Un ouvrage de 396 pages, format 160 x 240 mm, broché couverture couleurs, publié en 2014, Editions De Borée, bon état
Reference : LFA-126711023
Roman
Lettre de France, L'Art de Vivre à la Française
M. Olivier Auriol de Bussy
04 74 33 45 19
Vente par correspondance, lors de salons à l'extérieur ou au Château de Vallin lors de manifestations culturelles. Nous vous accueillerons notamment les 25 et 26 Janvier 2025 (de 13 h 30 à 17 h 30 h) à l'occasion de "Livres au Château", exposition-vente de plusieurs milliers d'ouvrages, organisée au Château de Vallin, demeure historique des XIVe et XVIIIe siècles, située à Saint Victor de Cessieu, proche de La Tour du Pin, en Isère. (entrée libre)
Bordeaux, 1870-1871, 207 fasc. in-4° (25 x 38), 207 quotidiens de 4 pp chacun, reliés ensemble à l'époque en un volume demi-toile verte, titres dorés, 2 coins inférieurs manquants sur les plats, état correct. Très rare
"Au mois d'août 1870, au début de la guerre avec la Prusse, M. Bord avait créé un petit journal qui s'imprimait sur un seul feuillet, donnait les dernières nouvelles de la campagne et se vendait cinq centimes. Il avait pour titre : le Canon d'alarme. Le succès ayant répondu à son attente, M. Bord transforma au mois d'octobre cet embryon de journal en une feuille quotidienne, qu'il nomma la Victoire ; – il espérait, comme tous les Français, que nos armes seraient victorieuses. A la suite de nos revers, M. Bord changea le titre de son journal, qui devint successivement la Victoire, organe de la confédération européenne, et la Victoire, organe de la démocratie..." (Georges Bouchon, Histoire d'une imprimerie Bordelaise 1600-1900 - Les imprimeries G. Gounouilhou, la Gironde, la petite Gironde, 1901) — Auguste Bord sera par la suite maire de Pompignac de 1884 à 1888. — Selon la BnF, le périodique « La Victoire » (Bordeaux) [sous-titré Organe des Etats-Unis d'Europe, puis Organe de la Confédération européenne, puis Journal politique quotidien, puis Journal républicain quotidien] a paru du 29 septembre 1870 au 14 novembre 1874 (n° 1-1520). Le 15 novembre 1874, il est remplacé (provisoirement) par « Le Petit Girondin. Journal quotidien de la démocratie républicaine », avant de reparaître à partir de janvier 1876 (6e année)... (notice n° FRBNF32888497 de la BnF) — Détail : Du n° 8 au n° 288, moins les numéros 11-13, 15, 17-19, 21-24, 27, 31-33, 36-40, 42, 46, 47, 50, 52, 54, 58, 60, 62, 65, 67, 68, 74, 78, 81, 87-90, 92-96, 100, 102-111, 113, 115, 118, 121, 122, 133, 143, 144, 161, 168, 170, 171, 180, 181, 187, 189, 190, 193, 200, 222, 223, 232-234, 249, 259, 264, 269, 281 et 284. — A noter : il y a deux exemplaires publiés (différents) des numéros 145, 153, 173, 191, 212, 216, 217, 219, 227, 275 et 285, qui ont eu deux éditions différentes le même jour.
