Un ouvrage de 223 pages, format 145 x 210 mm, illustré, broché couverture couleurs rempliée, publié en 1957, Imprimerie Artistique en Couleurs (Lyon)
Reference : LFA-126712214
Préface d'Edouard Herriot Lyon au printemps 1795 : pertes matérielles, malaise économique, tension politique ; événements du 24 germinal au 6 messidor an III
Lettre de France, L'Art de Vivre à la Française
M. Olivier Auriol de Bussy
04 74 33 45 19
Vente par correspondance, lors de salons à l'extérieur ou au Château de Vallin lors de manifestations culturelles. Nous vous accueillerons notamment les 13, 14 et 15 décembre 2024 (de 13 h 30 à 17 h 30 h) à l'occasion de "Livres au Château", exposition-vente de plusieurs milliers d'ouvrages, organisée au Château de Vallin, demeure historique des XIVe et XVIIIe siècles, située à Saint Victor de Cessieu, proche de La Tour du Pin, en Isère. (entrée libre)
Lyon-Paris, Editions IAC, 1957, in-8°, 224 pp, préface d'Edouard Herriot, avant-propos de André Fugier et André Leroi-Gourhan, 3 hors texte et un plan de Lyon en 1795, 13 appendices documentaires, broché, jaquette illustrée, bon état
"On pouvait sans doute attendre beaucoup dans l'avenir, d'après ce travail prometteur, de Renée Fuoc, (victime d'un accident de montagne), dont ses maîtres lyonnais ont tenu à préfacer la publication (posthume). Etude minutieuse, où le récit n'est pas sacrifié, d'où les considérations générales ne sont pas absentes. Le premier est d'une érudition impeccable ; les secondes s'efforcent à démêler un écheveau complexe d'interférences politiques, économiques et, au fond, sociales. Déjà dans "Lyon n'est plus" (dont voici, en somme, la suite avec la Terreur Blanche), Ed. Herriot avait remarqué, en citant le témoignage d'un bourgeois lyonnais (à la fin de 1792) : « la colère qui sévissait naguère contre le noble s'exerce maintenant contre le marchand ». Renée Fuoc décrit Lyon au début de 1795, dressant le bilan des pertes matérielles, parmi les difficultés économiques – et, particulièrement, la crise grave de la soierie, avec la chute de l'assignat, la hausse des prix, la pénurie des subsistances. Mais c'est aux causes et aux manifestations de la vie politique que s'attache surtout l'auteur. Cependant, « le gigantesque bouleversement des fortunes qu'auraient pu entraîner les confiscations de l'an II fut évité » ; on vit alors revenir de nombreux fabricants émigrés en Suisse pour échapper à la répression. Les contre-révolutionnaires sont devenus les maîtres de la cité ; autant d'éléments de troubles : prêtres réfractaires (avec Linsolas), déserteurs, prisonniers évadés, émigrés aussi ; les faux passeports, les faux certificats de résidence sont d'un achat facile ; les faux assignats ne manquent pas non plus ; enfin « des brigands couraient les campagnes » ; surtout des jeunes gens désœuvrés, « embusqués » (réfractaires à la réquisition), constituent, comme à Paris, une véritable jeunesse dorée. Le souvenir de la Terreur, la campagne de Pelzin dans le « Journal de Lyon et du département du Rhône » (à partir de février 1795), un « formidable mouvement de haine contre les extrémistes » se conjuguent avec les intrigues royalistes nouées de Berne par le fameux Wickham, et les complicités d'un Louis de Précy, d'Imbert-Colomès. Contre les terroristes (les « mathevons »), c'est bientôt une « frénésie homicide » , où le Comité révolutionnaire du district, n'ayant de révolutionnaire que le nom !, joua un rôle capital. Après des rixes et des règlements de comptes individuels, ce sera le massacre des prisons (4 mai), qui fera une centaine de victimes, dont le « scélérat Dorfeuille », l'ancien président de la Commission de Justice populaire établie à Lyon au lendemain du siège. Il avait circulé une « Liste générale des Dénonciateurs et des Dénoncés » (imprimée à Lausanne). R. Fuoc ne pouvait esquiver le problème de la Compagnie de Jésus, cette « appellation énigmatique, conclut-elle, s'appliquant à un groupement assez lâche d'égorgeurs d'obédience royaliste ayant des chefs et commettant des crimes en série selon un plan concerté d'avance » (p. 85). Mais de nombreux meurtres furent aussi le fait de simples particuliers. « Les vengeances privées naquirent du besoin du peuple de se faire justice lui-même et de la défaillance des autorités ». Certes, la répression avait été atroce dans la ville révoltée... Le massacre des prisons fut une tuerie anonyme, mais les meurtres particuliers sont à bien distinguer de cette dernière. Des autorités parisiennes, au début, l'attitude fut à la fois méfiante envers Lyon, et conciliante envers ses intérêts commerciaux : « en vérité, les adversaires avaient peur l'un de l'autre » (p. 62). C'est l'évolution de la situation à Paris même qui permit enfin à la Convention de ne plus ménager les royalistes. D'où le décret répressif du 24 juin, appliqué par Poullain- Grandprey. Ainsi la crainte d'un retour à la Terreur ramena à l'obéissance les Lyonnais et Lyon n'aura pas de 13 Vendémiaire." (Paul Leuilliot, Annales ESC, 1960)
Fédérop - 'Vive 89', 1989. In-8, reliure moderne demi-chagrin bleu nuit, dos à 5 nerfs, titre doré, couv. cons., 223pp., ill. de 3 hors-texte et 1 plan de Lyon en 1795.
Bel exemplaire, bien relié. - Frais de port : -France 6,9 € -U.E. 9 € -Monde (z B : 15 €) (z C : 25 €)
26 Lyon et Paris, Editions IAC et CNRS, 1957. in-8 broche, 223 pages, planches en noir hors-texte, importante bibliographie in fine. Complet de sa jaquette illustree.
Tres bel exemplaire, en grand partie non coupe. [NV-36] Etude sur la contre-révolution à Lyon après le 9 thermidor et la chute de Robespierre. Ouvrage de référence sur le sujet.
Lyon, Editions de Lyon, CNRS, 1957, in-8 broché, 223 pp. TRES BON ETAT
Lyon, L.A.C., 1957 in-8, [5]-223 pp., broché.
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