Paris, intercontinentale du livre, 1934, in-8 cartonné sous jaquette, 349 pp. Jaquette correcte, Couverture en bon état (Rousseurs sur tranche), intérieur en très bon état.
Reference : 7881
LE SERPENT QUI PENSE
M. ERIC BIBAULT
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Bruxelles / librairie rozez 1887 in8. 1887. Broché. 471 pages. Etat Passable exemplaire tres usagé rousseurs uniformes en l'etat
Bruxelles / librairie rozez 1887 in8. 1887. Broché. 472 pages. Etat Passable exemplaire tres usagé rousseurs uniformes en l'etat
«The first French edition» imprimée de 1825 à 1829 is «quite rare». « Aventurier vénitien des plus célèbres, Balzac, Théophile Gautier, Roger de Beauvoir se sont inspirés de certains chapitres des Mémoires de Casanova, lesquels parurent en pleine effervescence romantique ». Carteret. Paris, Tournachon-Molin, 1825-1829. 14 volumes, [iv], xxviii, 246 + [iv], 310 + [iv], 272 + [iv], 288 + [iv], 250 + [iv], 258 + [iv], 237, (1) f. + [iv], xii, 278 + [iv] + 292 + [iv], 299 + [iv], 288 + [iv], 292 + [iv], 284 + [iv], 346 p. Reliés en pleine basane blonde racinée, roulette dorée en encadrement autour des plats, dos lisses ornés, roulette dorée sur les coupes, charnières et coiffes légèrement frottées. Reliure de l’époque. 166 x 93 mm.
“The first French edition” (J. Rives Childs) (1956). “Quite rare” (J. Rive Childs). Mémoires…. Publiés en Allemagne, et traduits par M. Aubert de Vitry, traducteur des Mémoires de Goethe, etc. avec une préface par de Vitry. “The German edition of the Memoirs had been received so favorably that a Paris editor decided to bring out this pirated edition. It is thus the first French edition. However, it is not the first French edition of the original French text but a translation of the Schütz edition and is therefore a translation of a translation.” (J. Rives Childs). Cette première édition française de 1825-1829 a une valeur identique à celle de l’édition française en 12 volumes imprimée de 1826 à 1838: «Brought 10000 francs at auction in Paris in 1945; 15000 in 1948; quoted at $ 150 in NY in 1945 pour l’édition de 1825-1829 contre 15500 Francs en 1946 pour l’édition Brockhaus de 1826-1838 et 100 à 150 $ en 1955.» Les Mémoires de Casanova sont écrits en français. G. de Schutz publie d'abord une version allemande. L'édition publiée à Paris chez Tournechon-Molin en 1825 est une traduction de la version allemande. « Aventurier vénitien des plus célèbres, Balzac, Théophile Gautier, Roger de Beauvoir se sont inspirés de certains chapitres des Mémoires de Casanova, lesquels parurent en pleine effervescence romantique ». Carteret. « Je considère les Mémoires de Casanova comme la véritable Encyclopédie du XVIIIesiècle ». Blaise Cendrars. « Casanova, cet esprit sans pareil, dont chaque mot est un trait et chaque pensée un livre ! » Le Prince de Ligne. Tour à tour aventurier, diplomate, escroc, Giacomo Casanova (1725-1798) a aussi été le seul prisonnier à s'évader de la prison des Plombs, à Venise. A d'autres moments de sa vie, il fait partie des intellectuels de l'époque, il est reçu dans les cours européennes. Devenu riche il mène une vie de folie et de désordre. Il est arrêté par l'Inquisition. Il s'évade et, arrivé à Paris en 1757, se met en rapport avec le maréchal de Richelieu, Crébillon, Voisenon, Fontenelle, Favart, Rousseau. A Genève en 1760, il se présente à Voltaire. À Londres, il rencontre le chevalier d'Éon et le roi Georges III, à Berlin, il fréquente Frédéric II puis, à Saint-Pétersbourg, il a plusieurs entrevues avec Catherine II. Dans ses Mémoires, Casanova dresse un tableau des mœurs de la France de Louis XV, de l’Italie et des cours de l’Europe en général. « We know from the Memoires that he was constantly writing and that his baggage comprised in considerable part his papers ». J. Rives Childs, Casanoviana, p. 108. On a dit que les Mémoires de Casanova étaient des Anticonfessions. « Je n'écris ni l'histoire d'un illustre, ni un roman. Digne ou indigne, ma vie est ma matière, ma matière est ma vie. L'ayant faite sans avoir jamais cru que l'envie de l'écrire me viendrait, elle peut avoir un caractère intéressant qu'elle n'aurait peut-être pas, si je l'avais faite avec l'intention de l'écrire dans mes vieux jours, et qui plus est de la publier ». « Lecteur attentif des œuvres autobiographiques de Saint Augustin, de Montaigne et du marquis d'Argent, Casanova connaît l'œuvre de Rousseau qu'il critique souvent mais sans pouvoir cacher une admiration mêlée d'envie. Il dira « Je ne donnerai