Paris, SEUIL, SOLFEGES, 1978, in-12 broché, 189 pp. Illustrations. Nom en garde. TRES BON ETAT
Reference : 19554
LE SERPENT QUI PENSE
M. ERIC BIBAULT
06 34 99 23 95
CONDITIONS DE VENTE conformes aux usages de la librairie ancienne et moderne. Retours acceptés après accord préalable. Pas de supplément de frais de port à partir du 2e livre commandé (une même commande). FRAIS DE PORT : FRANCE : à partir de 4 € (tarif ajusté en fonction du poids des livres), de 4 € à 7€ pour les envois en tarif lettre/écopli. Gros livres expédiés en colissimo (tarif en fonction du poids) ou, de préférence, en Mondial Relais (plus économique). FRAIS DE PORT : ETRANGER : en général 4€ (Europe), 5-6 € (autres pays), tarif économique, néanmoins assez rapide, le tarif est ajusté en fonction du poids des ouvrages et de la destination. Expédition par mondial relais pour les colis lourds (Europe). - Expédition rapide après réception du règlement. Paiement par CHEQUE bancaire ou postal (payable en France uniquement), par VIREMENT bancaire ou par PayPal. - Tous nos livres sont contrôlés et nettoyés. Tout défaut est signalé. Retour offert en cas d'erreur de la librairie.
REWORLD MEDIA. 2024. In-4. Broché. Bon état, Couv. convenable, Dos satisfaisant, Intérieur frais. Environ 125 PAGES illustrées en couleur. . . . Classification Dewey : 70.49-Presse illustrée, magazines, revues
SOMMAIRE : Revolution baroque comment on a redecouvert monteverdi, bach, handel, rameau, lully, vivaldi ...- steve reich le sorcier des sons- chopin les 24 preludes passes au crible- andre cluytens une baguette flamboyante- la chine vue par les compositeurs- hifi 13 amplis au banc d'essai-unsuk chin- veronique gens- playlist: simon pierre bestion... Classification Dewey : 70.49-Presse illustrée, magazines, revues
Véritable édition originale française du Neveu de Rameau. En Français dans le texte, n° 153. A Paris, chez J. L. J. Brière, 1821.In-8 de (4) pp., (1) f., xxvii pp., 148 pp. (Le Neveu de Rameau), [149]-322 pp. (Voyage de Hollande), [323]- 383 pp. (Correspondance), [384]-388 pp. (Table). Exemplaire relié sans la Table des ouvrages de Diderot. Relié en percaline brune de la fin du XIXème siècle. 216 x 134 mm.
Véritable édition originale française de l’un des chefs-d’œuvre de Diderot, le « neveu de Rameau », établie d’après le manuscrit remis à l’éditeur par Madame de Vandeul, la fille de Diderot. Tchemerzine ; Vicaire 255 ; Adams, Bibliographie des Œuvres de Diderot, A9. « Ce volume est le n°21 des Œuvres éditées par Brière. Il parut en réalité en 1823 au mois d’août, mais l’éditeur maintint la date de 1821 sur toute l’édition. Condamné à la destruction par le Tribunal de la Seine à la fin 1823. » (Tchemerzine) Bien qu'une édition française du Neveu de Rameau ait été publiée en 1821 chez Delaunay, celle-ci n'était qu'une retraduction en français par de Saur et de Saint-Geniès de la traduction allemande effectuée par Goethe. La présente édition originale, faite à partir du manuscrit français, ne parut en réalité que deux ans plus tard, mais l'éditeur souhaitant l'intégrer en tant que dernier volume (tome 21) des Œuvres de Diderot publiées en 1821 choisit de conserver cette date. Le Voyage de Hollande fut quant à lui d'abord publié chez Belin en 1818-1819 (Brunet II, 700). « Le Neveu de Rameau est, à coup sûr, le grand chef-d’œuvre de Diderot, rédigé pour lui seul dans le secret le plus absolu à partir de 1762 et revu jusque vers 1773, “une œuvre dont la vie amalgame une actualité de vingt ans et, à partir du plus grand disparate, atteint le plus parfait naturel” (Jean Fabre). L’histoire même de ce texte fascinant est un vrai “roman bibliographique” : publié pour la première fois en 1805 dans une traduction allemande par Goethe (elle-même retraduite en français par De Saur et Saint Geniès), le texte est publié en 1821 au t. XXI des Œuvres de Diderot par Brière d’après une copie venant de la fille de Diderot ; en 1891, enfin, Georges Monval découvre dans une boîte de bouquiniste sur les quais le manuscrit autographe qui permet d’établir le texte correct. Conte, dialogue, satire (le manuscrit porte le titre “Satyre 2de”), ‘Le Neveu de Rameau’ est tout cela à la fois, et bien davantage encore. Au Café de la Régence, près du Palais-Royal, Diderot (Moi) rencontre Jean-François Rameau (Lui), personnage authentique, neveu du grand musicien. Entre ce bohème et “M. le philosophe” va s’engager un dialogue plein d’esprit, souvent profond, amer, cocasse ou réaliste, sur les sujets les plus divers. Si Rameau reste très près de son modèle, il ressemble par bien des traits à Diderot lui-même, qui joue à merveille de la dialectique de ses deux personnages sans souci de conclure autrement que par ce “Rira bien qui rira le dernier” lancé par Rameau. Chaque ligne reflète une jubilation de l’écriture ; chaque lecture suscite de nouvelles réflexions et renforce l’admiration. » En Français dans le texte, n° 153.
