1905 Paris, Société Nouvelle de librairie et d'édition, Librairie Georges Bellais, 1905, de la "Collection bibliothèque socialiste" (n°3, in-12 de 110-(2) pp., rel. d'ép. demi-veau brun à coins, dos à nerfs orné de pointillés, filets fleurons et roulette dorés, bel ex.
Reference : 17704
Paul-Louis, (Paul Lévi) né à Paris en 1872 et mort en 1955, était un journaliste, socialo-communiste. Il collabora au "Populaire", et plus tard à "l'Humanité", dont il fut administrateur dans les années 30.
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Batouala est le titre d'un roman publié en mai 1921 qui a reçu le prix Goncourt la même année. Son auteur, René Maran, est le premier écrivain noir à avoir reçu, en France, un prix littéraire important. Batouala, premier roman de son auteur, écrit dans un style naturaliste, expose les mœurs et traditions d'une tribu d'Oubangui-Chari (Afrique-Équatoriale française), dirigée par le chef nommé Batouala. L'ouvrage contient une critique du colonialisme français, notamment dans sa préface qui fait date par son réquisitoire contre les excès du colonialisme français. Mais Maran, lui-même fonctionnaire de l'administration coloniale (de 1910 à 1923), ne dénonce pas le colonialisme en tant que tel. Batouala a également été perçu, a posteriori, comme un roman précurseur de la négritude. Le roman, nourri de références détaillées, se déroule en Oubangui-Chari (actuelle République centrafricaine), dans le pays banda, précisément dans la subdivision de Grimari, entre les hauteurs (Kagas) que sont le Kaga Kosségamba, le kaga Gobo et le kaga Biga. Les personnages évoluent dans des villages mais aussi dans la brousse, omniprésente. Batouala, grand chef du pays banda, excellent guerrier et chef religieux, est devenu vieux. Le roman s'attache au début à ses pensées ordinaires (comme celle de savoir si se lever vaut désormais la peine), mais aussi à son point de vue sur la colonisation, les coutumes et la vie en général. Chargé d'une importante cérémonie, la fête des « Ga'nzas », il se méfie d'un concurrent en amour, le jeune et fougueux Bissibi'ngui, qui cherche à séduire sa favorite, Yassigui'ndja. La mort du père de Batouala lors de la fête engendre des tensions au terme desquelles Yassigui'ndja se voit attribuer la responsabilité de cette mort, hâtant le projet d'assassinat que Bissibi'ngui nourrit à l'encontre de Batouala. Au cours d'une chasse, Batouala est gravement griffé par une panthère. Il agonise alors longuement, témoin de la dilapidation de ses biens et du départ de ses femmes, dont sa favorite qui part avec Bissibi'ngui volume in-8, 18x11, reliure demi cuir, très bon état, 189pp. Paris, Albin Michel, 1921 ref/265
Larousse. Juin 1969. In-12. Broché. Bon état, Couv. convenable, Dos satisfaisant, Intérieur frais. Paginé de 301 à 360. Quelques illustrations en noir et blanc dans et hors texte.. . . . Classification Dewey : 400-LANGUES
Sommaire : Symphonie d'or par Maurice Rat, Colonialisme littéraire et colonialisme politique par Robert Cornevin, La langue française et la physique par R. Lucas et J. Langevin, Infiltrations ou invasions par P. Pamart, Deux distinctions, De l'alchimie a la chimie, quelques remarques d'un éminent savant Classification Dewey : 400-LANGUES
Aimé Césaire, Discours sur le colonialisme, Présence Africaine 1955, collection " le colonialisme ", livret broche de 72 pages, couverture orange, bel exemplaire.
Plus de photos sur demande.
Karthala - Sephis, Histoires du Sud, 1999, 494 pp., boché, très bon état.
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