Paris, L'AGE D'HOMME, Les Dossiers H, 1990, in-4 broché, 294 pp. TRES BON ETAT
Reference : 17237
LE SERPENT QUI PENSE
M. ERIC BIBAULT
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L Paris 1990 In-4 ( 270 X 210 mm ) de 294 pages, brochés sous couverture illustrée. Illustrations hors-texte. EDITION ORIGINALE. Très bel exemplaire.
Editions Universitaires Paris 1954 In-12 ( 175 X 115 mm ) de 125 pages, broché. Bon exemplaire.Essai Biographique.Léon Bloy.
7 lettres autographes signées et 1 lettre tapuscrite signée au format in-4, dont trois à l'en-tête des Cahiers Léon Bloy, juillet 1933 - février 1941. Charmante correspondance du biographe et éditeur de Léon Bloy à un ami abonné aux Cahiers. En juillet 1933, il s'excuse de ne pouvoir le renseigner sur son "petit livre" sur l'auteur périgourdin dont il n'a plus d'exemplaires. Il l'invite à en trouver une copie dans une librairie de La Rochelle. En 1934, c'est une lettre de souscription qu'il transmet à ses plus fidèles abonnés dans le but de faire ériger, selon le souhait de la famille, un monument sur la tombe de l'écrivain enterré à Lausanne. En janvier 1937, Joseph Bollery présente ses bons voeux et invite son ami à lire La vie terrible d'Henry de Groux d'Émile Baumann (Grasset, 1933), "l'histoire de la brouille avec Bloy est racontée d'une façon très claire"... En février 1939, il déplore avoir dû suspendre la parution des Cahiers et demande une faveur à son ami, trouver pour lui la revue La Renaissance littéraire et artistique auprès du libraire Camille Bloch avec qui il a un différend qu'il rapporte longuement. En février, mars et avril 1940, il demande une nouvelle fois à son correspondant de lui trouver deux ouvrages chez Camille Bloch pour étayer ses rechercher sur Villiers de l'Isle-Adam, puis il commente une édition de L'Impossible Rêve de Léon Bloy et la parution de Le Baiser du retour de leur ami commun René-Louis Doyon. Dans la dernière lettre, datée de février 1941, Joseph Bollery assure avoir repris goût au travail littéraire. "Je me suis attelé à mon grand projet de toujours qui est d'écrire une biographie complète et détaillée de Léon Bloy. Le sujet est passionnant et j'y puise de sérieuses consolations contre le cafard qui cherche toutes les occasions pour se glisser dans ma pauvre cervelle"... On joint : une carte de décès de Madame Bollery en 1936 et une copie manuscrite d'un poème de Verlaine.
En Dépôt Au Bureau des "Cahiers Léon Bloy"-La Rochelle Petit In-4°, broché, couverture brique enrichi d'une figure (tête moustachue de Bloy), second plat muet, bel ensemble, peu fané et intègre , manque sans gravité au pied de la tranche de titre, 56 pages sur deux colonnes.
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Fragment manuscrit de premier jet et en partie inédit de la préface de Jules Barbey d'Aurevilly pour le premier livre de Léon Bloy, Le Révélateur du globe. [Paris, 1884]. 2 pages en 1 f. (200 x 340 mm). Encre et mine de plomb. Précieux fragment manuscrit de premier jet et en partie inédit de la préface de Jules Barbey d’Aurevilly pour le premier livre de Léon Bloy, Le Révélateur du globe. Cette préface paraîtra seule en pré-originale dans Le Gaulois, à la veille de sa parution en volume chez A. Sauton. Cette version princeps est assez éloignée de l’édition et comporte maints passages dont la formulation est inédite. Des 14 paragraphes de la préface publiée, ce manuscrit en concerne 5 dans lesquels il s’insère de manière fragmentée.
Léon Bloy n’a que vingt et un ans lorsqu’il vient se présenter à son illustre voisin de la rue Rousselet, Jules Barbey d’Aurevilly, de trente-huit ans son aîné : « L’écrivain normand se fera aussitôt le mentor littéraire du jeune homme dont il avait deviné les dons, le guidera dans ses lectures, l’encouragera à apprendre le latin, lui fera découvrir la Bible, les Pères de l’Église et les mystiques […] » (Catalogue de l’Exposition Léon Bloy. Paris, BN, 1968). Avec Georges Landry, le jeune Bloy occupera quelque temps le rôle de secrétaire auprès de Barbey. Lors de la publication de son premier livre, Le Révélateur du globe, c’est à son maître devenu son ami qu’il demandera d’en rédiger la préface. Barbey y sera visionnaire, prédisant le retentissement de ce livre inaugural et l’avenir littéraire du jeune écrivain. Les deux hommes resteront proches et Bloy sera du cercle d’intimes qui entoureront Barbey à ses derniers instants : « M. d’Aurevilly est mort ce matin dans mes bras […] » (lettre à Maurice de Fleury, mardi 23 avril 1889).