Paris, SEUIL, Ecrivains de toujours, 1990 ; in-12 broché, 191 pp. Illustrations<; TRES BON ETAT
Reference : 49872
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LE SERPENT QUI PENSE
M. ERIC BIBAULT
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s.d. (1938), Carton : 31,8x39,5cm / photographie : 27,4x35,2cm, une photographie contrecollée sur carton.
Portrait photographique original de Sigmund Freud, réalisé par Engelman en 1938, tirage argentique de l'artiste d'après le négatif original retrouvé en 1952. En effet, après la Nuit de Cristal, le jeune photographe juif Edmund Engelman (1907-2000) s'enfuit aux États-Unis laissant derrière lui les précieux mais compromettants négatifs de cette séance photographique clandestine. Il ne les récupérera qu'après la Seconde Guerre mondiale, en 1952, auprès de la fille du psychanalyste, Anna Freud. Envoi autographe signé du photographe Edmund Engelman en marge basse du cliché?: «?à Nadine Nimier. Cordialement Edmund Engelman.?» Nadine Nimier fut l'épouse de l'écrivain Roger Nimier. Elle anima «?Les Après-midi de France Culture?», émission dans laquelle elle reçut certaines éminences de la psychanalyse notamment Jacques Lacan et Françoise Dolto. C'est le 20 janvier 1980 qu'elle interviewa Edmund Engelman, alors en visite à Paris pour l'exposition de ses photographies à la galerie Erval. Très beau portrait du fondateur de la psychanalyse, réalisé en mai 1938, peu de temps avant son départ de Vienne vers Londres. Cent-six clichés furent réalisés lors de cette visite clandestine d'Engelman à Freud au 19 de la rue Berggasse à Vienne. Parmi celles-ci, on connaît beaucoup de photographies représentant le cabinet et les uvres d'art du psychanalyste, mais l'artiste ne réalisa que quelques portraits du maître. Cette séance photographique fut réalisée à la demande d'August Aichhorn et témoigne des derniers instants du berceau de la psychanalyse, discipline désormais interdite sous le régime nazi?: «?Le dimanche 13 mars, une séance du comité de direction de la Société Viennoise de Psychanalyse a lieu et deux décisions sont prises?: tous les membres de la Société doivent quitter le pays le plus rapidement possible et le siège de la Société devra se trouver à l'endroit où Freud s'installera.?» («?August Aichhorn et la figure paternelle?: fragments biographiques et cliniques?» in Recherches en psychanalyse n°1, 2004) Edmund Engelman dans son ouvrage intitulé La Maison de Freud Berggasse 19 Vienne paru en 1979 raconte?: «?Je me rappelle à la fois ma surexcitation et ma peur, ce matin pluvieux de mai 1938, comme je marchais dans les rues désertes de Vienne en direction du 19, Berggasse. Je transportais mes appareils, mon trépied, mes objectifs et mes pellicules dans une petite mallette qui paraissait s'alourdir à chacun de mes pas. J'étais persuadé que n'importe qui saurait à me voir que j'allais chez le Dr Sigmund Freud, pour accomplir une mission dont les nazis n'auraient guère apprécié la teneur. [...] J'avais peur qu'il n'y eût pas assez de lumière pour bien photographier l'intérieur de la maison de Freud. Recourir au flash ou aux projecteurs était hors de question, puisque la Gestapo maintenait la maison sous surveillance constante. Ce document unique sur l'endroit où Freud avait vécu et travaillé au cours des quarante années passées, il faudrait l'exécuter sans éveiller le moindre soupçon. Je craignais pour ma propre sécurité comme pour la vie des Freud, et ne voulais pas me compromettre par un faux pas, alors qu'ils étaient si près de quitter Vienne sains et saufs. [...] Un week-end de 1933, j'eus le plaisir de rencontrer dans la résidence d'été d'un ami, en dehors de la ville, un certain August Aichhorn qui s'intéressait de près au champ extrêmement controversé de la psychanalyse et était, à ma vive curiosité, un intime du célèbre professeur Freud. [...] Nous fûmes très vite bons amis. [...] Il me confia que Freud, après un terrible harcèlement (perquisition des nazis chez lui, détention de sa fille Anna), avait finalement reçu la permission de partir pour Londres, grâce à l'intervention de hautes personnalités et de diplomates étrangers. Les Freud, me dit-il, se mettraient en route