1870 Paris, Librairie de la Bibliothèque Nationale , Bibliothèque démocratique, 1870, in 32 br., couvert. gris-vert impr., petits manques aux coins du 1er plat, bon ex.
Reference : 4933
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P., Alfred Costes, 1936, in-12, xiv-331 pp, notice du traducteur, une carte dépliante hors texte, broché, bon état (Oeuvres complètes de Fr. Engels)
Dans La Campagne constitutionnelle, Engels décrit l’histoire du soulèvement en Bade et au Palatinat en juin-juillet 1849. Il ne se réfère qu’à ses observations directes. Il avait pris part à l’insurrection comme adjoint du chef militaire. Recherche des éléments économiques et sociaux qui ont déterminé les événements en dernière instance. Critique de la petite bourgeoisie incapable de décision nette, de l’absence de centralisation du mouvement et de l’indifférence de la population rurale. Engels reproche aux chefs d’avoir omis de gagner les paysans en abolissant les obligations féodales. On a dit avec raison de cet écrit qu’il est « par son style brillant, par l’observation aiguë et par la hauteur et la grandeur de ses vues, un chef-d’œuvre de prose descriptive allemande » (cf. Gustav Mayer, Engels, Eine Biographie). Ecrit par Engels pour la Nouvelle Gazette Rhénane, revue politique et économique, publiée à Londres sous la direction de Marx, et imprimée à Hambourg, ce périodique succéda à la Nouvelle Gazette Rhénane, quotidien de Cologne, qui avait dû cesser de paraître parce que le gouvernement prussien avait expulsé Marx, son rédacteur en chef. – La Guerre des paysans en Allemagne est l'étude des facteurs économiques et de l’opposition des classes, qui formaient le fond du soulèvement paysan, à l’époque de la Réforme et du capitalisme primitif. Le rôle des paysans dans la révolution sociale. L’ouvrage appartient aux travaux entreprise par Marx et Engels, après l’échec de la révolution de 1848, pour l’étude des lignes de force qui déterminent les mouvements révolutionnaires en général. Ecrit en été 1850, publié dans la Nouvelle Gazette Rhénane, revue économique et politique, numéro double, 5-6 novembre 1850. En 1870, le Volksstaat (L’Etat populaire) de Leipzig publia de nouveau La Guerre des paysans. La même année, elle fut rééditée en volume, avec une préface d’Engels, qui contient un passage important sur le petit paysan et l’ouvrier agricole, alliés au prolétariat (...) Le 31 décembre 1884, Engels écrivit à son ami Sorge à New York : « Je remanie à fond ma Guerre des paysans. Elle est en passe de devenir la clef de voûte de toute l’histoire de l’Allemagne. C’est un gros travail. Mais tous les travaux préliminaires sont terminés ». Cette promesse qui prouve l’importance attribuée par Engels aux paysans dans l’évolution historique ne fut pas tenue. La publication des manuscrits du capital II et III absorba ses forces et son temps, pendant à peu près dix ans.
Frères du monde. 1968. In-8. Broché. Etat d'usage, Couv. légèrement passée, Dos satisfaisant, Papier jauni. 141 pages.. . . . Classification Dewey : 70.49-Presse illustrée, magazines, revues
Sommaire : Le mouvement de mai et les paysans - comment la bourgeoisie française tente de s'allier le peuple des campagnes - les paysans et le capitalisme - les paysans travailleurs et leurs alliés - les luttes actuelles - l'affaire tchécoslovaque - les accords de genève version us - humanae vitae ou l'homme n'a pas d'histoire - bogota 68 les bons riches et les mauvais pauvres - Biafra les vautours ont pris position etc. Classification Dewey : 70.49-Presse illustrée, magazines, revues
Flammarion, 1988, in-8°, 363 pp, notes, biblio, broché, couv. illustrée, bon état
Comment est née la Chouannerie ? Pourquoi la Bretagne a-t-elle vu s'insurger une partie d'elle-même contre la Révolution ? L'événement a longtemps divisé les historiens. Deux thèses, dès les origines, se sont longuement affrontées. Pour les républicains, dont Michelet, le soulèvement était dû à un "complot aristocratique" appuyé sur les prêtres et manipulant le fanatisme et l'ignorance des paysans. Pour les légitimistes, le peuple de Bretagne s'était soulevé spontanément pour défendre son Église et son Roi. Deux thèses qui ne faisaient que prolonger les conflits qu'elles étaient censées expliquer. Récemment, en 1960, Charles Tilly et Paul Bois ont proposé un autre type d'explication, en mettant en avant l'antagonisme des villes, bourgeoises, éclairées, et des campagnes, traditionnalistes. La multiplication des études régionales, et une patiente recherche permettent aujourd'hui à Roger Dupuy de montrer toute la complexité du problème et l'inadéquation des réponses précédentes. Phénomène tardif (il ne commence vraiment qu'en 1794), la Chouannerie doit être comprise en essayant d'analyser le rapport du monde paysan au politique, à la fin du XVIIIe siècle, et ses conséquences pour l'époque suivante. Au-delà du Chouan à la peau de bique et aux longs cheveux, tapi derrière sa haie, égrenant un chapelet, avant de "canarder" les bleus, stéréotype qui a sa part de vérité, il y a une réalité plus complexe. — "Comme le titre l'indique, il s'agit bien de la présentation du processus qui conduisit les paysans bretons de l'acceptation de la Révolution à la chouannerie, et non d'une étude sur la chouannerie elle-même qui n'apparaît qu'en un ultime chapitre : la genèse vaut explication. Comme le dit R. Dupuy, le recours à l'événement permet de comprendre la naissance d'un mouvement qui fit – et fait encore – couler beaucoup d'encre au XIXe et au XXe siècle, après avoir fait beaucoup couler de sang. Par ce livre, qui reprend et résume sa thèse d'État, R. Dupuy illustre la notion de résistance à la Révolution, qu'il a contribué à populariser, avec F. Lebrun, montrant comment des populations sont passées, sous le coup des faits, d'une position favorable à la Révolution, à une résistance de plus en plus ouverte, jusqu'à l'opposition armée." (J.-C. Martin, Annales ESC, 1989) — "On connaît les positions antagonistes sur la chouannerie, cette guérilla diffuse qui a régné à partir de 1794 au nord de la Loire, du Morbihan au Mans. La version « bleue » dénonce le complot des aristocrates et du clergé abusant de l'ignorance et du fanatisme des paysans. A l'opposé prévaut la thèse du soulèvement spontané pour défendre les vraies valeurs de la religion et de la monarchie. En 1960, les ouvrages de Paul Bois et de Charles Tilly, à partir de démarches différentes, renouvelèrent la problématique et aboutirent à une conclusion commune : l'antagonisme des villes et des campagnes était la cause essentielle de la révolte, l'agression foncière des bourgeois urbains reléguant à l'arrière-plan le rôle des prêtres et des nobles. Le grand mérite du présent ouvrage est de démontrer l'insuffisance de toute explication unilatérale qui gommerait tel événement ou telle période pour mieux conforter son point de vue. Au début de 1789, ce qui est déterminant, c'est l'alliance des ruraux et des urbains contre des nobles rivés au statu quo ; à la fin de l'année, les élites paysannes, car elles existent, continuent de faire confiance à la Constituante, même si l'activisme des villes commence à inquiéter. En 1790, la violence se déchaîne contre les châteaux ; mais dès la Constitution civile, le bas-clergé, jusque là sourd aux appels des évêques, commence à regimber. En 1791, l'affaire du serment dramatise le débat, les prêtres passent dans le camp de la résistance, soutenus par les femmes. En 1792, les rébellions se multiplient pour s'opposer aux levées des recrues tandis que les nobles non émigrés se concertent. La mise à feu a donc été progressive, atteignant successivement toutes les composantes de la société bretonne. Les paysans qui luttaient en 89 contre les abus du « féodalisme » ont parfaitement pu, 4 ans plus tard, se muer en contre-révolutionnaires, qu'ils soient des pauvres qui voient disparaître le système charitable d'antan, ou des riches mécontents des exigences fiscales de la Nation. Les recteurs, prolongement naturel et pléthorique de l'élite paysanne, exercent un magistère incontesté et ne sont pas de simples figurants, pas plus que les nobles. Bref, une société rurale isolée dans une région sous-urbanisée, majoritairement pauvre, très religieuse et bien encadrée par un clergé d'origine rurale, une noblesse active et parfois très riche, voilà les ingrédients pour un modèle de contre-révolution où se mêlent anti-révolution paysanne et contre-révolution nobiliaire." (C. Michaud, Dix-Huitième Siècle, 1989)
"Revue Paysans. 1998. In-8. Broché. Etat d'usage, Couv. légèrement passée, Dos satisfaisant, Intérieur frais. 147 pages. Avec une carte de la revue Paysans ""De la part de Jacques Faine"" (journaliste) en supplémen.. . . . Classification Dewey : 70.49-Presse illustrée, magazines, revues"
"Sommaire : Au fil des jours - Michel Debatisse, un paysan, mon ami - Michel Debatisse : foi, ressort et engagement - L'homme porteur de mouvement - Les femmes entrent en scène, une interview de Paysans - Michel des Bois Noirs - Le pionnier de la formation des hommes - L'état, l'agriculture et le tournant des années 60 - Debatisse, mon ""adversaire-compagnon"" - Deux souvenirs - Une incroyable inventivité - Michel Debatisse et la FNSEA - Que faire de l'héritage ? - Dans l'enracinement, le souci de l'universel - Un formidable meneur d'hommes.. Classification Dewey : 70.49-Presse illustrée, magazines, revues"
, Bruxelles, Gustave Mayolez, 1880., Relie, demi - chagrin noir (dos), demi - toile noir (plats), dos orne avec blason dore et de piece de titre dore, coins frotte, page de garde marbre endommage, 14x22cm, 202pp.
Etude historique. I. Les guerres des paysans sous l' empire romain. Les Bagaudes. II. Les Jacqueries nationales du haut moyen age. Les Kerels. III. La Crise feodale et les Jacqueries du XIVe siecle. IV. La Reforme et les grands guerres des paysans pendant les temps modernes. V. Les guerres des paysans pendant l' epoque contemporaine.