Paris, Éditions d'Histoire et d'Art - Plon, collection Les maîtres de l'Histoire, 1933. In-8 broché, couverture illustrée d'une vignette, 252 pp, illustrations hors-texte. BON ETAT.
Reference : 7580
LE SERPENT QUI PENSE
M. ERIC BIBAULT
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Paris, Albin Michel 210x140mm, 335 + 339pages, reliure demi-basane. Plats papier marbré. Auteur, titre et encadrements ornés dorés au dos. Tranche supérieure dorée. Belle reliure hormis dos insolé. Bel exemplaire.
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Lausanne, Editions Eugène Cordey 1962, 185x120mm, 230pages, broché. Bon état.
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Cet ouvrage donne des renseignements précieux sur Lully et ses contemporains. Paris, Jean Cochart, Etienne Ganeau, Jacque Quillau, 1715. In-12 de (8) ff., 487 pp., (1) p. d’errata. Maroquin rouge, triple filet doré autour des plats, grandes armoiries au centre avec l'emblème de la Toison d'or, fleurs de lys aux angles, dos à nerfs fleurdelysé, entre-nerfs ornés du chiffre entrelacé et couronné du Régent, coupes décorées, roulette fleurdelysée intérieure, tranches dorées sur marbrures. Reliure de l'époque. 164 x 93 mm.
Édition originale de l’Histoire de la musique et de ses effets de Pierre Bonnet imprimée à Paris en 1715. Pierre Bonnet, médecin de la duchesse de Bourgogne, était neveu de l'abbé Bourdelot, qui s'était beaucoup occupé de l'histoire des arts en général, et de la musique en particulier. Pierre Bonnet, héritier de la bibliothèque de son oncle, continua ses recherches, mais ne put les publier. Jacques Bonnet, musicographe et chorégraphe, frère du précédent, hérita des travaux de son frère et de Bourdelot son oncle, et publia, d'après leurs manuscrits, une Histoire de la musique et de ses effets, depuis son origine jusqu'à présent ; Paris, 1715. « Cette histoire était la seule en France lorsqu’elle parut ; aussi procura-t-elle à son auteur une assez grande réputation ». « Jacques Bonnet nous apprend que quoique plus de douze cens Auteurs eussent traité de la Musique, personne jusqu’à lui n’avait essayé d’en faire une histoire complette. Cet ouvrage donne des renseignements précieux sur Lully et ses contemporains ». Exemplaire relié spécialement à l’époque, à la mort de Louis XIV, en 1715 pour le Régent, Monseigneur le Duc d’Orléans. Les dernières années du règne de Louis XIV furent empreintes de désastres et de tristesse et l'avènement du Régent marqua un changement complet d'état d'esprit où la joie, la danse, les fêtes et la musique reprirent leur place. Exemplaire de dédicace relié à l'époque en maroquin rouge aux armes et chiffres couronnés de Philippe II d'Orléans, petit-fils de France, duc d'Orléans, de Valois, de Chartres, de Nemours et de Montpensier. A la mort de Louis XIV, en 1715, la régence qui lui appartenait par sa naissance lui fut déférée par un arrêt solennel du parlement du 2 septembre 1715. « Le Régent adopta une politique presque complètement opposée à celle du règne précédent, supprima les ministères qu'il remplaça par sept conseils et fit quelques reformes utiles ; il fit sacrer roi Louis XV le 22 octobre 1722 et cessa ses fonctions de régent à la majorité du roi le 16 février 1723. Louis XV le prit, comme principal ministre le 11 août suivant, mais le duc d'Orléans mourut peu après à Versailles, le 2 décembre 1723, d'une attaque d'apoplexie, après avoir eu huit enfants légitimes, dont sept filles et plusieurs enfants naturels. » De la bibliothèque L. Wilmerding avec ex-libris gravé, vendu 25 000 € en juin 2007 (Ref. Paris, Livres précieux, n°116).
Bel exemplaire imprimé sur papier de Hollande relié en maroquin rouge aux armes et chiffre couronné du jeune roi Louis XV (1715-1774). Paris, Imprimerie Royale, 1724. In-4 de (2) ff. et 175 pp. Plein maroquin rouge, triple filet doré encadrant les plats, armoiries au centre, dos à nerfs fleurdelysé orné du chiffre royal couronné répété cinq fois, coupes décorées, roulette intérieure, tranches dorées, découpe réparée sur le titre. Reliure aux armes du roi Louis XV. 252 x 190 mm.
