Paris, Librairie Hachette, 1867, in-12 demi-chagrin, dos à 4 nerfs, lettres dorées, filets et fleurons dorés, 343 pp. 2eme ed. Etat correct.
Reference : 2901
LE SERPENT QUI PENSE
M. ERIC BIBAULT
06 34 99 23 95
CONDITIONS DE VENTE conformes aux usages de la librairie ancienne et moderne. Retours acceptés après accord préalable. Pas de supplément de frais de port à partir du 2e livre commandé (une même commande). FRAIS DE PORT : FRANCE : à partir de 4 € (tarif ajusté en fonction du poids des livres), de 4 € à 7€ pour les envois en tarif lettre/écopli. Gros livres expédiés en colissimo (tarif en fonction du poids) ou, de préférence, en Mondial Relais (plus économique). FRAIS DE PORT : ETRANGER : en général 4€ (Europe), 5-6 € (autres pays), tarif économique, néanmoins assez rapide, le tarif est ajusté en fonction du poids des ouvrages et de la destination. Expédition par mondial relais pour les colis lourds (Europe). - Expédition rapide après réception du règlement. Paiement par CHEQUE bancaire ou postal (payable en France uniquement), par VIREMENT bancaire ou par PayPal. - Tous nos livres sont contrôlés et nettoyés. Tout défaut est signalé. Retour offert en cas d'erreur de la librairie.
CHEZ LES EDITEURS. 1846. In-12. Broché. Bon état, Couv. convenable, Dos satisfaisant, Intérieur frais. Paginé de 363 à 424. Une gravure en noir et blanc hors texte.. . . . Classification Dewey : 840.8-Anthologies, recueils
Extrait de la presse contemporaine, par MM. J-B. Fellens et L.-P. Dufour. Classification Dewey : 840.8-Anthologies, recueils
13,5 x 21 1864 Première lettre : " Monsieur, Vous m'avez demandé compte de mes relations avec l'Empereur et, quoi qu'il m'en coûte, je veux vous dire toute la vérité. Il est terrible d'avouer que je l'ai trompé, moi qui lui doit tout, mais il [a] tant fait pour moi que je veux tout vous dire. Je ne suis pas accouchée à 5 mois, mais bien à 9. Dites lui bien que je lui en demande pardon J'ai, Monsieur, votre parole d'honneur que vous garderez cette lettre. Recevez, Monsieur, l'assurance de ma considération distinguée." Signature : "M. Bellanger." Deuxième lettre : "Cher Seigneur, Je ne vous ai pas écrit depuis mon départ, craignant de vous contrarier mais, après la visite de Me de Vienne, je crois devoir le faire d'abord pour vous prier de ne pas me mépriser car, sans votre estime, je ne sais ce je deviendrais; ensuite pour vous demander pardon : j'ai été coupable, c'est vrai, mais je vous assure que j'étais dans le doute. Dites-moi, Cher Seigneur, si il est un moyen de racheter ma faute et je ne reculerai devant rien. Si toute ma vie de dévouement peut me rendre votre estime, la mienne vous appartient et il n'est pas un sacrifice que vous me demandiez que je ne sois prête à accomplir. Si il le faut pour votre repos que je m'exile et passe à l'Etranger, dites un seul mot et je pars. Mon coeur est si pénétré de reconnaissance pour tout le bien que vous m'avez fait, que souffrir pour vous serait encore du bonheur, aussi la seule chose dont à tout prix je ne veux pas que vous doutiez, c'est de a sincérité et de la profondeur de mon amour pour vous, aussi je vous en supplie, répondez-moi quelques lignes pour me dire que vous me pardonnez. (Mon adresse : M. et Mme Bellanger, rue de Launay, commune de Villebernier près Saumur). En attendant votre réponse, Cher Seigneur, les adieux de votre toute dévouée mais bien malheureuse, Marguerite." Ces deux lettres originales, qui pourraient être datées du courant de l'année 1864, viennent d'archives familiales du sénateur Charles Corta (1805-1870). Elles ont été publiées en 2009 par Anne de Beaupuy et Claude Gay dans leur livre "Charles Corta, le Landais qui servit deux Empereurs." Originaire de Saumur et issue d'un milieu très modeste, Julie Leboeuf, alias Marguerite Bellanger, a été une des "Cocottes" les plus en vue du Second Empire. Elle fut une des dernières maîtresses de Napoléon III. Les deux lettres auraient été écrites à la suite des démarches de Me de Vienne auprès de Marguerite, évoquées dans la deuxième lettre. Adrien-Marie Devienne (1802-1883), premier président de la Cour Impériale aurait été diligenté à Villebernier, près de Saumur, où Marguerite se reposait après avoir accouché à Paris le 24 février 1864 d'un fils