Paris, Flammarion, 2005 fort in-8 broché, 807 pp. TRES BON ETAT.
Reference : 32472
LE SERPENT QUI PENSE
M. ERIC BIBAULT
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, Sans lieu ni date , [1720]. Petit in-4 de 416 pp., [21] ff. vierges, texte dans un encadrement rubriqué, d'une écriture moyenne et lisible, environ 15 à 20 lignes par page, quelques corrections en petit corps dans les marges, veau blond marbré, dos lisse orné d'un motif au pélican répété, encadrement de triple filet doré sur les plats, armes au centre, tranches dorées, dentelle intérieure (reliure de l'époque).
Cet intéressant manuscrit retrace surtout les événements internationaux et diplomatiques du règne de Louis XIV depuis la paix de Westphalie jusqu'aux traités d'Utrecht.Sans autre division que des mentions marginales de dates, d'une expression parfois contournée, il est rédigé pendant ou juste après la Régence (l'auteur semble à la fin faire une allusion au système de Law), le texte est globalement sévère pour Louis XIV : il articule à la fin les griefs qui deviendront traditionnels, et qui au demeurant avaient déjà fait partie de l'examen que le Roi avait lui-même exercé sur son gouvernement (démesure dans la construction des bâtiments, épuisement du Trésor et des ressources de la France, amour de la guerre, etc.).« Il ne manquait plus à la pacification généralle que l'exécution entière du traité d'Utrecht, il n'y avait sur cela aucune complaisance à attendre de la part du Roy et du nouveau ministre d'Angleterre qui se plaignit d'abord de la lenteur que la France apportait à la démolition de Dunkerque, mais ces plaintes n'étaient rien en comparaison de celles que cette puissance fit à l'occasion d'un nouveau canal auquel Louis XIV fit travailler à Mardyck à une lieue de Dunkerque […] Personne n'est plus convaincu que moy de la nécessité d'exécuter les traités avec bonnefoy, mais personne en même temps ne souffre plus impatiemment l'ombre de l'humiliation […] ».Bel exemplaire aux armes d'Eusèbe-Jacques Chaspoux (1695-1747), marquis de Verneuil, comte de Loches, baron du Roulet, conseiller ordinaire des conseils du roi, secrétaire ordinaire de la chambre et du cabinet, introducteur des ambassadeurs et grand échanson de France. Faut-il voir en lui l'auteur du manuscrit ? Il est vrai que le texte est agréablement relié, et peut indiquer qu'il s'agit de l'exemplaire de l'auteur, mais aucune autre indication ne vient accréditer cette hypothèse.Olivier Hermal Roton, planche 2200.
Beauvais Ainé Paris 1836 SOURCHES Louis-François ( Du Bouchet, Marquis De )Mémoires secrets et inédits de la cour de France sur la fin du règne de Louis XIV par le Marquis de SOURCHES, grand-prévôt de France, publiés pour la première fois et conformément au manuscrit du dix-septième siècle nouvellement découvert, suivis de documents inédits relatifs a la révocation de l'Edit de Nantes, avec une introduction et des notes par Adhelm BERNIER.2 volumes in-8 ( 215 X 130 mm ) de XLVII-403 et 409 pages, demi-veau glacé vert, dos à nerfs orné de riches caissons dorés. Mors fendillés, usures aux coiffes, agréable exemplaire de l'édition originale.
