Armand Colin, 1968. In-8 broché, 518 pp. TRES BON ETAT
Reference : 35783
LE SERPENT QUI PENSE
M. ERIC BIBAULT
06 34 99 23 95
CONDITIONS DE VENTE conformes aux usages de la librairie ancienne et moderne. Retours acceptés après accord préalable. Pas de supplément de frais de port à partir du 2e livre commandé (une même commande). FRAIS DE PORT : FRANCE : à partir de 4 € (tarif ajusté en fonction du poids des livres), de 4 € à 7€ pour les envois en tarif lettre/écopli. Gros livres expédiés en colissimo (tarif en fonction du poids) ou, de préférence, en Mondial Relais (plus économique). FRAIS DE PORT : ETRANGER : en général 4€ (Europe), 5-6 € (autres pays), tarif économique, néanmoins assez rapide, le tarif est ajusté en fonction du poids des ouvrages et de la destination. Expédition par mondial relais pour les colis lourds (Europe). - Expédition rapide après réception du règlement. Paiement par CHEQUE bancaire ou postal (payable en France uniquement), par VIREMENT bancaire ou par PayPal. - Tous nos livres sont contrôlés et nettoyés. Tout défaut est signalé. Retour offert en cas d'erreur de la librairie.
Armand Colin, 1968, gr. in-8°, 617 pp, une carte, sources et biblio, index, broché, bon état
"Cette savante monographie est bien centrée sur la ville de Mayence, qui comptait environ 30.000 habitants aux approches de la Révolution française. Mais l'analyse de la vie économique a amené M. Dreyfus à déborder le cadre de la cité pour atteindre, au moins partiellement, la région rhénane. Quant au temps, son étude se situe dans la seconde moitié du XVIIIe siècle et elle n'envisage finalement que les premiers contacts de la ville avec la propagande révolutionnaire. L'objet même des recherches de l'auteur porte successivement sur les structures sociales du milieu mayençais et sur le développement de toutes les formes de la culture dans ce même milieu. Ville essentiellement bourgeoise et commerçante, Mayence se présente à l'historien comme une société urbaine fortement hiérarchisée, au sommet de laquelle se trouve l'Archevêque-Electeur, les riches chanoines du Grand Chapitre, et les grandes familles nobles. A côté du clergé, la haute et moyenne bourgeoisie compte des intellectuels, des professeurs et des négociants. La petite bourgeoisie est constituée d'employés, de maîtres artisans et même de compagnons, dont la condition n'est pas tellement différente de celle des maîtres. Au plus bas degré de l'échelle sociale, une masse considérable de « pauvres » (manouvriers et journaliers), toujours proche de la misère et dont un nombre élevé (14 à 16% de la population en 1792) doit bénéficier de l'assistance. On ne peut qu'admirer l'érudition et la patience dont l'auteur a fait preuve pour mener, avec toute la précision possible cette difficile enquête sociologique." (J. Lecler, Etudes, 1968) — "... Il faut citer la thèse, écrite, avec intelligence et goût, par ce solide connaisseur de l'histoire allemande qu'est François G. Dreyfus. Nous sommes effectivement en présence d'une remarquable étude, complète et équilibrée, de l'Etat mayençais à la veille de la Révolution française et non pas d'une monographie superficielle et anecdotique. Au seuil de son livre, l'auteur brosse d'abord le cadre géographique et administratif de cet Electorat ecclésiastique du Saint Empire, trop proche de la France pour ne pas en avoir subi les pressions diplomatiques. Dès le XVIIe s. les juristes, comme Pufendorf, ne parviennent guère à définir l'Empire, cette confédération créée par les traités de Westphalie, cette entité qui ne répond à aucun des vocables, ni saint, ni Empire, ni romain, ni germanique... Le poids de l'Empereur, si important au seuil du siècle, décline après la guerre de Trente Ans. (...) Dans cet ensemble confus, Mayence paraît alors une petite cité de 28 000 habitants, mais qui surpasse toutes les villes rhénanes, par son éclat lié à la présence de l'archevêque archi-chancelier d'Empire et de la Cour la plus fastueuse de l'Allemagne occidentale. C'est un Etat à la fois ecclésiastique et laïque. Le pouvoir émane du chapitre qui élit le prélat, prince temporel et chef spirituel. (...) Après cette introduction, illustrée d'une carte, le second livre est consacré à l'évolution économique (p. 81-194). De ce point de vue, la ville assume aussi un rôle important, surveillant la batellerie du Rhin au confluent du Main et la route de Paris vers l'Allemagne centrale. (...) Après ce livre, riche en tableaux et en graphiques, se place l'étude de la société mayençaise (p. 195-400). C'est la partie la plus copieuse de l'ouvrage. L'auteur analyse d'abord le mouvement démographique, établit la répartition socio-économique des différentes catégories d'habitants, dresse les courbes de production et de prix qui peuvent avoir une certaine influence sur les modes de vie et même sur les mentalités. François G. Dreyfus décrit cette société avec minutie, avec habileté et sans omettre de faire la part voulue au pittoresque du cadre urbain et des personnages qui s'y agitent. Dans sa classification sociale, il combine les critères d'ordre, de pouvoir, de statut et de condition économique..." (Louis Trénard, Revue belge de philologie et d'histoire, 1972)
Paris, Colin, 1968 gr. in-8, 518 pp., index, biblio., broché.
- - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT