1839 Paris-Londres, Jean-Baptiste Baillière-Henry Baillière, 1839, 2 tomes en 2 vol. in-8 de LXXXIII-612 pp. ; VIII-570 pp, rel. d'ép. demi-veau fauve, dos lisses ornés d'un décor de lambrequins dorés dans la hauteur, tranches jaspées, bon ex.
Reference : 17031
2e éd., considérablement augmentée (de plus de 400 pages) par le fils de l'auteur, Casimir Broussais. Les augmentations consistent en une notice préliminaire, une longue "liste des souscripteurs pour le monument à élever à la mémoire de Broussais", et en l'ajout de deux longs chapitres : le volumineux chapitre V de la première partie sur le moral humain et le chapitre VIII bis sur le lien entre l'irritation, l'instinct, le sentiment et l'intelligence. (Caillet, 1700Ex dono manuscrit en haut de la page de titre du premier volume : "Offert au Dr Morel qui a donné les derniers soins à l'illustre Broussais, sa reconnaissante Aug. Desa..." (nom coupé par le relieur).
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1828 Paris, Delaunay, [&] Bruxelles, Librairie Médicale Française, mai 1828. In-8 (134 X 211 mm) demi-basane fauve, dos lisse orné de guirlande sertie de filets dorés en place des nerfs, large fleuron doré dans les compartiments, roulette en queue, pièce de titre veau noir, tranches jaunes jaspées en bleu (reliure de l'époque) ; XXXII pages de faux-titre, titre et préface, 590 pages, (1) f. d'errata. Rousseurs claires éparses, parfois fortes.
ÉDITION ORIGINALE de cet IMPORTANT OUVRAGE, plaidant pour une observation plus totale des phénomènes physiologiques, dans les maladies mentales en particulier. La doctrine physiologique de Broussais s'est ainsi construite en opposition à la doctrine médicale idéologique fondée par Pinel, et marque un tournant méthodologique de la médecine au XIXe siècle. «"De l'irritation et de la folie" fut un livre à scandale. Broussais y reprend la thèse de Cabanis, accommodée à la sauce "physiologique" : le "moral" n'est que la résultante du "physique", le "moi", de la matière vivante. Les affections mentales sont dues à l'irritation cérébrale soit primitive, de cause psychique, soit sympathique, en rapport avec les troubles de l'estomac. » (Dumesnil, "Les Médecins célèbres", p. 154). BEL EXEMPLAIRE, conservé dans sa reliure d'époque en PARFAIT ÉTAT. NICE COPY. PICTURES AND MORE DETAILS ON REQUEST.
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Paris, Melle Delauney et Bruxelles, Librairie Médicale Française (Paris, Imprimerie Lachevardière), mai 1828 ; in-8 ; demi-veau fauve glacé, dos à faux-nerfs décoratifs doré, décoré de fleurons et palettes dorés, pièce de titre vert foncé, tranches jaunes (reliure de l'époque) ; XXXII, 590, (2) pp.
EDITION ORIGINALE de cet ouvrage fondamental sur la médecine physiologique : pour Broussais, la plupart des maladies ont pour origine l'irritation, l'inflammation des tissus ; c'est particulièrement vrai dans le domaine des maladies cérébrales et dans cet ouvrage, Broussais complète les pensées de Pinel sur les aliénés et de Cabanis : le moral n'est que la résultante du physique, le "moi" de la matière vivante.Des rousseurs habituelles, petite usure d'usage aux coiffes et charnières, sinon très bel exemplaire. Cette édition originale est peu courante (Waller, 1495).
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P., Delaunay, 1828; un volume in 8 relié en demi-basane noire, dos orné de filets dorés (reliure de l'époque), (quelques rousseurs, petite déchirure d'origine dans la marge extérieure au feuillet 111-112 sans manque de papier), 32pp., 590pp., (1).
---- EDITION ORIGINALE ---- BON EXEMPLAIRE ---- "The doctrine of irritability was erected by the french clinician Broussais (1828) into an ironclad dogma, actually resulting in the slaughtering of patients by arbitrary lines of treatment...". (MacHenry p. 132) ---- "Broussais, qui ne fut pas aliéniste, a cependant deux raisons de figurer dans une histoire de la psychiatrie : il a écrit De l'irritation et de la folie et a participé au mouvement phrénologique. De l'irritation et de la folie est l'application à la pathologie mentale de la doctrine physiologique : la folie est due à une inflammation du cerveau et de ses membranes qui reconnaît deux causes, les causes morales et les causes sympathiques , propagées à partir d'un autre organe car le cerveau ne souffre jamais seul , et la gastro-entérite retrouve ici sa place privilégiée". (Postel & Quetel p. 597) ---- Heirs of Hippocrates N 1267 ---- Semelaigne I p. 140 - DSB II pp. 507/509**925/F2+929/CART.6+922/CART.6
P., Delaunay, 1828, un volume in 8 broché couverture muette de l'époque (défraîchie avec quelques petits manques de papier, quelques rousseurs), 32pp., 590pp., (1)
---- EDITION ORIGINALE ---- "The doctrine of irritability was erected by the french clinician Broussais (1828) into an ironclad dogma, actually resulting in the slaughtering of patients by arbitrary lines of treatment...". (MacHenry p. 132) ---- "Broussais, qui ne fut pas aliéniste, a cependant deux raisons de figurer dans une histoire de la psychiatrie : il a écrit De l'irritation et de la folie et a participé au mouvement phrénologique. De l'irritation et de la folie est l'application à la pathologie mentale de la doctrine physiologique : la folie est due à une inflammation du cerveau et de ses membranes qui reconnaît deux causes, les causes morales et les causes "sympathiques", propagées à partir d'un autre organe car "le cerveau ne souffre jamais seul", et la "gastro-entérite" retrouve ici sa place privilégiée". (Postel & Quetel p. 597) ---- - Heirs of Hippocrates N° 1267 - Semelaigne I p. 140 - DSB II pp. 507/509**922/CART.6+925/F2+929/CART.6
À Paris, chez Melle Delaunay ; et à Bruxelles, au dépôt de la Médicale Française, mai 1828, in-8, XXXII-590-[1] pp, Demi-basane verte de l'époque, dos lisse orné de fers romantiques, Première édition. Broussais (1772-1838) appelle "irritation" la réaction des organes contre les agents stimulants qui les impressionnent ; le langage moderne donne à ce phénomène le nom d'excitation et la psychologie y voit le premier fait de la sensation. L'auteur reprend les idées de Gall de rapporter les phénomènes de l'intelligence à l'organisation physiologique. Il entend par méthode physiologique l'observation des rapports de l'homme avec les modifications externes et des organes de l'homme les uns avec les autres. Broussais veut rallier les phénomènes instinctifs et intellectuels à l'excitation du système nerveux et pratiquer une étude de la sensibilité. Il distingue l'impression de la sensation : une partie de l'organisme peut, sous l'action d'un excitant, éprouver des mouvements sans que le moi en ait conscience ; il n'y a dans ce cas qu'irritabilité, mais si le moi éprouve une modification qui provoque chez le sujet la prise de conscience, il y a irritabilité et sensibilité. Cet ouvrage servit de point de départ aux théories d'Auguste Comte sur la nature humaine. Ce dernier publia d'ailleurs un Examen du traité de Broussais dès 1828. Ex-libris de Jean Rouché. Dos usagé, rousseurs. Dorbon, 518. Semelaigne I, 145. Waller 1495. