Paris, E. Plon, Nourrit et Cie, 1892, in 8 de 1 fx-titre, 1 titre, XI-403 pp., 1 grande carte dépl. en couleurs des environs de Metz in fine, rel. d'ép. demi-chagrin rouge, dos à nerfs soulignés de double-filets à froid, pointillés et fleurons dorés, dernier fleuron effacé, bon ex.
Reference : 7596
Ed. orig.
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Plon, 1892, in-8°, xi-403 pp, une grande carte dépliante des environs de Metz hors texte en couleurs, reliure demi-percaline bleue, dos lisse avec fleuron et date en queue, pièce de titre basane havane (rel. de l'époque), bon état. Edition originale, ex-libris Roger Boutet de Monvel
Témoignage capital du chef d'Etat-Major de Bazaine, nommé sans l'avis de ce dernier, et dont l'activité et l'initiative ne furent pas toujours à la hauteur des circonstances. — "Voici, sur l’année terrible, et particulièrement sur la destinée fatale de l’armée de Metz, un témoignage considérable. J’ai personnellement connu le témoin. C’était un chef parfois difficile, rigoureux, exigeant, pour lui-même d’ailleurs comme pour autrui, mais parfaitement droit, franc, loyal, d’une sincérité absolue, sans dissimulation ni arrière-tours ; le témoin est irréprochable. Il a écrit ses Souvenirs en 1874, après le procès de Trianon, sur des notes prises durant la campagne et complétées dans les premiers jours de son internement, comme prisonnier de guerre, à Francfort. Le manuscrit, écrit de sa main, a été, selon sa volonté expresse, exactement reproduit par les soins de Mme Jarras. (...) Le général Jarras a servi d’abord en Algérie, de 1834 à 1848. Premier aide-de-camp du général Cavaignac jusqu’au dix décembre, il est retourné en Afrique au mois d’août 1852, en qualité de chef d’état-major de la division de Constantine, alors commandée par le général de Mac-Mahon. Nommé, dès le mois d’avril 1854, sous-chef d’état-major-général de l’armée d’Orient, il n’est rentré en France qu’en 1856, avec le dernier détachement des troupes de Crimée. Général de brigade et sous-aide major-général de l’armée d’Italie, en 1859, il a été promu divisionnaire en 1867 et appelé par le maréchal Niel à la direction du dépôt de la guerre. (...) Le livre du général est tout entier à lire, mais surtout les pages consacrées à ces dernières et douloureuses journées [de la capitulation]. On y verra notamment la triste affaire des drapeaux, l’agitation qui se produisit à Metz et dans les camps pendant la nuit du 28 au 29 octobre. Le maréchal Bazaine ne reparut pas devant ses troupes ; il s’en alla au village de Longeville attendre l’heure d’être reçu par le prince Frédéric-Charles, au château de Corny. A midi, les Prussiens prirent possession de Metz, et l’armée, systématiquement et depuis si longtemps condamnée à l’inaction par son chef, s’en alla rejoindre en Allemagne les camarades vaincus, mais après s’être héroïquement battus à Sedan..." (Camille Rousset, Revue des Deux Mondes, tome 112, 1892) — "Intéressant souvenirs. Ils concernent essentiellement la guerre franco-allemande et contiennent une bonne relation des événements." (Bourachot, 216)
Plon, 1892, in-8°, xi-403 pp, broché, dos et 2e plat factices, manque la carte dépliante des environs de Metz, état correct
