Nevers, imp. Du centre, 1912, in-12 broché, 202 pp. Envoi. Couverture avec des traces d'usage, intérieur en bon état avec les marges défraichies.
Reference : 41988
LE SERPENT QUI PENSE
M. ERIC BIBAULT
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Nevers, Imprimerie parisienne du Centre, Nevers, Imprimerie parisienne du Centre1912 ; in-12, broché, couverture ornée. 202 pp., 2 ff.EDITION ORIGINALE. On trouve pp. 73 à 120 Patatras violent pamphlet contre le Duc de Nivernais. Juriste et pamphlétaire né à Nevers en 1740, Guyot fit ses études chez les jésuites de sa ville. À vingt ans il monte à Paris où il sera reçu avocat au Parlement en 1768. Défenseur officieux près le tribunal révolutionnaire en 1794, le Consulat le nommera magistrat de sûreté dans le VIIème arrondissement. Substitut du procureur impérial en 1810, puis juge au Tribunal de la Seine, il prend sa retraite en 1815 et meurt en 1821. À la fin de sa vie, il travaillait à une Histoire du Nivernais. L’annotateur, Henri Rapine de Sainte-Marie, descendant de l’auteur et petit-fils de l’homme politique Louis-Marie Rapine de Sainte Marie, est né à Dijon en 1876, où son père Oscar-Henri de Sainte-Marie était conseiller de préfecture. Il fait des études classiques au Lycée Louis-le-Grand à Paris, puis à la Faculté de Droit d’où il sort licencié. Il fut durant quinze ans maire de Sainte-Marie et pendant trente ans juge de paix suppléant à Saint-Saulge. Lors de la guerre de 1914-1918, il devient conseiller de préfecture. Sainte-Marie meurt en 1939 dans son château de Saint-Martin.
Nevers, Librairie Ropiteau, 1912, in-12, 203 pp, broché, couv. lég. piquée, qqs rares rousseurs, bon état (Documents pour servir à l'Histoire de la Révolution)
"Guyot Sainte-Hélène (1740-1821), un avocat au Parlement de Paris qui devint juge au Tribunal de la Seine sous l'Empire, possédait un redoutable talent de pamphlétaire, et il s'attaque à l'administration du duché, d'abord en 1786 dans une charge contre le contrôleur général Parmentier dans deux lettres de Fromentet et Jean Fity, puis dans 'Patatras', son oeuvre essentielle où il parle au nom de Fleurimond Bondon, langueyeur de porcs, conseil ordinaire des pauvres manans et habitans du faubourg de Moüesse-lez-Nevers; cette grande attaque contre le Duc de Nivernais et ses conseillers mérite l'attention, le style est vigoureux, Guyot utilise à merveille la langue populaire." (Guy Thuillier, Anthologie des Auteurs Nivernais de 1789 à 1800)