Les règlements de Philippe d’Orléans, Régent du Royaume, sur les haras nationaux édictés entre 1717 et 1719. « Nous avons par nostre Reglement de cejourd’huy, ordonné ce que Nous voulons estre observé à l’avenir pour le service des Haras dans l’estendue de nostre Royaume : Et comme par nos Arrest des 28 octobre 1683 & 21 May 1695 & notre Declaration du 22 Septembre 1709. Nous vous avons particulierement attribué la connoissance & Jurisdiction de tout ce qui concerne les dits Haras & les Privileges des Gardes-Estalons, avec pouvoir de rendre vos Ordonnances, sauf l’appel en nostre Conseil ; Nous désirons que vous donniez la mesme attention à l’execution dudit Reglement. A ces causes, de l’avis de nostre tres cher & tres amé le Duc d’Orleans Regent, de nostre tres cher & tres amé Cousin le Duc de Bourbon, de nostre tres cher & tres amé Oncle le duc du Maine, et de nostre tres cher & tres amé Oncle le Comte de Toulouse, & autres Pairs de France, grands & notables personnages de nostre Royaume, Nous vous mandons & ordonnons de faire garder & observer selon sa forme & teneur ledit Reglement , Ensemble les formules cy-attachées sous le Contre-Scel de nostre Chancellerie ; Et que vous ayez à le faire lire & publier par tout où besoin sera, chacun dans l’estendue de vostre département, sans permettre qu’il y soit contrevenu en quelque sorte & Manière que ce puisse estre, nonobstant tous autres Arrest, Ordonnances & Reglements à ce contraires. Voulons qu’aux copies dudit Reglement, des dites formules & des presentes deuëment collationnées par l’un de nos amez & seaux Conseillers-Secretaires, soy soit ajoutée comme à l’Original ; Car tel est nostre plaisir. Donné à Paris le vingt-deuxième jour de Fevrier mil sept cens dix-sept, Et de nostre Regne le fecond. Signé Louis. Et plus bas, Par le Roy, le Duc d’Orléans Régent présent. Phelypeaux ». « Le 28 octobre 1683 fut publié l’arrêt du Conseil concernant le rétablissement des Haras du royaume. Nous avons vu qu’un arrêt avait été rendu à ce sujet dix-huit ans auparavant, pendant l’administration de Colbert : celui de 1683 eut donc pour objet de donner une nouvelle vigueur à son aîné. A partir de ce moment, l’administration des Haras du royaume est constituée, et les règlements, les instructions se succèdent. En 1717, l’Imprimerie royale en publiait un recueil de 154 pages in-4, suivi, à sept ans de distance, par un ‘Règlement du roy’ sur le même sujet, en 175 pages. » (F. Michel, Du passé et de l’avenir des haras). « Ce fut en 1717 que le gouvernement, effrayé de la dégénérescence toujours croissante de l’espèce chevaline en France, de la pénurie de chevaux qui existait dans ce royaume, et de l’énorme somme sortie pour les remontes faites à l’étranger en 1688 et 1700, crut devoir aviser aux moyens d’augmenter et d’améliorer les chevaux français. Un règlement concernant l’administration des haras du royaume dut arrêté, un système régulier mis en vigueur et suivi avec quelques modifications jusqu’à la révolution de 1789. » Bel exemplaire imprimé sur papier de Hollande relié en maroquin rouge aux armes et chiffre couronné du jeune roi Louis XV (1715-1774).
PRINCESSE DE MONTAUBAN, Charlotte de Bautru de Nogent (1641-1725).
Reference : AMO-2048
(1720)
1 page 1/4 (18 lignes). La signature est incluse dans le texte à la fin de la lettre. Datée du jeudi 5 septembre 1720. La Princesse de Montauban, âgée de 79 ans, demande audience au Régent de manière insistante. "Après m'être présentée plus de dix fois dans vos cabinets et m'être fait annoncer à votre Altesse Royale, je n'ai pas pu parvenir à l'honneur de la voir. Ne sachant plus à quel saint me vouer, j'espère que vous trouverez bon Monseigneur que je vous demande par écrit un demi quart d'heure d'audience [...] (à propos de la vente de l'Hôtel de la Chancellerie revendue en avril 1720 au Régent) - confiée entièrement en vos bontés continuez les moy donc je vous supplie Monseigneur j'en n'ay grand besoin et de vos graces étant dans un état des plus violents mon respect ne me permet pas de vous dire davantage de crainte de vos ennuyer [...]". « C'étoit une bossue, tout de travers, fort laide, pleine de blanc, de rouge et de filets bleus pour marquer les veines, de mouches, de parures et d'affiquets, quoique déjà vieille, qu'elle a conservés jusqu'à plus de quatre-vingts ans qu'elle est morte. Rien de si effronté, de si débordé, de si avare, de si étrangement méchant que cette espèce de monstre, avec beaucoup d'esprit et du plus mauvais, et toutefois de l'agrément quand elle vouloit plaire. Elle étoit toujours à Saint-Cloud et au Palais-Royal quand Monsieur y étoit, à qui l'on reprochoit de l'y souffrir, quoique sa cour ne fût pas délicate sur la vertu. Elle n'approchoit point de la cour et personne de quelque sorte de maintien ne lui vouloit parler quand rarement on la rencontroit. Elle passoit sa vie au gros jeu et en débauches, qui lui coûtoient beaucoup d'argent » (Mémoires de Saint-Simon). Elle fut mariée deux fois. Une première fois le 14 décembre 1664 avec Nicolas d'Argouges, Marquis de Rasnes et d'Asnebec, Gouverneur d'Alençon (23 avril 1663), décédé le 13 juin 1678. Mariée avec Jean Baptiste Armand prince de Montbazon de Rohan-Guéméné, Prince de Montauban, décédé avant 1704. A propos de l'affaire même qui occupe la Princesse de Montauban dans ce courrier au Régent, il est établit qu'elle revend au Régent, le 17 avril 1720, l'Hôtel de la Chancellerie, en s'en réservant l'usufruit viager. Elle se fait si souvent solliciteuse que Dubois finit par donner directement à l'une de ses demandes cette réponse plus que discourtoise : —Allez vous faire f...... Mme de Montauban se hâte de s'en plaindre au régent, qui est trop galant homme pour donner tort à une dame, mais qui en passe plus encore à l'ancien cuistre dont il met à profit les talents politiques. — Chère madame, répond-il, que voulez-vous ? Dubois a ses moments d'humeur ; mais c'est, au fond, un homme de bon conseil. BEAU DOCUMENT.
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