Lyon, La Manufacture, 1985, pt in-8°, 458 pp, 29 photos, index, broché, couv. illustrée, bon état
"Comment commémorer le 8 mai 1945 ? Cette date signifie la fin d'un long cauchemar et le triomphe sur le nazisme. L'acte de capitulation demeure un événement mal connu dont même la date est controversée. Reims, avant Berlin, a été témoin d'une reddition partielle, jugée sans valeur par les alliés russes. Après une présentation de Maurice Vaisse, Professeur à l'Université de Reims, les chapitres successifs, stratégie pour la victoire, les capitulations, les puissances face à la victoire et son retentissement en France, sont traités par d'éminents universitaires étrangers et français. Ils constituent une mise au point sur une des périodes les plus tragiques de l'Histoire du monde." (Académie Nationale de Reims, 1985) — "Ouvert par J.-B. Duroselle, qui met en lumière les erreurs prévisionnelles des plus grands chefs, et clos par F. Bedarida, plus intéressé par les problèmes de réinvestissement par la mémoire contemporaine d'événements reconstruits à posteriori, les actes de ce colloque sont un excellent exemple de ce que ce genre d'entreprise peut donner de meilleur : une confrontation internationale à l'intersection du national et du local (puisque c'est à Reims que la capitulation est signée), une mise au point scientifique sur une date destinée à devenir à la fois symbolique et conflictuelle (la signature de la capitulation est du 7 et le jour officiel est le 8 pour les Occidentaux, mais le 9 pour Staline), enfin une méditation sur le pouvoir créateur de l'Histoire, aussi indispensable quand il permet d'éviter le retour des erreurs, que dangereux quand on raisonne, de façon trop systématique, par analogie." (Revue française de science politique, 1986) — Jour officiel de la victoire en Europe, le 8 mai 1945 reste La date symbole de la libération européenne. Les historiens qui participent à ce livre nous présentent cette triode cruciale qui va de la conférence de Yalta à celle de Potsdam. Les vainqueurs se consultent et se heurtent, les ambitions individuelles se dessinent derrière les stratégies nationales souvent antinomiques. L'heure st à la reconstruction et à la mise en place des institutions internationales à venir. Cependant, déjà se profilent les conflits d'intérêts, les tensions dans le Maghreb, la difficulté à envisager l'Europe, les prises de positions nationales qui vont à l'encontre de la paix retrouvée. Date emblématique de la victoire sur l'ennemi fasciste, le 8 mai 1945 est aussi le symbole d'une "victoire pleine de larmes".
Reference : LCS-18416
La plus belle édition ancienne des Exhortations et instructions chrétiennes de Bourdaloue. A Paris, Aux dépens de Rigaud, Directeur de l’Imprimerie Royale, 1721-1723. 2 volumes in-12 de : I/ (2) ff., 520 pp., (14) ff.; II/ (6) ff., 474 pp., (13) ff. Maroquin olive, dentelle en encadrement sur les plats avec fleurons d’angle, armes frappées or au centre, dos lisses ornés de fines roulettes et de fleurs dorées, filet or sur les coupes, roulette intérieure dorée, doublures et gardes de soie rose, tranches dorées. Riches reliures à dentelle du règne de Louis XV attribuables à Derome. 166 x 125 mm.
La plus belle édition ancienne des Exhortations et instructions chrétiennes de Bourdaloue. «Cette édition in-12 est la meilleure de ce format» (Brunet, I, 1175). A partir de 1670, Bourdaloue devint «prédicateur du Roi». On sait en effet que, chaque année, à la fin du Carême, le grand aumônier présentait à Louis XIV une liste des orateurs sacrés qui avaient été les plus suivis à la ville; le roi désignait lui même deux orateurs l’un pour l’Avent, l’autre pour le Carême. Ceux-ci conservaient par la suite le titre de prédicateur du Roi. Il était de tradition qu’un sermonnaire ne revint pas plus de trois fois devant la Cour. Bossuet y avait prêché quatre fois, Bourdaloue tint la chaire de la chapelle royale jusqu’à dix fois. Il prêcha en effet devant le roi les Avents de 1670, 1684, 1686, 1689, 1691, 1693, ainsi que les Carêmes de 1672, 1674, 1675, 1680 et 1682. La faveur dont il jouit dépassa donc de beaucoup celle de Bossuet et, à n’en juger que par le succès qu’il eut en son temps, on peut dire que Bourdaloue fut sinon le plus grand prédicateur du siècle de Louis XIV, du moins le plus suivi. Les contemporains, et particulièrement Madame de Sévigné, dans ses Lettres, se font les échos des triomphes de cet homme qui sut cependant rester