Charles, dont tout laissait penser que le père ne pouvait être que l'Empereur. L'objectif de ces démarches semble avoir été de déjouer toute colère éventuelle de l'Impératrice Eugénie...comme semble le prouver, sur la petite enveloppe contenant les deux lettres, la mention manuscrite, de l'écriture de Léonie Corta la fille du sénateur : "Marguerite Bellanger. Lettres obtenues pr [sic] calmer l'Impératrice." Pour mémoire, Charles Leboeuf fut ...doté d'une pension sur le Trésor et reçut le château de Monchy-Saint-Eloi dans l'Oise. On peut imaginer, que, si ces deux lettres n'ont pas été délivrées, leurs contenus aient été utilisés auprès de l'Impératrice ou d'Achille Fould. Très bon état. PHOTOS NUMERIQUES DISPONIBLES PAR EMAIL SUR SIMPLE DEMANDE-DIGITAL PHOTOGRAPS MAY BE AVAILABLE ON REQUEST
1 manuscrit illustré de 47 ff., avec nombreuses photos contrecollées (retirage de clichés anciens mais également plusieurs photos originales anciennes (Mathilde Müller, Fernand Marchal, Roger et Thérèse Ramspacher, Les Ormeaux à Epinal, Ninette Reboul), 1978-1980, et 1 vol. reprographié (Souvenirs de Fernand Marchal), 205 pp.. Rappel du titre complet : Souvenirs illustrés de famille de "Ninette" Marchal Epouse Reboul [On joint : Souvenirs 1886-1944. Jours de Gloire par son grand-frère Fernand Marchal ]. Le grand-père maternel, Frédéric Müller, était pasteur venu d'Alsace en Algérie vers 1860. Il eut 6 enfants dont Fritz, Edouard, Caroline et Mathilde, mère de la narratrice. "Voici donc la branche maternelle, un quart de vos vies décrite, l'autre quart est certainement plus amusante, c'est celle de mon père". Celui-ci était l'un des 12 enfants de Gédéon Marchal (né au ban de la Roche près de Rothau vers 1820) lequel fut ouvrier puis contremaître à l'usine Steinlein Dieterlein. Son patron lui ayant avancé les sommes nécessaires, il put acheter une petite usine à Laclaquette. Du côté de son mari Paul Reboul, ils descendaient par la femme de Henri Reboul, Marguerite Méjan, de huguenots ("famille très HSP"). Sa soeur Pauline devint la femme du pasteur Noël. Le dernier quart "est parfaitement terrien, des vignerons du midi, j'ai toujours entendu votre père dire que ces grands parents ne travaillaient que quelques jours par an et vivaient très bien". Henri Reboul avait un frère Elie qui un deux filles dont l'une épousa un Aimé Rabinel et l'autre devint Madame Perrier. Ce grand-père Henri-Esprit Reboul était parti à Nîmes pour devenir acteur ou peintre mais il était finalement devenu directeur de l'usine dont sa femme Marguerite Méjan avait hérité de ses parents "la première usine de pâte fondée en France". "Je crois que cet homme doué pour toutes sortes de choses, de voies artistiques, à dû souffrir de se consacrer à la fabrication des vermicelles et des macaronis". 'Pendant de nombreuses années les 6 frères et 3 soeurs de la famille Marchal (Paul, Gustave, Jules, Camille, Ernest, Alfred, Mathilde, Lina, Fanny) se sont parfaitement entendus [... ] Aujourd'hui en août 1978 je suis le seul enfant vivant de Camille [ ... ]""Papa, Camille, aimait raconter son enfance dans la grande propriété de Rothau, la façon de vivre dans cette vallée de la Brûche entre le travail et la Bible". Il épousa Mathilde Müller, rencontrée à Alger. Nous passerons sur mille détails racontés avec verve. L'auteur fut au collège de fill à Saint Dié puis à Epinal. Elle survécut à la grippe espagnol (son grand-père lui avait prédit qu'elle perdrait ses cheveux...) puis à l'armistice devint cheftaine d'éclaireuse ("sans aucune formation"). L'année suivante, elle se définit une règle de vie : "ne pas mentir (sauf dans certains cas où on ne peut éviter sans dommages de faire de la peine) ; écouter sans interrompre en essayant de comprendre ; défendre le personnage absent au lieu de l'accabler ; et oublier autant que possible ce qu'on vous a dit". Elle évoque les cours de Monsieur Melchior en littérature, les cours de diction de Daniel Michenot, professeur au Conservatoire de Strasbourg (cela vers 1917-1918). Elle y rencontre le directeur, Guy Ropartz. "Le quatuor Capet était fort à la mode, je fis la connaissance de Capet 1er violon chez les Pol". Elle reçut 15 demandes en mariage de divers soupirants avant de convoler avec Paul Reboul.
