Paris, Buchet Chastel, 1965, in-12 broché, 172 pp. Couverture en bon état, intérieur en très bon état.
Reference : 39518
LE SERPENT QUI PENSE
M. ERIC BIBAULT
06 34 99 23 95
CONDITIONS DE VENTE conformes aux usages de la librairie ancienne et moderne. Retours acceptés après accord préalable. Pas de supplément de frais de port à partir du 2e livre commandé (une même commande). FRAIS DE PORT : FRANCE : à partir de 4 € (tarif ajusté en fonction du poids des livres), de 4 € à 7€ pour les envois en tarif lettre/écopli. Gros livres expédiés en colissimo (tarif en fonction du poids) ou, de préférence, en Mondial Relais (plus économique). FRAIS DE PORT : ETRANGER : en général 4€ (Europe), 5-6 € (autres pays), tarif économique, néanmoins assez rapide, le tarif est ajusté en fonction du poids des ouvrages et de la destination. Expédition par mondial relais pour les colis lourds (Europe). - Expédition rapide après réception du règlement. Paiement par CHEQUE bancaire ou postal (payable en France uniquement), par VIREMENT bancaire ou par PayPal. - Tous nos livres sont contrôlés et nettoyés. Tout défaut est signalé. Retour offert en cas d'erreur de la librairie.
1824 A Paris, chez N. Delangle, éditeur, rue de la Michodière, n° XIV. Et chez Dalibon, libraire, Palais-Royal, Galerie de Nemours. M.DCCC.XXIV. (1824) ; 2 volumes in-8 de (2) ff. - CXCI - 194pp. ; (2) ff. - 405pp. Illustré au total de 9 planches hors texte ( 5 + 4), les planches sont tirées sur chine apppliqué, gravées par Alfred et Tony Johannot et Paul Adam d'après Dévéria. Reliure de l'époque, demi-maroquin à long grain vert à coins, filet doré soulignant mors et coins, dos à 4 faux-nerfs plats cernés de filets à frois, triples filets dorés sur les nerfs, larges palettes dorées aux entre-nerfs et en tête et pied. Les gravures ont été reliées en fin des volumes et sont en très bon état. Quelques rousseurs, deux cahiers jaunis, coins un peu émoussés, dos passé au vert olive. Bon exemplaire.
Belle édition sortie des presses de l'Imprimerie de Jules Didot aîné, imprimeur du Roi, rue du Pont-de-Lodi, n° 6. Les planches en premier tirage sont gravées sur cuivre d'après Dévéria. Edition originale du texte bibliographique de Nodier. ( Cf. Vicaire VII - 188). Outre le texte de Nodier, cette édition comporte un historique de la Ligue, et diverses pièces historiques. La Satyre Ménippée relate sous une forme humoristique, à l'occasion de la tenue des Etats généraux de Paris en 1593, la lutte entre la Ligue catholique hostile au futur Henri IV et qui défendait l'accession de l'Infante d'Espagne au trône de France et les partisans de Henry IV (dont certains, opposés à la suppression de la loi salique était issus de la Ligue). Cette satyre qui parut pour la première fois en 1593, est due à Pierre Leroy, Jacques Gillot, Florent Chrestien, par Pierre Pithou, Nicolas Rapin, et Jean passerat, on y trouve des harangues, sonnets et autres pièces de vers, souvent piquantes. (Reu- CH1)
Ratissons, Héritiers de Matthias Kerner, 1726. 3 volumes in-12, 3 ff. n. ch., 36 pp., 464 pp., 14 ff. n. ch.; titre, 5 ff. n. ch., 522 pp., 19 ff. n. ch.; 2 ff. n. ch., 596 pp., 17 ff. n. ch., Veau brun, dos à nerfs orné, pièce de titre et de tomaison en maroquin rouge (reliure d'époque).
