Paris, Club du Livre d'Histoire, 1954, in-8 demi-basane rouge sous étui, lettres dorées, gardes illustrées, 432 pp, illustrations hors-texte. Edition limitée et numérotée. BON ETAT.
Reference : 14196
LE SERPENT QUI PENSE
M. ERIC BIBAULT
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Paris Eugène Renduel 1833 1 vol. relié in-8, plein maroquin rouge, dos à nerfs, dentelle intérieure dorée, double filet doré sur les coupes, coiffes guillochées, tranches dorées (Cuzin), XI + 192 pp. Édition originale de premier tirage ornée d'un portrait-frontispice gravé par Monziès d'après Deveria et d’un titre dessiné et gravé à l'eau-forte par Célestin Nanteuil, tiré sur Chine et contrecollé. Notre exemplaire ne contient pas la rarissime eau-forte de l’acte III ni le catalogue éditeur mentionnés par Bertin (Chronologie des livres de Victor Hugo, p. 109), mais est enrichi d'une très belle lettre autographe signée "V.H.", adressée à Louis Ulbach (2 p. petit in-4 à l'encre sur papier bleu, "Hauteville House" Guernesey, 8 février 1870, adresse et marques postales au verso du second feuillet, papier fragile avec petits manques de papier à certaines lettres dus à l'oxydation). Exilé depuis près de vingt ans, Victor Hugo ne désarme pas, quelques mois avant le siège de Paris. Il commence par remercier chaleureusement son confrère des articles parus sur la reprise de Lucrèce Borgia au théâtre de la Porte-Saint-Martin, le premier signé de George Sand dans Le Rappel du 4 février 1870 et le second de Louis Ulbach dans La Cloche (5 février 1870), journal d'opposition qu’Ulbach lança en 1868. Puis la lettre prend une tournure plus engagée. "Oui, il faudrait causer. Malheureusement, excepté ce que je dois livrer (livrer est le mot) à M. Lacroix, je n'ai rien de prêt. Je travaille. Je dis comme André Chénier : rien n'est fait aujourd'hui, tout sera fait demain. Et vous n'êtes pas le seul à qui je fasse en ce moment cette réponse. Du reste, je suis de votre avis. Je rêverais une alliance de la Cloche et de la Marseillaise avec le Rappel. Non pour moi, car je crois qu'il a du bon, par exemple, que mon nom ne fût pas prononcé dans la dernière échauffourée électorale, mais pour notre cause et pour nos idées. A trois, vous seriez invincibles. On se prêterait naturellement main-forte. Je roule pour cette option dans mon esprit ; mais les lettres sont peu sûres [...]. Il faudrait causer, et causer avec tous les intéressées à la fois. Et l'océan est là, rude barrage. Cela sera peut-être faisable à Bruxelles. Que de choses j'aurais à vous dire, je ne vous ai pas exposées plus tôt, vu les quatre ou cinq cents lettres que m'a valu depuis un mois l'annonce de la reprise de Lucrèce Borgia."... Ex-libris d'Edouard Schuck et ex-libris à la devise "Habent sua fata libelli". Excellent exemplaire truffé en pleine reliure signée de Cuzin.
Paris, Eugène Renduel, 1833 (impr. Everat pour Borgia). 2 ouvrages reliés en un volume in-8, (6)-XXXIX-(1)-183-(1)-XI-(1)-192 pp., reliure de l'époque demi-maroquin à grain long à coins, dos orné (mors et bords un peu frottés, quelques rousseurs, manque le frontispice pour Lucrèce Borgia).
Edition originale avec mention fictive de 3e édition pour Le Roi s'amuse, qui contient bien le Dicours devant le Tribunal de Commerce. Eau-forte de Johannot sur Chine contrecollée en frontispice. Edition originale de Lucrèce Borgia avec mention fictive de 2e édition pour Lucrèce Borgia. MANQUE le frontispice. Sous une jolie reliure. * Clouzot, 146. * Voir photographie(s) / See picture(s). * Membre du SLAM et de la LILA / ILAB Member. La librairie est ouverte du lundi au vendredi de 14h à 19h. Merci de nous prévenir avant de passer,certains de nos livres étant entreposés dans une réserve.
1870 Le Charivari,1870 -Lithographie -- Œuvre:- texte imprime au dos,bon etat.-- Trait carré: Hauteur: 23.7cmx Largeur: 20.2cm - Œuvre: Hauteur: 43.5cm PAGE DE UNE : En en-tête à gauche : "TRENTE-NEUVIEME ANNEE" ; en en-tête à droite : "SAMEDI 5 MARS 1870" ; en dessous, centré : "LE CHARIVARI" - PAGE 3 : En haut de l'image, centré : "PORTE ST MARTIN / LUCRECE / BORGIA" ; signature en bas à gauche de l'image : "H. D." ; en bas à droite de l'image : "8" ; en dessous de l'image à gauche : "A. de Vresse, r. Rivoli, 55" ; en dessous de l'image à droite : "Lith. Walter Fes. r. Paradis Pre, 28". ; et en dessous : "-Mon Révérend, avant de proclamer l'infaillibilité des Papes, prenez-moi une contre-/marque pour ce qui se joue la-dedans"iconographie:Illustration pour le périodique Le Charivari du 5 Mars 1870 ayant pour thème la pièce de théâtre de Victor Hugo "Lucrèce Borgia".
Genève, Cercle du Bibliophile, 1970, in-8°, xiv-427 pp, préface de Martine Cadieu, avant-propos d'Yvonne Rosso, un portrait en frontispice et 20 gravures hors texte, dont 3 en couleurs, chronologie, tableau généalogique, annexes, reliure skivertex vert de l'éditeur, dos lisse à caissons fleuronnés, titres dorés, 1er plat décoré, bon état (Coll. Les Femmes célèbres)
"La femme de la Renaissance la plus célèbre mais la moins connue." "Pour comprendre ce long drame, dit Bérence, qu'est la vie de Lucrèce Borgia, il faut connaître le milieu dans lequel elle est née et les intrigues dont elle fut le centre." Enfant chérie de l'étonnant pape Alexandre VI, sœur de César Borgia, dont la vie n'est qu'une succession de conspirations sanglantes, la triste carrière de Lucrèce commence très tôt par certains péchés innommables dont elle n'est nullement la plus grande pécheresse. À l'âge de 14 ans, la belle jeune fille blonde est mariée à Giovanni Sforza. Ce mariage est rapidement annulé, par l'intermédiaire du père et du frère de la jeune femme, sous prétexte que Sforza est impuissant. Très vite remariée, cette fois-ci à Alphonse d'Aragon, fils illégitime du roi Alphonse II, elle est choquée d'apprendre, peu après avoir donné naissance à son premier enfant, que son mari a été étranglé par son frère... Après un court veuvage, Lucrèce, alors âgée de 21 ans, épouse un troisième mari, Alphonse d'Este, ce qui fait d'elle la duchesse de Ferrare. Bérence soutient que sa liaison avec Pietro Bembo, homme d'église et grand écrivain, était plus ou moins platonique. Du début à la fin de sa vie, il estime que ses défauts sont dus principalement aux fautes des autres. Lorsqu'elle est relativement à l'abri des influences extérieures néfastes, il la dépeint comme une épouse loyale et une matrone consciencieuse et industrieuse... (Arnold Bleyberg, Books Abroad, 1938)
Paris, Sandoz et Fischbacher, 1876, in-8°, XI + 413 p. + 2 p., orne d'une planche gravée (médaille de Borgia) / 425 p. + 2 p., reliures en toile originales, dos ornés. Bon exemplaire bien relié.
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