Paris, Bernard Grasset, 1932, in-12 broché, 442 pp. Couverture moyenne (manque à la coiffe inférieure), intérieur en bon état.
Reference : 10885
LE SERPENT QUI PENSE
M. ERIC BIBAULT
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PHOTIADES (Constantin) - [BALSAMO (Joseph, dit Comte de CAGLIOSTRO)].
Reference : 30478
(1932)
Paris, Bernard Grasset, (1932). Un vol. au format in-8 (208 x 166 mm) de 442 pp. Reliure de l'époque de demi-basane glacée carmin, double filet vertical à froid porté sur les plats, dos à nerfs orné de filets à froid, titre doré, couvertures conservées.
Edition originale (mention fictive d'édition portée au premier plat de la couverture papier originelle). Exemplaire revêtu d'une agréable reliure du temps. Belle impression sur papier au filigrane d'Alfa. La vie de Cagliostro est mal connue. Personnage mystérieux qui s'est rendu fameux au XVIIIème siècle, il naquit d'une famille obscure. Son véritable nom était Joseph Balsamo. Au cours de sa vie, il adopta divers pseudonymes (notamment Comte Pellegrini, Mélissa, Fenice, Hérat ou encore chevalier de la Sainte Croix) mais le nom qui a fait sa renommée est celui de Comte de Cagliostro. Né à Palerme en1743, il vécut dans une humble famille et prit l'habit des frères de la Miséricorde, religieux soignants, fut infirmier puis médecin. Chassé de sa communauté pour indélicatesses, accusé d'escroquerie, il fut obligé de bonne heure de quitter sa patrie et parcourut sous des noms différents la Grèce, l'Égypte, l'Arabie, la Perse, l'île de Malte, Naples, Rome, et presque toutes les villes de l'Europe; il acquit dans ses voyages la connaissance de quelques secrets alchimiques et médicinaux, et se fit une grande réputation par des cures merveilleuses. Il arriva en France en 1780, se fixa pendant quelque temps à Strasbourg, où il fut reçu avec enthousiasme, puis vint à Paris où il n'excita pas moins d'admiration, et fut quelque temps à la mode dans la haute société. Il se présenta au public aristocratique en thaumaturge et en initié sous le patronage d'un grand seigneur, le cardinal de Rohan, prince-évêque de Strasbourg, grand aumônier de France, spéculateur averti, qui avait pressenti le parti qu'il pourrait tirer du "mage". Cagliostro se prétendait le disciple du comte de Saint-Germain, aventurier mystérieux, qui, à Versailles, où il avait brillé vers 1750-1760, s'était déclaré immortel. Il disait aussi posséder une eau de jouvence, sérum de perpétuelle jeunesse qu'il vendait aux crédules. Il vendait à chers deniers différents élixirs, des pilules, faisait des tours de magie et de sorcellerie, et il prétendait avoir le pouvoir de faire apparaître les morts. Il importa en France la Franc-maçonnerie dite égyptienne (de Misraïm) dont le conseiller au Parlement Jean-Jacques Duval d'Eprémesnil et ses amis spéculateurs furent les zélateurs intéressés. Selon la Marquise de Créquy, il soutira quatre ou cinq cent mille francs à Madame d'Urfé pour une révélation sur le Grand Œuvre. Son succès, prodigieux dans la bonne société parisienne, s'explique par sa personnalité, parce que la franc-maçonnerie était à la mode mais surtout parce qu'il avait derrière lui une demi-douzaine de gentilshommes qui spéculaient sur les effets que ses pouvoirs produiraient sur une société aristocratique fortunée et blasée. En 1785, la carrière de ce sorcier de salon fut brisée par l'escroquerie connue sous le nom d'affaire du collier de la reine dans laquelle il se trouva entraîné par le cardinal de Rohan. Il fut incarcéré à la Bastille, mais, soutenu par Jacques Duval d'Eprémesnil, défendu par le brillant avocat Jean-Charles Thilorier, il fut bientôt expulsé de France (1786). Il se retira en Angleterre, puis alla en Suisse et enfin en Italie. Revenu en Italie, il erra dans diverses villes avant d'être arrêté par la Sainte Inquisition en 1789 comme suspect de pratiquer la franc-maçonnerie; il y fut jugé et condamné par la justice pontificale en 1791 à la peine de mort, peine qui fut commuée en une prison perpétuelle; il fut emprisonné jusqu'à sa mort. Il mourut en 1795, à la Rocca di San Leo, près d'Urbino dans la région des Marches (Italie). Infimes marques d'usage affectant la reliure. Rares rousseurs dans le texte. Du reste, belle condition.
P., Grasset, 1932, in 8° broché, 443 pages ; couverture illustrée (minuscules taches).
Exemplaire sur Alfa Navarre. PHOTOS sur DEMANDE. ...................... Photos sur demande ..........................
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1 volume in-8° relié pleine toile, dos lisse, pièce de titre. 442 p. Bel état.
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1932 Paris, Grasset, 1932, in 8 de de 442-(6) pp., rel. d'ép. demi-percaline havane à la Bradel, couvert. illustrée et dos cons., bel ex.
Éd. orig. du service de presse (sur alfax Navarre), il n'est pas mentionné de grands papiers. Envoi autographe de l'auteur au professeur Guillain.