modeste. Bossuet lui-même appréciait fort ses mérites, puisqu’il tenta à plusieurs reprises de l’attirer dans son diocèse. Autre attrait, la sûreté du style et de la parole, qui complète la rigueur de sa pensée. De plus, Bourdaloue reste toujours accessible; il est constamment proche de son public, il le connaît admirablement, il en sait les points faibles – et Madame de Sévigné pouvait écrire: «Il frappe comme un sourd…Sauve qui peut!» Autre mérite fort sensible de son temps, Bourdaloue émaille ses sermons de portraits, peints sur le vif; il évoque le courtisan dans sa pensée quotidienne, dans son attitude vis-à-vis de ses devoir religieux. Enfin, - et c’est là sans doute le plus important, - Bourdaloue est un moraliste chrétien; il est le moraliste chrétien par excellence du siècle de Louis XIV. La connaissance des Ames acquise dans la direction spirituelle des consciences, il la met à profit dans ses Sermons. Sa morale est essentiellement pratique, toujours précise et particulière. Dans l’analyse des passions, il vaut La Bruyère et parfois le dépasse. Il est certain que son influence pratique et immédiate fut très grande sur la vie de ses contemporains. Merveilleux exemplaire relié en maroquin olive à dentelle de l’époque pour Madame Victoire, la fille du roi Louis XV, attribuable à Derome. Il figure sous le n°15 du catalogue des livres de la bibliothèque de Madame Victoire reproduit dans Quentin-Bauchart (Les Femmes bibliophiles de France, p. 160) et y est ainsi décrit: «Charmant exemplaire admirablement conservé, et portant l’ex libris de Madame Victoire collé à l’intérieur de chaque volume (ici anciennement décollé). Bibliothèque de Versailles. Réserve.» «Madame Victoire était belle et très gracieuse. «Son accueil, son regard, son sourire étaient d’accord avec la bonté de son âme». Elle vivait avec la plus grande simplicité. Sans quitter Versailles, sans faire le sacrifice des commodités de la vie, ni de la moelleuse bergère à ressort qu’elle ne quittait jamais et qui la perdait, disait-elle, elle n’oubliait aucun devoir, donnait aux pauvres tout ce qu’elle possédait, et se faisait adorer de tout le monde. On raconte qu’elle n’était pas insensible à la bonne chère, mais elle rachetait ces péchés de paresse et de gourmandise par une humeur toujours égale et par une inépuisable bienveillance. M. le baron Jérôme Pichon possédait également un catalogue manuscrit de la bibliothèque de Mesdames, celui de Madame Victoire, dont les livres ne sont pas moins intéressants que ceux de Madame Sophie. Quelques-uns sont remarquables : les Fables de la Fontaine avec les figures d’Oudry, reliées en maroquin vert à large dentelle sur les plats, la Représentation des Fêtes données par la ville de Strasbourg, à l’occasion de la convalescence du Roi, magnifique volume in-folio relié en mosaïque par Padeloup, et le Bourdaloue, relié par Derome, également de la Bibliothèque de Versailles, sont des livres de premier ordre. La plupart, comme on le verra dans la description que nous en faisons plus loin, sont dignes de prendre place dans les meilleures bibliothèques.» (Quentin-Bauchart, Les Femmes bibliophiles de France, pp. 123-130).
Marines édition. Sept-Nov 2001. In-12. Broché. Bon état, Couv. convenable, Dos satisfaisant, Intérieur frais. 82 pages. Nombreuses illustrations en couleurs dans et hors texte.. . . . Classification Dewey : 386-Marine
Sommaire : La victoire alliée dans l'Atlantique par Yves Buffetaut, 1943 : la victoire change de camp en quelques semaines, Les navires de la victoire, Le groupe aéronaval, Les avisos coloniaux au combat, Le croiseur Latouche-Tréville par Luc Feron Classification Dewey : 386-Marine
HISTORIA. 1996. In-8. Broché. Etat d'usage, Tâchée, Dos frotté, Intérieur frais. 112 pages augmentées de nombreuses illustrations en couleurs et en noir et blanc - un manque à la page 75 -. . . . Classification Dewey : 940-Histoire générale de l'Europe
SOMMAIRE : POURQUOI CLEMENCEAU PERD LA VICTOIRE - POINCARE TENTE D'APPRIVOISER LE TIGRE - POUR CONDUIRE LA FRANCE A LA VICTOIRE - A VERSAILLES LES AMBITIONS DU TIGRE SONT CONTREES PAR LES ALLIEES - LE PERE LA VICTOIRE S'ENTOURE D'UNE GARDE RAPPROCHEE - LE CERCLE DES INTIMES - BRILLANT JOURNALISTE MAIS PIETRE ECRIVAIN - DUMAS N'A PAS INVENTE LES TROIS MOUSQUETAIRES - DE GAULLE ET MALRAUX SABORDENT LE PARTI DE LA RESISTANCE - LES ANGLAIS PARIENT SUR LE SEXE DU CHEVALIEE D'EON Classification Dewey : 940-Histoire générale de l'Europe