Le seul livre politique sur le sujet, qui ait survécu et qui ait été consacré chef-d'œuvre de notre littérature. Cet ouvrage dirigé contre les ligues et les menées espagnoles est un des très nombreux essais et pamphlets qu'a inspiré immédiatement cette page des guerres franco-françaises mais aussi franco-espagnoles. Cet ouvrage collectif est dû aux humanistes Jean Passerat et Florent Chrestien, aux chanoines Jacques Gillot et Pierre Leroy et aux hommes de loi Gilles Durant, Nicolas Rapin et Pierre Pithou. La Satyre Ménippée "fait partie de ces œuvres qui possèdent l'étonnant privilège d'être appréciées, peut-être même admirées par tous" (Franck Lestringant). Exemplaire enrichi à l'époque. Cette nouvelle édition, imprimée sur beau papier vergé, contient les remarques importantes de Le Duchat et des additions par Prosper Marchand. Cohen annonce une figure en frontispice, répétée trois fois, 2 figures dépliantes et 4 portraits. L'illustration de cet exemplaire contient une figure en frontispice, 2 figures dépliantes, 7 planches dont 4 portraits et une gravure de monnaie dans le texte. Les deux planches dépliantes représentent La Procession de la Ligue et La Figure des états de la Ligue. Des bibliothèques successives de L. P. Duret (médecin à Annonay au XVIIIe siècle), J.-B. Desgrand (avocat à Annonay) et Paul Desgrand (Lyon), XIXe siècle, et de L. Liézard (début XXe), avec leurs ex-libris ou tampon. Très bon exemplaire en veau du temps. Brunet, V, 145 ; Franck Lestringant et Daniel Ménager, Etude sur la Satyre Ménippée, Genève, Droz, 1987 ; Cohen, col. 939.
Paris, Mercure de France, 1923. Un vol. au format in-12 (188 x 123 mm) de 189 pp. Modeste reliure de l'époque de plein cartonnage crème, plats jansénistes, dos lisse orné de doubles filets dorés, fleuron doré sur fond de petite pièce de cuir émeraude au centre d'un ovale stylisé doré, pièce de titre émeraude, titre doré, tête mouchetée, couvertures conservées.
Un des exemplaires numérotés (d'un tirage non précisé). ''La première des Lettres d'un satyre paraît, sous la rubrique « Epilogues », dans le numéro du 15 juin 1907 du Mercure de France. Gourmont s'amuse à prendre prétexte de la publication d'Un cœur virginal, son dernier roman, pour donner la parole au satyre Antiphilos — qui proclame la permanence du dieu de la nature et du désir, qu'on le nomme Satyros, Faunus ou Diabolo. Dans une deuxième lettre, Antiphilos, véritable incarnation du « paganisme étemel » si cher à Gourmont, raconte comment il se trouve être à l'origine d'un tableau du Corrège : Antiope endormie... Lorsque la publication des Lettres d'un satyre reprend dans le Mercure de France, en juillet 1910, Gourmont connaît désormais Natalie C. Bamey, depuis peu il est vrai : son premier billet à « l'Amazone » date du 6 avril 1910. Mais cette fraîche rencontre va redonner vie au personnage d'Antiphilos qui, par le récit de ses démêlés amoureux avec Cydalise ou Érèbe puis de sa rencontre et de ses discussions philosophiques avec Diogène, permet à l'écrivain d'accompagner les Lettres à l'Amazone, elles aussi publiées sous la rubrique « Epilogues », de plaisantes digressions sur l'art, l'amour et le désir, mais aussi sur les avantages et les inconvénients qu'on peut trouver à être un dieu ou un homme. Le dernier Gourmont y donne une juste idée du scepticisme amusé qui l'habite alors...'' (Henri Bordillon). Rousseurs affectant la reliure ainsi que plus particulièrement le premier plat de la couverture papier originelle. Papier légèrement oxydé. L'exemplaire a conservé de larges témoins.
Paris, Librairie des Bibliophiles, s. d. vers 1900 .
Provenance : Yves Cazaux, (ex-libris gravé) auteur d'un "Essai de bibliographie des éditions de la Satyre Menippée publiées du XVIe au XVIIIe siècle". /// In-8 de (4), XXIII, 322 pp. Basane orangé, dos à nerfs orné, tranche supérieure dorée, couverture imprimée conservée. (Reliure de l'époque.) //// /// PLUS DE PHOTOS SUR WWW.LATUDE.NET
Chez N. Delangle éditeur et chez Dalibon libraire, 1824. 2 volumes in-8 reliés (22,7 x 15 cm), reliure plein cuir marron-chataîgne signée "Bottier", grand ornement à froid que les plats, divers ornements sur le dos (à froid et dorés) ainsi que filets, guirlandes et titre doré, tranches marbrées. Tome 1: faux-titre, frontispice gravé, titre, CXCI ( (Observations préliminaires de Charles Nodier, Avis de l'imprimeur, suivis de "Abrégé de l'histoire de la Ligue", de "Discours bref et véritable par Pierre Cornejo", de "Brief traité des misères de la ville de paris", et "Autres discours", puis "La Sayre Ménippéé"), et 194 pages, 4 planches hors-texte. Tome 2: faux-titre, titre, frontispice gravé, 405 pages, 4 planches hors-texte (dont une figure signée J. M. Moreau 1808), 9 planches hors-texte au total. Quelques rares rousseurs. Un coin lég. rogné et défaut de la coiffe supérieure du T.2 . Bel ensemble bien relié.