dans les dix jours. Le célèbre appartement et ses bureaux allaient être bouleversés à l'occasion du déménagement et du départ des propriétaires. Nous tombâmes d'accord sur le fait qu'il serait du plus grand intérêt pour l'histoire de la psychanalyse de réaliser un témoignage précieux et détaillé de l'endroit où elle avait vu le jour, afin, selon l'expression courageuse d'Aichhorn, qu'«?on puisse ériger un musée quand l'orage des ans sera dissipé?». [...] Connaissant mon intérêt et ma qualité de photographe, il me demanda si je m'estimais en mesure de prendre des clichés de la maison de Freud. Je fus enthousiasmé [...] Par-dessus tout, j'étais impatient de connaître Freud qui s'était alors retranché dans sa vie privée et entretenait peu de relations avec le monde extérieur.?» (Engelman, La Maison de Freud Berggasse 19 Vienne, 1979) Le photographe explique ensuite que Freud, très affaibli par la maladie, était censé être absent lors de la séance photographique, pourtant «?Le lendemain - troisième jour - tandis que je m'apprêtais à prendre quelques clichés complémentaires du bureau (éprouvant là pour la première fois un sentiment de routine), j'entendis de petits pas rapides se rapprocher. C'était Freud. Il avait modifié son trajet habituel inopinément et, revenant dans sa pièce de travail, m'y avait trouvé. Nous nous regardâmes avec un égal étonnement. J'étais troublé et confus. Il parut inquiet, mais demeura calme et placide. Je ne savais tout simplement pas quoi lui dire et restai muet. Fort heureusement, Aichhorn parut alors dans la pièce, et jaugea tout de suite la situation. Il expliqua à Freud l'objet de mon travail et me présenta. Nous nous serrâmes la main, évidemment soulagés. [...] Je lui demandai si je pouvais le photographier. Il y consentit gentiment et me pria de continuer mes prises de vue comme il me plairait. [...] Je proposais même, si ce pouvait être utile, et pour éviter tracas ou perte de temps, d'exécuter les photos nécessaires aux passeports. [...] Freud à ma demande, regarda légèrement de profil, ôta ses lunettes, et réagit par un sourire à l'une de ces remarques que font les photographes lorsqu'ils se préparent.?» La photographie décrite par Engelman est sans conteste celle que nous proposons. Malgré la description très détaillée de cet inhabituel cliché, il n'a pas été conservé pour l'illustration de l'ouvrage. Ce très rare portrait photographique du fondateur de la psychanalyse, pourtant pris quelques jours avant son exil et laissant apparaître les stigmates d'un cancer qui lui sera fatal, est l'unique image de lui laissant apparaître un sourire. - Photos sur www.Edition-originale.com -
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Gallimard , Connaissance de l'Inconscient Malicorne sur Sarthe, 72, Pays de la Loire, France 1975 Book condition, Etat : Bon broché, sous couverture imprimée éditeur blanche, titre en violet fort et grand In-8 1 vol. - 688 pages
service de presse de la première traduction en français, 1975 Contents, Chapitres : Notes sur la documentation, avant-propos d'Helen Schur, Introduction - 1. Per aspera ad astra : Les origines - L'épisode cardiaque de Freud, bataille contre l'addiction à la nicotine - Les premiers temps de l'amitié avec Fliess - L'auto-analyse - Les rêves et la mort - La mort d'une amitié - 2. Vers une Weltanschauung scientifique : Les revenants, l'épisode de l'Acropole - L'immortalité, Gradiva - Disciples et amis, le réveil des anciens conflits - Trois écrits où s'élabore le thème de la mort - La première guerre mondiale - Au-delà du principe de plaisir, la pulsion de mort et la compulsion de répétition - 3. La maladie et la mort : Le cancer - La mort comme problème métapsychologique - L'adaptation à la souffrance et à la maladie - Freud dans l'âge biblique - L'avenir sans illusions - Freud devient mon patient - Malaise dans la civilisation - L'extension des lésions, la lutte avec la prothèse - La Weltanschauung scientifique - L'Allemagne hitlérienne et le fascisme autrichien - Moise et le monothéisme - Le 80eme anniversaire de Freud - Le cancer attaque à nouveau - L'invasion nazie, l'exode - Le dernier chapitre - Appendice : Texte original de lettres de