Hossegor (Landes), Librairie D. Chabas, 1933, collection Villes du Sud-Ouest, petit in-8 broché, couverture illustrée, 55 pp + table, illustrations hors-texte (photos). Couverture en bon état, intérieur en très bon état.
Reference : 51148
LE SERPENT QUI PENSE
M. ERIC BIBAULT
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Pau, Imprimerie artistique et commerciale de l'Indépendant, 1930, IV-281 p., in-12 br., E.O., préface de Georges Balencie, petits manques au dos et à la couverture, envoi de l'auteur, bon état
Le sort de Cauterets, « le fleuron le plus beau et le plus précieux » du comté de Bigorre, a été intimement lié à l'histoire du Lavedan et surtout à celle de la Rivière de Saint-Savin. Pendant les huit siècles qui précédèrent la Révolution, le village a vécu sous la dépendance étroite de l'abbaye des bénédictins de Saint-Savin, qui reçut en 945, en donation de Raymond 1er, l'entière vallée de Cauterets, non seulement avec ses riches pâturages mais surtout avec les sources thermales qu'elle renfermait. Tandis que le monastère était reconstruit sur les ruines du palais Émilien, le bourg se groupa autour des sources de l'Est, les seules exploitées à l'époque, sur le flanc même du pic des Bains. Son extension, lente mais continue, l'obligea plus tard, face à des considérations d'ordre matériel, à chercher un autre emplacement. Au cours de XIVe siècle, il descendit dans le vallon et s'installa sur la rive droite du Gave, puis très longtemps après, il enjambera le torrent pour s'étendre sur sa rive gauche. Jeanne de Navarre vint y guérir sa lèpre ; Gaston Phœbus, sa surdité ; Marguerite de Navarre y conduisit plusieurs fois sa fille Jeanne d'Albret, atteinte du « mal des écrouelles ». En attirant de bonne heure la cour de Navarre, malgré la pénibilité des déplacements jusqu'à la station thermale, la reine Marguerite permit à Cauterets de bénéficier d'une solide réputation, fortement renforcée par « l'éloge hyperbolique » qu'elle fit de ses sources. La station était réputée, aussi, pour lutter efficacement contre la stérilité, indication qui fut à l'origine d'une satire à propos des soins prodigués lors des cures par les frétayrés, mot patois signifiant frotteurs. Les eaux pouvant aussi se révéler abortives, il advint que la même année, une des maîtresses d'Henri IV, surnommée la Fosseuse, se rendit à Cauterets dans le dessein de s'y faire avorter, tandis que l'épouse légitime du monarque, Marguerite de Valois, vint chercher un remède contre la stérilité à Bagnères ; les résultats ne furent pas ceux attendus. Mais si pendant longtemps la station dut sa renommée aux personnages illustres qui accoururent nombreux, aux poètes et aux écrivains, comme George Sand, Chateaubriand ou Victor Hugo qui surent chanter sa beauté et ses richesses thermales, à partir du XVIIIe siècle, ce furent les médecins « les prêtres de nos sources », qui surent, en donnant une explication rationnelle des guérisons, assurer la postérité la plus lointaine à Cauterets, dont « l'humanité souffrante » n'oubliera jamais totalement le nom. Voir le sommaire sur photos jointes
Société Union Thermale Pyrénéenne à Pau , Laboratoire de Recherche des Etablissements Thermaux de Cauterets Malicorne sur Sarthe, 72, Pays de la Loire, France 1953 Book condition, Etat : Bon broché, sous couverture imprimée éditeur In-8 1 vol. - 105 pages
quelques figures et tableaux Contents, Chapitres : 1. Les sources Mauhourat et les espagnols : Recherches expérimentales - Recherches cliniques - 2. Quelques observations d'asthmatiques traités à Cauterets - 3. Glutathionémie et cure de Cauterets - 4. Valeur comparée des humages et boisson au regard du chimisme sanguin - 5. Soufre urinaire au cours de la cure de Cauterets papier à peine jauni, sinon bon état - on joint un fascicule de 4 pages illustrées sur les grottes de Bétharram
Toulouse, Edouard Privat, 1885 in-8, 20 pp., demi-toile chagrinée cerise modeste, dos lisse, tranches mouchetées (reliure de l'époque).
