1813 Paris, Caille et Ravier, 1813, in-8 de LX-409-(1) pp. ; 1 frontispice et 2 planches hors-texte gravées d'après Girardet par l'Epine, rel. d'ép. demi-veau brun, dos lisse orné de roulettes dorées et motifs à froid, bon ex.
Reference : 19400
6e édition augmentée.
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Paris Caille et Ravier 1809 1 vol. relié in-8, veau fauve raciné, dos lisse orné d'une pièce de titre de maroquin cerise et de fleurons, frises et dentelle dorés, frise dorée en encadrement sur les plats, tranches mouchetées, LII + 407 pp. (frontispice et feuillet détaché en tête de volume pour cause de mauvais recollage à la colle brune, sinon élégante reliure de l'époque). Exemplaire de la cinquième édition augmentée d'une Notice sur Mme Helvétius, d'une note sur les Sympathies, de doutes historiques sur Sapho (pièces qui n'avaient pas encore été réunies). 2 belles figures gravées (la femme et l'homme) sur les trois. Ce texte qui connut beaucoup de rééditions a le mérite d'aborder les sujets "mâle" et "femelle" d'abord à travers la physiologie avant que d'interroger la psyché : "Si la force est essentielle à l'homme, il semble qu'une certaine faiblesse concoure à la perfection de la femme. Cela est encore plus vrai au moral qu'au physique : la résistance irrite le premier ; l'autre, en cédant, ajoute l'apparence d'une vertu à l'ascendant naturel de ses charmes, et fait par là disparaître la supériorité que la force donne à l'homme."
À Paris, chez Crappal, Caille et RavierParis, Caille & Ravier, 6° éd.?????, an XIII - 1805, in-8, [4]-XLIV-578 pp, Demi-veau cerise un peu postérieur, Nouvelle édition, peu courante. Cet ouvrage a paru pour la première fois en 1775. Roussel, médecin de l'École de Montpellier, y aborde une nouvelle conception de l'anatomie féminine ; il est le premier à s'écarter de la théorie de "l'homme manqué", prévalant depuis Aristote, selon laquelle le corps de la femme, ainsi que ses organes génitaux, dérivent de ceux de l'homme. Au siècle des Lumières encore, Buffon, Daubenton et l'Encyclopédie ne remettent pas cette théorie en question. Roussel, au contraire, est convaincu d'une profonde différence entre les deux sexes ; son travail permet de démarquer la féminité de la masculinité. Cette définition de la physiologie de la femme conduit l'auteur à déterminer ses facultés intellectuelles : ainsi, la mollesse et la mobilité de ses organes entraîneraient une plus grande irritabilité des nerfs ainsi qu'une intensité et une diversité des perceptions, la rendant incapable de faire des raisonnement généraux. Ex-libris de Nicole Hebecourt, au diable moqueur. Cachet de la bibliothèque du Dr Auvard. Lieselotte Steinbrügge, « "Qui peut définir les femmes ?". L'idée de la "nature féminine" au siècle des Lumières ». Dix-Huitième Siècle, n°26, 1994, pp. 333-348. Couverture rigide
Bon [4]-XLIV-578 pp.
À Paris, chez Crappal, Caille et Ravier, 1805, in-8, [4]-XLIV-578 pp, basane marbrée de l'époque, dos lisse et fleuronné, pièce de titre corail, Nouvelle édition, peu courante. Cet ouvrage a paru pour la première fois en 1775. Roussel, médecin de l'École de Montpellier, y aborde une nouvelle conception de l'anatomie féminine ; il est le premier à s'écarter de la théorie de "l'homme manqué", prévalant depuis Aristote, selon laquelle le corps de la femme, ainsi que ses organes génitaux, dérivent de ceux de l'homme. Au siècle des Lumières encore, Buffon, Daubenton et l'Encyclopédie ne remettent pas cette théorie en question. Roussel, au contraire, est convaincu d'une profonde différence entre les deux sexes ; son travail permet de démarquer la féminité de la masculinité. Cette définition de la physiologie de la femme conduit l'auteur à déterminer ses facultés intellectuelles : ainsi, la mollesse et la mobilité de ses organes entraîneraient une plus grande irritabilité des nerfs ainsi qu'une intensité et une diversité des perceptions, la rendant incapable de faire des raisonnement généraux. Lieselotte Steinbrügge, « "Qui peut définir les femmes ?". L'idée de la "nature féminine" au siècle des Lumières ». Dix-Huitième Siècle, n°26, 1994, pp. 333-348. Ex-libris manuscrit ancien, "Rouvier", in fine. Bon exemplaire. Couverture rigide
Bon [4]-XLIV-578 pp.
Paris, Caille et Ravier 1805. in 8°, cartonnage à la bradel, dos orné de doubles filets dorés, non rogné (Reliure moderne). (2)ff.-xliv-378 pp.
Publié pour la première fois en 1775 et souvent réimprimé, cet ouvrage est le plus célèbre de son auteur qui y développe des théories originales et curieuses comme celle de l’influence de l’imagination sur les femmes. Menville lui rend un hommage appuyé, spécialement sur le thème de ce catalogue : « avec quel art n'a-t-il pas disserté sur l'empire de la beauté, à laquelle peut-être il fut plus sensible qu'aucun autre homme ! Avec quel charme il a retracé la grâce naïve qui enchante et l'adroite coquetterie qui appelle, et la pudeur mystérieuse, cette prompte et délicate combinaison de l'instinct qui répond au désir même en le repoussant… » (Hist. Médicale et philosophique de la femme, I, p. iv).
Paris, Crapart, Caille et Ravier, 1805, in-8°, XLIV + 378 p., papier bruni, reliure en basane d’époque, dos orné or, charnière supérieure fendue, coiffes et dos usés et abîmées.
L’édition de 1805 est rare. "Son Systême sur la femme a pour but prouver que les femmes ont dans le tempérament beaucoup de rapports avec les enfants, et par consequent la même vivacité et la même inconstance dans les goûts, la même mobilité d'humeur, la même promptitude à désirer et a se degoûter, à s'affliger et à se consoler, etc". Image disp.
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