pas à mon histoire le titre de Confessions car, depuis qu'un extravagant l'a souillé, je ne peux plus le souffrir. Mais elle sera une confession si jamais il en fut. On me dira qu'un livre qui alarme la vertu est mauvais. J'avoue que ceux dont la vertu préférée est la chasteté doivent s'abstenir de me lire... ». L'influence de l'ouvrage s'étend outremer. Un article publié dans la North American Review, datée de 1835, est consacré aux Mémoires de Casanova: « It presents a curious and not uninstructive picture of the state of society in Europe at the period immediately preceding the French Revolution ». L'auteur de l'article évoque l'arrestation de l'auteur par l'Inquisition pour en faire un élément de comparaison entre les politiques européenne et américaine « The constant repetition of similar cases of the violation of private right by the old governments of Europe was among the causes that operated most strongly in bringing on the revolutionary movements of the last century. We are not blind to the inconveniences, abuses and dangers of our political system, but it gives us a permanent national peace, instead of the wars that constantly desolate Europe ». (The North American Review, xli, p.46-69). En 1834, l’ouvrage est mis à l’index des livres interdits. « Vendus au grand jour ou sous le manteau, les Mémoires firent un tapage d'enfer, et partout l'on en parla, soit pour douter de leur authenticité, soit pour discuter la véracité des confessions amoureuses du Vénitien, soit pour s'en inspirer dans les milieux romantiques Balzac, Théophile Gautier, Gorge Sand, Roger de Beauvoir, Eugène Sue, avant Émile Zola et Pierre Louys puisèrent au gré de leur imagination dans le vaste réservoir d'aventures que Casanova mettait à leur disposition. C’est surtout à la suite de la «grande guerre», que le prix de n'importe quelle œuvre de Jacques Casanova devint inabordable et chimérique. L'édition Brockhaus oscillait par exemple entre 99 francs, reliée (vente P.-A. Chéramy), et 405 francs, brochée (même vente, vacation du lundi 21 avril 1913). En 1917, la vente J. P. (Bosse, expert), cette édition, en demi-reliure basane, tranches jaspées, trouvait acquéreur à 295 francs. N’espérez pas désormais obtenir un exemplaire moins d'un billet de mille ou de 1500 francs, quand l'occasion se présentera si elle se présente !...» (J. Pollio). Le dernier exemplaire référencé sur le marché français, relié en demi veau postérieur avec rousseurs, fut vendu 75000 Francs en mai 1996 (11500 € il y a 26 ans). « La plus grande acquisition patrimoniale » de la Bibliothèque nationale de France a été finalisée le 18 février 2010. Le Ministre de la Culture, Frédéric Mitterrand, a signé l'acte qui fait officiellement entrer à la B.n.F. les manuscrits des Mémoires de Casanova ; il s'agit d'un manuscrit de 3 700 pages non reliées déclaré « bien d'intérêt patrimonial majeur». L'objet excitait la convoitise des grandes bibliothèques et des collectionneurs du monde entier depuis les années 1960. Giacomo Girolano Casanova tour à tour financier, diplomate, escroc, joueur, mais toujours intellectuel éclairé à sa manière, entame la rédaction de ses mémoires dans un français parsemé de ratures et d'italianismes, aux alentours de 1789. Autant dire « au crépuscule de son existence comme au crépuscule du siècle » agité par les « tourments révolutionnaires », a signalé le ministre de la Culture. Il aura fallu trois ans et l'intervention d'un généreux mécène du milieu de la finance, ayant déboursé près de 7 millions d'euros, pour finaliser cette acquisition exceptionnelle. Lors de la cérémonie, le ministre de la Culture a rendu hommage à « l'un des grands auteurs de la littérature française du XVIIIe siècle » et à sa « liberté de ton et de propos qui se nourrit d'une vraie liberté de conduite ». Précieux exemplaire, pur et sans rousseur, de la plus extrême rareté en pleine reliure décorée de l’époque.
London: The Casanova Society, 1922 255 x 200 mm. (10 x 8""). 12 volumes bound. ONE OF 1,000COPIES. vellum-style cloth on spines, blue-grey paper on boards, original tissue-paper "dustwrappers" present, though fairly tattered, nice set.With 12 frontispieces of various kinds (a bust of Casanova a large fold-out map of Venice a fold-out facsimile of two documents in Casanova"s hand an engraving showing a Casanova escape two portraits of Casanova a title page of a minor work by Casanova a portrait of Manon Baletti engravings of a London cityscape and of Vaux Hall Casanova"s death record and his grave).