Un des nombreux opuscules consacrés à Cauterets par le docteur Emile Duhourcau (1847-1904), qui y exerçait comme médecin consultant en hydrologie.Relié avec quatre titres rares du même auteur : I. Del Valor de las aguas de Cauterets en el tratiamento de la tisis pulmonar. Memoria leida en el Congreso médico-internacional de Sevilla (1882). Traducida por J. Madera. Cauterets & Tarbes, Imprimerie Perrot-Prat, s.d. [1882], 30 pp. Aucun exemplaire au CCF et absent de Palau. - II. Phymie laryngée, eaux sulfureuses et trachéotomie. Toulouse, Edouard Privat, 1885, 24 pp. - III. Un document inédit intéressant l'histoire de Cauterets, avec notes (Extrait de la Revue médicale et scientifique d'hydrologie et de climmatologie pyrénéennes). Toulouse, Edouard Privat, 1885, 23 pp. - IV. L'Air des montagnes et l'air de la mer. De leur pureté en microbes et de leur teneur en produits gazeux divers. Toulouse, Imprimerie Douladoure-Privat, s.d. [1884], 16 pp. Seulement deux exemplaires au CCF (Pau et Bagnères-de-Bigorre).Labarère I, 506-507, cite deux autres titres, mais pas nos plaquettes. - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT
1872-1897.
Manuscrit inédit de trois séjours dans ces stations thermales : Cauterets (juillet 1872) - La Bourboule (juillet 1877) - Bagnières de Luchon (août et septembre 1885). Il est illustré par 45 dessins à l'encre et au crayon, 3 photographies contrecollées et 5 aquarelles originales. Les dessins, très habiles, sont de l'auteur, comme nous l'apprend une note sur un feuillet volant. Le texte est sous forme de lettres adressées par Alexandre Peragallo, à sa femme Clotilde, qui est restée à Albi, ou à ses enfants. A Cauterets, il décrit ses excursions (Pont d'Espagne, lac de Gaube, cabane de la reine Hortense, La Raillière, etc...). C'est un amateur d'entomologie, et s'étend dans ses lettres sur les coléoptères qu'il a pu capturer. Il décrit les cures, les restaurants, le casino, l'habillement des guides... Lors d'une excursion en forêt, il croise Sarah Bernart, qui n'est "pas belle du tout". Il est l'ami de René Serrand, médecin de Cauterets, qui a publié un petit guide touristique et thermal : "Renseignements sur Cauterets", (1882). A Luchon, il retrouve le Dr Serrand. On apprend dans les dernières lettres que sa fille épousera Daniel Serrand, son fils. Nombreuses excursions (lac d'Oo, Portillon, Port de Venasque, frontière avec le val d'Aran...) Anecdotes sur les personnages rencontrés. Il fait connaissance avec madame Dida, riche veuve, qu'il n'apprécie guère et qu'il dit être morphinomane. Une note de sa main, ajoutée postérieurement, nous apprend qu'elle sera assassinée par son amant, Pierre Wladimiroff, de quatre coups de révolver en 1890. Il s'étend longuement sur ses conservations avec le baron de Néro, alerte vieillard de 82 ans, qui était le gendre de Prosper de Barante et dont il avait été le secrétaire d'ambassade à Saint-Pétersbourg. L'auteur est Alexandre Barthélémy Hyppolite Peragallo (1822 - 1904) qui était directeur des Contributions indirectes à Nice. Son nom apparait deux fois dans ces textes. Une intéressante chronique de la vie dans ces stations thermales au XIXe, très bien illustrée. /// In-4 de (1) f., 31 pp., (2) ff. blancs, (1) f., 24 pp., (5) ff. blancs, (1) f., 57 pp. Toile violette, titre doré sur le plat. (Reliure de l'époque.) //// /// PLUS DE PHOTOS SUR WWW.LATUDE.NET
Imprimerie Bière. 1973. In-8. Broché. Bon état, Couv. convenable, Dos satisfaisant, Papier jauni. 144 pages - quelques figures, carte, photos en noir et blanc hors texte.. . . . Classification Dewey : 70.49-Presse illustrée, magazines, revues
Sommaire : Une étape sur le chemin antique des bains de Cauterets, M.Peyrouzet - la piscine antique des bains de Cauterets, M.Coquerel - sur le séjour de Georges Bernanos à Bagnères, M.Cieutat - légère contribution à l'histoire du diocèse de Tarbes au XVIIIe siècle, M.Desprès - les quatre Berthollet-Campan, M.Desprès - un Jules Verne bien de chez nous le professeur Louis Dupuy, Dr Lacoste - exposition l'homme des cavernes en Bigorre, M.Mayoux - sestiacum sestias a Trie-sur Baïse, Jean Frances - les grandes montagnardes des hautes pyrénées, M.Valax etc. Classification Dewey : 70.49-Presse illustrée, magazines, revues