Freud inédites - Références bibliographiques et index - Max Schur, né le 26 septembre 1897 et décédé le 12 octobre 1969, est un médecin et psychanalyste. Il fut notamment le médecin personnel de Sigmund Freud. Né en 1897 à Stanislau (aujourd'hui Ivano-Frankivsk, en Ukraine), il fit des études de médecine à l'Université de Vienne (Autriche). Il s'intéressa à la psychanalyse après avoir assisté aux conférences de Sigmund Freud sur le sujet. Il se fit analyser par Ruth Mack Brunswick et rejoignit ensuite la Société Viennoise de Psychanalyse. Cette double compétence en médecine et en psychanalyse l'amena à devenir, en 1928, le médecin personnel de Sigmund Freud. Il se lia tellement d'amitié avec Freud, qu'il le suivit à Londres avec sa famille pour fuir le nazisme. La veille de la mort de Freud, il quitta Londres pour les États-Unis d'Amérique. Il a notamment publié la biographie de référence sur les derniers jours de Sigmund Freud. (source : Wikipedia) couverture à peine jaunie, avec de légères pliures aux coins des plats, sinon bon état, intérieur propre, papier à peine jauni, cela reste un bon exemplaire - nb : Grand format de l'édition de 1975 dans la collection Connaissance de l'Inconscient chez Gallimard, il ne s'agit pas d'une édition en poche
Au bureau de la revue. 2000. In-4. Broché. Etat d'usage, Couv. convenable, Dos satisfaisant, Intérieur acceptable. 114 pages - nombreuses photos et illustrations en noir et blanc dans et hors texte. Texte sur plusieurs colonnes.. . . . Classification Dewey : 70.49-Presse illustrée, magazines, revues
"Sommaire : Freud et ses héritiers, l'aventure de la psychanalyse - Freud en son temps : L'oubli de Vienne - Chronologie - La vie quotidienne de Freud selon Ernest Jones - L'ascèse freudienne : les lettres à Fliess - Freud, penseur et pensé - Freud et Nietzsche - Zweig : le témoin - Les sources biographiques de Freud - Regards sur l'oeuvre : La découverte de Freud - ""Cinq psychanalyses"" de Freud - Ce que rêver veut dire - ""L'interprétation des rêves"" cent ans après - Les rêves de Freud - Quelques patients célèbres - Anna O., la première - Dora gynécophile - L'homme aux loups - Le petit Hans - Thomas Woodrow Wilson : entre Machiavel et Ubu.. Classification Dewey : 70.49-Presse illustrée, magazines, revues"
Presses Universitaires de France - P.U.F. , Philosophie d'Aujourd'hui Malicorne sur Sarthe, 72, Pays de la Loire, France 1976 Book condition, Etat : Bon broché, sous couverture imprimée à rabats éditeur jaune pale, titre en bleu grand In-8 1 vol. - 230 pages
1ere édition, 1976 Contents, Chapitres : Introduction - 1. Freud et la philosophie : La philosophie et l'obstacle conscientaliste - La philosophie comme Weltanschauung - Métapsychologie et métaphysique - 2. L'explication psychanalytique de la philosophie : Le sens pulsionnel de la philosophie comme activité individuelle - Le sens pulsionnel de la philosophie comme institution culturelle - La philosophie comme objet paradoxal de l'investigation psychanalytique - 3. Freud et les philosophes : La référence philosophique chez Freud - Freud et Platon - Freud et Kant - Freud et Schopenhauer - Le sens du rapport de Freud à Schopenhauer, le modèle idéologique du rapport de Freud à la philosophie - Conclusion bon exemplaire, frais et propre
Les éditions de minuit. 1984. In-8. Broché. Etat d'usage, Couv. légèrement passée, Dos satisfaisant, Papier jauni. 127 pages - couverture jaunie.. . . . Classification Dewey : 70.49-Presse illustrée, magazines, revues
Sommaire : Jean Louis Baudry, la longue lettre, Freud et la correspondance - Jean Michel Rey, Freud et l'écriture de l'histoire - Elliot Philipp, souvenirs de rencontres avec Freud, commentaire par Patrick Lacoste : l'indépendance de l'Inde - Elisabeth Brainin et Isidor J.Kaminer, psychanalyse et national-socialisme présentation et commentaire par Anne Lise Stern - Sigmund Freud, hypnotisme et suggestion 1888-89 - Sigmund Freud, hypnose 1891 présentation et annotation par M.Borch Jakobsen, P.Koeppel et F.Scherrer - Patrick Lacoste, préparations anatomiques en lisant Freud : contribution à la conception des aphasies 1891. Classification Dewey : 70.49-Presse illustrée, magazines, revues