Ecrit avec style ("L'Aîné était un roi d'égoisme, l'autre la bonté la plus délicate" ; "Celle-ci épousa un alsacien qui la fit plus pleurer que rire..." etc...) ce manuscrit intéressera de manière très large, notamment les amateurs d'histoire de l'Alsace ou des Vosges. Nous joignons à ce manuscrit original les souvenirs reprographiés de son frère Fernand Marchal (souvenirs beaucoup mieux "construits" mais très complémentaires).Nous fournissons ci-après un résumé succinct et quelques extraits de ce manuscrit original : Souvenirs illustrés de famille de "Ninette" Marchal Epouse Reboul, née vers 1900. Le grand-père maternel, Frédéric Müller, était pasteur venu d'Alsace en Algérie vers 1860. Il eut 6 enfants dont Fritz, Edouard, Caroline et Mathilde, mère de la narratrice. "Voici donc la branche maternelle, un quart de vos vies décrite, l'autre quart est certainement plus amusante, c'est celle de mon père". Celui-ci était l'un des 12 enfants de Gédéon Marchal (né au ban de la Roche près de Rothau vers 1820) lequel fut ouvrier puis contremaître à l'usine Steinlein Dieterlein. Son patron lui ayant avancé les sommes nécessaires, il put acheter une petite usine à Laclaquette. Du côté de son mari Paul Reboul, ils descendaient par la femme de Henri Reboul, Marguerite Méjan, de huguenots ("famille très HSP"). Sa soeur Pauline devint la femme du pasteur Noël. Le dernier quart "est parfaitement terrien, des vignerons du midi, j'ai toujours entendu votre père dire que ces grands parents ne travaillaient que quelques jours par an et vivaient très bien". Henri Reboul avait un frère Elie qui un deux filles dont l'une épousa un Aimé Rabinel et l'autre devint Madame Perrier. Ce grand-père Henri-Esprit Reboul était parti à Nîmes pour devenir acteur ou peintre mais il était finalement devenu directeur de l'usine dont sa femme Marguerite Méjan avait hérité de ses parents "la première usine de pâte fondée en France". "Je crois que cet homme doué pour toutes sortes de choses, de voies artistiques, à dû souffrir de se consacrer à la fabrication des vermicelles et des macaronis". 'Pendant de nombreuses années les 6 frères et 3 soeurs de la famille Marchal (Paul, Gustave, Jules, Camille, Ernest, Alfred, Mathilde, Lina, Fanny) se sont parfaitement entendus [... ] Aujourd'hui en août 1978 je suis le seul enfant vivant de Camille [ ... ]""Papa, Camille, aimait raconter son enfance dans la grande propriété de Rothau, la façon de vivre dans cette vallée de la Brûche entre le travail et la Bible". Il épousa Mathilde Müller, rencontrée à Alger. Nous passerons sur mille détails racontés avec verve. L'auteur fut au collège de fille à Saint Dié puis à Epinal. Elle survécut à la grippe espagnol (son grand-père lui avait prédit qu'elle perdrait ses cheveux...) puis à l'armistice devint cheftaine d'éclaireuse ("sans aucune formation"). L'année suivante, elle se définit une règle de vie : "ne pas mentir (sauf dans certains cas où on ne peut éviter sans dommages de faire de la peine) ; écouter sans interrompre en essayant de comprendre ; défendre le personnage absent au lieu de l'accabler ; et oublier autant que possible ce qu'on vous a dit". Elle évoque les cours de Monsieur Melchior en littérature, les cours de diction de Daniel Michenot, professeur au Conservatoire de Strasbourg (cela vers 1917-1918). Elle y rencontre le directeur, Guy Rapartz. "Le quatuor Capet était fort à la mode, je fis la connaissance de Capet 1er violon chez les Pol". Elle reçut 15 demandes en mariage de divers soupirants avant de convoler avec Paul Reboul, etc...
