de rouge (reliure de l'époque)
Deux volumes in-folio d'historiographie riche pour le premier en détails sur Jeanne d'Arc Réunion de deux volumes reliés à l'identique, premières éditions collectives de documents historiographiques d'époque réalisées sous la direction de Denis Godefroy (1615-1681), conseiller de Louis XIV et historiographe de France. Le premier ouvrage réunit de précieux documents d'époque sur le règne de Charles VII (1422-1461), à savoir les textes des historiens Jean Chartier (historiographe officiel de Charles VII), Mathieu d'Escouchy (ou de Coucy) et Gilles le Bouvier (ou Jacques le Bouvier, dit le « Héraut Berry »). Le tout est enrichi de nombreuses pièces anonymes dont certaines étaient alors inédites, en particulier la chronique dite « de la pucelle », riche en détails sur Jeanne d'Arc, dont l'attribution suscitera de nombreux débats. Il est illustré de 5 portraits dont 4 (Charles VII, Jean d'Orléans, Jacques Coeur et Jean Bureau) sont gravés par Grigon et un (Etienne Chevalier) par Langot. Le second ouvrage, publié après la mort de Denis Godefroy, réunit les travaux de Guillaume de Jaligny et André de la Vigne sur le règne de Charles VIII (1483-1498). Il est lui aussi augmenté de nombreux documents de l'époque dont certains sont inédits. PROVENANCE : Frédéric Rossel, ex-libris gravé armorié contrecollé aux contreplats supérieurs (XIXe siècle). Lettrines colorées anciennement en rouge. Quelques pâles rousseurs, quelques feuillets brunis. Coins frottés. Charles VII : Manque à la coiffe de queue. Quelques pâles mouillures marginales, quelques notes au crayon en début d'ouvrage. Charles VIII : Petit manque en tête au mors supérieur.
<p data-mce-fragment="1"><em data-mce-fragment="1"><strong data-mce-fragment="1">Catalogue de l'exposition Les arts en France sous Charles VII (1422-1461), présentée au Musée de Cluny, Paris (12 mars - 16 juin 2024).</strong></em></p><p data-mce-fragment="1">Le catalogue met en lumière l'extraordinaire renouveau artistique durant le règne de Charles VII (1422-1461), roi indissociable de l'épopée de Jeanne d'Arc.</p><p data-mce-fragment="1">À partir des années 1420, pendant la guerre de Cent Ans, le royaume de France connaît de profondes mutations politiques et artistiques. Dans le nord du royaume, occupé par les Anglais et les Bourguignons, de multiples foyers artistiques émergent.</p><p data-mce-fragment="1">Quand le dauphin Charles parvient à reconquérir son trône, puis son royaume, les conditions d’un renouveau sont réunies. De grands commanditaires, comme Jacques Cœur, font appel à une nouvelle génération d’artistes. Ces derniers se convertissent au réalisme à la flamande, qualifié d’ars nova, en plein essor notamment avec Jan van Eyck, tandis qu’à travers l’influence italienne, ils s’imprègnent de l’héritage antique développé par des artistes comme Filippo Brunelleschi, Donatello ou Giovanni Bellini.<br data-mce-fragment="1"><br data-mce-fragment="1">L'exposition et son catalogue, montrent toute la diversité de la production artistique pendant cette période, à travers de prestigieux manuscrits enluminés, peintures, sculptures, pièces d'orfèvrerie, vitraux et tapisseries.</p><p data-mce-fragment="1">Des œuvres exceptionnelles y figurent, comme le dais de Charles VII (tapisserie, musée du Louvre), le manuscrit des Grandes Heures de Rohan (BNF), le tableau de l'Annonciation d'Aix (Aix-en-Provence) par Barthélémy d'Eyck, peintre du duc René d'Anjou qui enlumine son Livre des tournois (BNF) ou le gisant d'albâtre d'Agnès Sorel (Ville de Loches).<br data-mce-fragment="1"><br data-mce-fragment="1">Une section est dévolue à Jean Fouquet, l'un des plus grands peintres français du 15e siècle. Enlumineur de génie, il est l'auteur du célèbre portrait peint sur bois de Charles VII.</p> Paris, 2024 Réunion des Musées Nationaux 320p., nombreuses illustrations, relié, cartonnage éditeur 21,8 X 28,5
Neuf
1979 Paris, Klincksieck, 1979. Un volume in-8 broché, xliv, 541 pages. Petit accroc au dos sans gravité, sinon bel état.
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