1910 1910. E. Longuemare - Bossuet et la Societé Française sous le règne de Louis XIV 1910
A Strasbourg, chez J.G. Treuttel, Libraire, et se trouve à Paris, chez Onfroy Libraire, rue St. Victor N° 11, 1791, 13 volumes in-8 de 210x130 mm environ, Mémoires du Règne de Louis XIV : Tome I. xxviii-220 pages, - Tome 2. 194 pages, - Tome 3. 192 pages, - Tome 4. 282 pages, - Tome 5. 258 pages (les cahiers L et M sont mélangés, sans manque), - Tome 6. 262 pages, - Mémoires de la Régence : Tome 7. 1. 252 pages, - Tome 8. 2. 260 pages, - Histoire des Hommes illustres : 9. I. 5ff. ( faux-titre, titre, table)-240 pages, - Tome 10. II. 4ff. (faux-titre, titre, table)-205 pages, - Tome 11. III. 4 ff. (faux-titre, titre, table)-207 pages, - Tome 12. IV. 4ff. (faux-titre, titre, table)-231 pages, - Tome 13 Traité de Politique : 4ff. (faux-titre, titre, table)-273 pages, demi basane havane, dos à 5 nerfs portant titres et tomaisons dorés, gardes marbrées, tranches finement mouchetées.Des rousseurs et pages brunies, quelques mouillures par endroits, petits défauts de marge sans atteinte au texte, frottements sur le cartonnage, cuir avec taches et galeries et petits trous de ver, un double du cahier N du tome 3 des Hommes illustres est relié par erreur entre les p. 190 et 191, les cahiers L et M sont mélangés (tome 5). Contient un tableau dépliant, sans le frontispice.
Louis de Rouvroy, duc de Saint-Simon, est né à Paris le 16 janvier 1675 et mort le 2 mars 1755. Duc et pair de France, courtisan et mémorialiste, « espion sagace et fantasque de Versailles et des coulisses du pouvoir », c'est un témoin essentiel de la fin du règne de Louis XIV et de la Régence. Merci de nous contacter à l'avance si vous souhaitez consulter une référence au sein de notre librairie.
BAVIERE Elizabeth-Charlotte de, comtesse de SIMMERN, von der PFALZ.
Reference : 3785
Paris, chez Léopold Collin, 1807. Un volume relié (20,5 x 13,5 cm) de [4]-xxxviij-430-[2] pages. Reliure plein veau marbré glacé, plats et contre-plats encadrés d'une roulette dorée, dos lisse avec fleurons et pièce de veau noir avec le nom de l'auteur, roulette le long des coupes, tranches marbrées. Médaillon doré au centre du premier plat avec cette devise "At spes non fracta", "Tout espoir n'est pas perdu"...Epidermures aux mors et dos, mors fragiles , sinon bel exemplaire.
Élisabeth-Charlotte du Palatinat, comtesse de Simmern (en allemand : Elisabeth Charlotte von der Pfalz, Gräfin von Simmern), née le 27 mai 1652 au château de Heidelberg et morte le 8 décembre 1722 au château de Saint-Cloud, est une princesse de la branche palatine de la maison de Wittelsbach, fille du comte-électeur Charles Ier Louis et de la princesse Charlotte de Hesse-Cassel.En épousant Philippe dOrléans, frère du roi Louis XIV, Élisabeth-Charlotte devient duchesse dOrléans et porte à la cour le titre de « Madame », titre conférée à lépouse du premier frère cadet du roi régnant. En France, par convention et du fait de son appartenance à la maison de Wittelsbach, elle est appelée « Charlotte-Élisabeth de Bavière ». Pétillante desprit, indépendante, la princesse se consacre alors à une correspondance très abondante qui lui vaut le surnom d« Océan dencre ». Ses lettres, au nombre de 60 000 (un dixième est conservé), rédigées dans un style savoureux, constituent une source dinformations précieuse sur la vie à la cour de France. La princesse reste allemande de cur et elle abhorre la cour et létiquette. Si on len croit ses lettres, la dépravation attribuée à la Régence règne déjà dans toute la seconde moitié du grand règne. Il existe également ce livre, Mélanges historiques, anecdotiques et critiques sur la fin du règne de Louis XIV et le commencement de celui de Louis XV par Madame la princesse Élisabeth-Charlotte de Bavière, seconde femme de Monsieur, frère de Louis-le-Grand : (souvenirs) précédés dune « notice sur la vie de cette illustre princesse » rédigée par Maubuy. Lensemble représentant une table des matières de cinquante chapitres évoquant, et au passage étrillant, un grand nombre de personnages de la cour en commençant par le roi lui-même, son caractère et ses murs, sa conduite à légard de son épouse, ses amours, sa mort. Puis vient lévocation des favorites royales : Mademoiselle de Fontanges, Louise de La Vallière, Madame de Montespan, Madame de Maintenon, etc. Nous connaissons une seule publication de cet ouvrage, cette édition de 1807.