Paris Bourguet-Calas 1878 in-18 pleine percale 4 volumes, reliure pleine percale vieux rose in-dix-huit Editeur (editor hard-back percale in-18) (17,5 x 11 cm), dos long (spine without raised bands), décoration or , titre frappé or avec double filets or, tomaison frappée or en pied, fleuron aor au centre du dos, double filet or en tête et en pied, plats décorés à froid et or, mors et coins ornés d'un double filet à froid, lettres ex-libris or : M. C. à l'angle supérieur droit, toutes tranches lisses(all edges smooth), orné de 40 gravures hors-texte en noir, 396 + 380 + 318 + 306 pages, sans date (1878 et 1879) Paris : Bourguet-Calas et Cie Editeur,
Le Journal de Marguerite est un roman publié sous la forme d'un journal intime par la Française Victorine Monniot (1824-1880) en 1858. Il traite du voyage que fit une petite fille d'une dizaine d'années à la suite de la nomination de son père au poste de gouverneur de Pondichéry, une partie importante de la relation ayant lieu à l'île Bourbon, aujourd'hui La Réunion. uvre très autobiographique, elle est pétrie d'une morale chrétienne qui fit son succès dans les institutions d'enseignement religieux et les couvents français jusqu'au début du XXe siècle. Quoi qu'il en soit, elle popularisa le personnage de Marguerite Guyon, qui réapparut ensuite à plusieurs reprises dans l'uvre de l'auteur, et notamment dans Marguerite a vingt ans, la suite du premier Journal de Marguerite........Collection : Bibliothèque des jeunes filles D. S. G........Édition : 22e édition pour le Journal de Marguerite et 16ème Edition pour Marguerite à vingt ans ....................RARE EDITION ILLUSTREE.......en trés bon état (very good condition). trés bon état
Régis Ruffet & Cie 16 x 24 Paris - Bruxelles 1867 In-8, reliure demi-chagrin marron de l'époque, dos à cinq nerfs, entre-nerfs encadrés de doubles filets dorés, titre doré, plats de percaline, filets d'encadrement à froid, initiales à froid au centre du premier plat, toutes tranches dorées, gardes de soie blanche, VIII-595 pp. Dixième édition, illustrée de 20 gravures hors texte, dessins de Mlle Marie-Edmée Pau. Le journal de Marguerite de Victorine Monniot (1824-1880) est un bel exemple d'une littérature de jeunesse catholique, qui a connu un immense succès au XXe siècle et maintes fois réédité. C'est le journal de Marguerite Guyon, son héroïne, entre son dixième et douzième anniversaire, qui grandit dans un milieu exigeant de la bourgeoisie catholique et de famille nombreuse. La Première communion y est une étape essentielle de l'enfance. Le livre n'est pas seulement l'expression d'un prosélytisme combatif. La nomination à Pondichéy du père, officier de marine, et l'installation de la famille dans l'île Bourbon font aussi du journal un récit d'aventures... Les notations sur l'Ile Bourbon [Ile de La Réunion] en font également tout l'intérêt. En guise d'ex-libris sur la page de faux titre, le tampon humide (encre rose) des armes de la Maison de Chabannes (de gueules au lion d'hermine, couronné d'or, deux lévriers en supports, couronne de marquis et la devise attribuée à la branche cadette "Je ne le cède à nul autre".Bonne reliure, quelques salissures sur les gardes blanches, rousseurs éparses. Bon exemplaire.(C44) PHOTOS NUMERIQUES DISPONIBLES PAR EMAIL SUR SIMPLE DEMANDE-DIGITAL PHOTOGRAPS MAY BE AVAILABLE ON REQUEST Livre