Témoignage capital du chef d'Etat-Major de Bazaine, nommé sans l'avis de ce dernier, et dont l'activité et l'initiative ne furent pas toujours à la hauteur des circonstances. — "Voici, sur l’année terrible, et particulièrement sur la destinée fatale de l’armée de Metz, un témoignage considérable. J’ai personnellement connu le témoin. C’était un chef parfois difficile, rigoureux, exigeant, pour lui-même d’ailleurs comme pour autrui, mais parfaitement droit, franc, loyal, d’une sincérité absolue, sans dissimulation ni arrière-tours ; le témoin est irréprochable. Il a écrit ses Souvenirs en 1874, après le procès de Trianon, sur des notes prises durant la campagne et complétées dans les premiers jours de son internement, comme prisonnier de guerre, à Francfort. Le manuscrit, écrit de sa main, a été, selon sa volonté expresse, exactement reproduit par les soins de Mme Jarras. (...) Le général Jarras a servi d’abord en Algérie, de 1834 à 1848. Premier aide-de-camp du général Cavaignac jusqu’au dix décembre, il est retourné en Afrique au mois d’août 1852, en qualité de chef d’état-major de la division de Constantine, alors commandée par le général de Mac-Mahon. Nommé, dès le mois d’avril 1854, sous-chef d’état-major-général de l’armée d’Orient, il n’est rentré en France qu’en 1856, avec le dernier détachement des troupes de Crimée. Général de brigade et sous-aide major-général de l’armée d’Italie, en 1859, il a été promu divisionnaire en 1867 et appelé par le maréchal Niel à la direction du dépôt de la guerre. (...) Le livre du général est tout entier à lire, mais surtout les pages consacrées à ces dernières et douloureuses journées [de la capitulation]. On y verra notamment la triste affaire des drapeaux, l’agitation qui se produisit à Metz et dans les camps pendant la nuit du 28 au 29 octobre. Le maréchal Bazaine ne reparut pas devant ses troupes ; il s’en alla au village de Longeville attendre l’heure d’être reçu par le prince Frédéric-Charles, au château de Corny. A midi, les Prussiens prirent possession de Metz, et l’armée, systématiquement et depuis si longtemps condamnée à l’inaction par son chef, s’en alla rejoindre en Allemagne les camarades vaincus, mais après s’être héroïquement battus à Sedan..." (Camille Rousset, Revue des Deux Mondes, tome 112, 1892) — "Intéressant souvenirs. Ils concernent essentiellement la guerre franco-allemande et contiennent une bonne relation des événements." (Bourachot, 216)
Paris, E. Plon, Nourrit et Cie, 1870. In-8 de (4)-XI-403-(1) pp., percaline prune, dos lisse orné, pièce de titre en maroquin bleu (reliure de l'époque).
Édition originale. 1 carte dépliante en couleurs des environ de Metz. « "Le récit qui va suivre a donc pour but de faire connaître en toute vérité et sans aucune espèce de voile ceux des événement qui se sont passés en 1870 auxquels j'ai pris part ou dont j'ai été témoin" déclare le général au début de ses intéressants souvenirs. Ceux-ci débutent en 1867, dès sa nomination à la direction du dépôt de la guerre par le maréchal Niel. Ils concernent essentiellement la guerre franco-allemande et contiennent une bonne relation des événements ». Bourachot, 216.
Paris, Librairie Plon, 1892. In-8, reliure de l'époque, pleine toile écrue noire, dos lisse titré, borde d'un double filet doré, gardes marbrées, tranches mouchetées, XI-403pp, grande carte en couleurs dépl. de Metz et ses environs.
Bourachot 216: "Le récit qui va suivre, a donc pour but de faire connaître en toute vérité et sans aucune espèce de voile ceux des événements qui de sont passés en 1870 auxquels j'ai pris part ou été témoin" déclare le général au début de ses intéressants souvenirs. Tache sur le 1er contre-plat, intérieur propre, sans rousseurs, état convenable. - Frais de port : -France 6,9 € -U.E. 9 € -Monde (z B : 15 €) (z C : 25 €)
1 volume in-8° relié demi-chagrin marron, dos à nerfs, auteur et titre dorés, tête dorée, XI + 403 + grande carte dépliante des environs de Metz en couleurs in fine, petites rousseurs éparses, sinon très bel exemplaire. Ex-libris.
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