1841 Moulins, imprimerie de P.-A. Desrosiers, novembre 1841, in-8 de 462 pp., belle reliure d'époque romantique, de demi-maroquin vert, dos lisse orné de lambrequins dorés dans la hauteur, tranches dorées, 2 portaits gravés dont 1 en frontispice et 4 pages de fac-similé d'écriture, bel exempalire.
Reference : 19967
Êdition originale de cet ouvrage, publié par le comte Choulot, qui donne ici, une importante notice sur le duc d'Enghien de 122 pages. Provenance : Ex-libris armorié gravé de Pierre-Antoine BERRYER (1790-1868), avocat et homme politique, défenseur de la branche ainée des Bourbons et chef de file du parti légitimiste. EX DONO MANUSCRIT SIGNE de l'auteur.
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Moulins, P.-A. Desrosiers, 1841, gr. in-8°, 2 portraits gravés et 2 fac-similés hors texte, pièces justificatives, reliure plein vélin, dos lisse avec titres et filets dorés, couv. conservées, bon état. Edition originale rare (Fierro, 512)
"Le jeune duc émigre dès le 17 juillet 1789. Il se rend successivement à Bruxelles, en Suisse, au Tyrol, à Turin, à Stuttgart, Karlsruhe, Worms, où s’organise l’armée de Condé. Le duc d’Enghien est affecté au corps d’émigrés adjoint à l’armée du Nord, qui ne participe pas au combat en 1792. En 1793, il est placé sous les ordres du général autrichien Wurmser et reçoit le baptême du feu, le 19 juillet, à Bellheim. Son courage lors du combat de Berstheim, le 2 décembre suivant, lui vaut la croix de Saint-Louis. Malade, il est ensuite évacué sur Ettenheim. Il défend vainement les passages du Rhin au printemps de 1796 contre Jourdan, protège la retraite au combat de Kitzingen. En juillet 1797, l’armée de Condé est prise à la solde du tsar. Le duc d’Enghien conduit jusqu’à Volhynie les cinq régiments d’émigrés acceptant de servir la Russie. Il revient en Europe de l’Ouest avec l’armée russe et se bat en Suisse en septembre et octobre 1799. Passé ensuite au service des Anglais, il combat en Vénétie, en Allemagne. À la paix de Lunéville, il revient à Ettenheim. C’est là que les agents de Bonaparte l’arrêtent après l’attentat organisé par Cadoudal. Il est fusillé, le 21 mars 1804, dans les fossés de Vincennes. Ses mémoires couvrent l’époque qui s’étend de 1789 à 1794, et sont suivis du Journal de son voyage en Suisse en 1797." (Fierro)