Paris, Plon, Nourrit et Cie, 1891 ; in-16, percaline rouge de l’éditeur, décorée à la plaque, Bibliothèque Elzevirienne, titre, sphère armillaire et édition dorés au dos, non rogné (cartonnage de la Bibliothèque Elzévirienne) ; XXXII, 232 pp., [2] ff. de Table et nom d’imprimeur ; 2 fac-similés dépliants sur chine, de la première page du manuscrit holographe du Neveu de Rameau et de la page de manuscrit contenant le texte de la fin de la pièce.
Cette édition peut être considérée comme la seule véritable édition originale car c’est la première qui est la copie intégrale et fidèle du manuscrit de Diderot, qui est une mise au propre et non un brouillon. Cet ouvrage, la meilleure pièce de Diderot, a eu un destin tout à fait curieux. En 1804, Schiller fait savoir à Goethe qu’il a en mains un manuscrit inédit et inconnu de Diderot, “le neveu de Rameau”, mais qu’avant de la publier en français, l’imprimeur Goeschen souhaitait l’imprimer en allemand. La traduction de Goethe parut à Leipzig en 1805. Cette édition resta relativement confidentielle en Allemagne ; ce n’est qu’en 1821 que paraitra, chez Delaunay, la première version française qui est la retraduction en français, du texte de Goethe, qui sera qualifié de “monstre littéraire”, les traducteurs, De Saur et Saint-Geniès n’ayant pas très bien saisi le style de Diderot. En 1823, le tome XXI des “Oeuvres de Denis Diderot” publiées par Brière, donne une version nettement améliorée du “Neveu de Rameau”, d’après un manuscrit fourni par les Vandeul, mais ce manuscrit n’est qu’une copie et peut-être une copie de copie avec tous les risques que cela représente. Cette édition est tout de même considérée par certains bibliographes comme “la véritable édition originale du Neveu de Rameau” (Adams : Bibliographie des oeuvres de Denis Diderot, II-NR1, note 3), tout en reconnaissant que la présente édition est le “point de départ de toutes les éditions modernes. Etablie à partir du manuscrit original autographe du “Neveu de Rameau”, le texte édité par Georges Monval fait indiscutablement autorité...” (Adams : II NR30 commentaire 2). Il aura donc fallu plus d’un siècle et un inouï concours de circonstances pour avoir enfin le vrai texte définitif de Diderot. Bel exemplaire.
Phone number : 06 60 22 21 35
DIAPASON. JUILLET-AOUT 1983. In-12. Broché. Bon état, Couv. convenable, Dos satisfaisant, Intérieur frais. 105 pages. Nombreuses illustrations en noir et blanc dans et hors texte.. . . . Classification Dewey : 780-Musique
Sommaire : Rameau aujourd'hui, Rameau et ses paradoxes par Jean Gallois, Amateur de querelles par Jean François Labie, Le musicien par Jean Malignon, Promenade dans les théatres de Rameau par Thierry G. Boucher, Rameau et les anglais par Michel Cresta Classification Dewey : 780-Musique
Librairie Orientaliste Paul Geuthner, 1935, in-8 br. (16x25), XVIII-442 p., coll. "Le Cycle du Rameau d'Or", traduction par Pierre Sayn, tome 1 seul (sur les 2 constituant "Le Roi Magicien"), couverture passée, intérieur très propre, bon état.
Le "Rameau d'Or" est certainement l'oeuvre la plus célèbre de la littéraire ethnologie mondiale. C'est en 1880 que l'anthropologue écossais James George Frazer entreprend cette gigantesque fresque des mythes et des rites de l'humanité ; publié entre 1911 et 1915 en Grande Bretagne sous sa forme définitive en douze volumes. Le "Rameau d'Or" paraît en traduction française entre 1925 et 1935. Véritable encyclopédie des faits religieux , selon l'expression de l'un des fondateurs de l'anthropologie française, Marcel Mauss, "Le Rameau d'Or" marque un moment capital de la réflexion ethnologique, dans la mesure où Frazer non seulement ordonne une masse énorme de faits recueillis par les ethnologues, les historiens des religions et les spécialistes du folklore, mais encore traite ces matériaux à l'aide des outils conceptuels élaborés au long du XIXe siècle par ses devanciers. Les notions de culture primitive, de totem, de tabou, de prohibition de l'inceste, d'exogamie, entre autres, permettent à l'auteur de proposer des interprétations cohérentes pour des institutions et des représentations qui, par-delà leur apparente bizzarerie et au travers de leur extrême diversité, acquièrent de ce fait une signification. Avec "Le Rameau d'Or", Frazer fonde véritablement l'anthropologie religieuse et ouvre la voie à ce qui deviendra l'analyse des mythes. L'oeuvre de Frazer aura un retentissement considérable, à la mesure de l'ambition du projet de son auteur. Elle sera passionnément discutée, critiquée par des savants comme Malinowski, Radcliffe-Brown, Evans-Pritchard, Lévi-Strauss ou Leach, pour ne citer que quelques grands noms qui, tous, ont reconnu l'importance de leur illustre devancier. Voir le sommaire de ce tome 1 sur photos jointes.