This is an attractively bound copy of a limited edition of what Franco Fido (in the Cambridge History of Italian Literature) calls one of the most entertaining and exciting tales of the century. Fido says that sometime during the last eight years of his life Casanova (1725-98) composed his "Histoire de ma Vie" above all in order to relive in writing the vivid sensations and intense pleasures of his vagabond libertine life ...Possibly the only complete edition of his memoirs in any language.. Once considered scandalous, the great lover"s memoirs are now seen as a valuable social document. Limited edition of 1000 copies
Paris, Librairie Vve. A. Thomas et Ch. Thomas. 1903. 8°. 3 f. n.n., 140 p. Demi maroquin vert à coins alongue grain, titre doré, couvertures et dos conservés.
Pollio S. 152ff. - Nachdruck des letzten von Giacomo Casanova veröffentlichten Buches. Geschrieben im Polnischen Dux wo sich der berühmte Venezianer aus Geld- und anderen Nöten seit 1784 als Bibliothekar beim Grafen Joseph Karl von Waldstein anstellen liess. In dieser Zeit entstand der wesentliche Teil seiner berühmten Erinnerungen. Ein Jahr vor seinem Tode 1798 veröffentlichte er die vorliegende Schrift als Antwort auf den 1795 bei Dietrich in Göttingen erschienenen "Nouveau dictionnaire français contenant les expressions de nouvelle création du peuple français. Ouvrage additionnel au "Dictionnaire de l'Académie Française" ou à tout autre vocabulaire". Leonard Snetlage (1743-1812 ) war ein promovierter Jurist der als Lektor für Französisch an der Universität Göttingen tätig war. Casanova, als überzeugter Gegner der Französischen Revolution, geisselt in seinem Text die Erklärungen Snetlages für die neuen Begriffe wie "Revolution", "Sans-Culotte", "Télégraphe" u.a. - Die Casanovisten gingen lange Zeit davon aus, dass nur das Exemplar in der Bibliothek von Dresden existiert. Der Herausgeber der vorliegenden Schrift und Verfasser des Vorwortes ein "Dr. Guède" berichtet über den Fund einer handschriftlichen Kopie des Textes in der Bibliothek von Charles Henry Professor der Physiologie an der Sorbonne. Obwohl in der Zwischenzeit ca. 5 Exemplare der Originalausgabe in öffentlichen Bibliotheken bekannt sind, (In Deutschland Dresden und Leipzig), bleibt das Buch, auch in der vorliegenden 2. Ausgabe eine Seltenheit. Unser Exemplar mit einer handschriftlichen Widmung des damaligen Besitzers der handschriftlichen Kopie Pierre Dufay, Bibliothekar in Blois, der sich bescheiden "Correcteur" nennt, an den Kritiker und Übersetzer Henry Durand-Davrey. Sowohl Dufay als auch Durand-Davrey arbeiteten für den Mercure de France. - Vorsätze durch das säurehaltige Papier des eingebundenen Broschurumschlages gebräunt. Sehr gutes Exemplar. Réédition du dernier texte publié par Giacomo Casanova. Ecrit depuis le château de Dux en Pologne, le refuge du célèbre vénitien chez le comte Joseph Charles de Waldstein, en tant que bibliothécaire depuis 1784. C'est la période de la création des fameux Mémoires. Un an avant sa mort, en 1797, Casanova publia ce livre en réponse à la publication du « Nouveau dictionnaire… » mis en vente par l'éditeur Dietrich à Göttingen et écrit par Leonard Snetlage (1743-182), juriste et romaniste à l'université de Göttingen. Casanova, grand critique de la révolution française, s'attaque aux définitions faites par Snetlage et aux nouveaux mots de la langue française - comme « révolution », « sans-culotte », « télégraphe » e.a. Pendant longtemps, les casanovistes ne connaissent qu'un seul exemplaire imprimé de ce texte à la bibliothèque de Dresde. L'éditeur de l'unique version présentée et préfacée d'un certain Dr Guède, qui rapportera dans sa préface la découverte - dans la collection de Charles Henry, professeur de physiologie à la Sorbonne - d'une copie manuscrite du texte imprimé. Même si entretemps, environ cinq autres exemplaires ont été trouvés dans l'édition originale, la deuxième édition reste une rareté dans les collections de Casanova. Notre exemplaire comporte un envoi de Pierre Dufay, bibliothécaire de la ville de Blois et collaborateur du Mercure de France, à Henry Durand-Davrey, traducteur et critique littéraire. Il semble probable que derrière le Dr. Guède se cache Pierre Dufay, qui se présente modestement dans la dédicace comme « le correcteur ». Les feuilles volantes sont brunies à cause de l'acidité de la couverture.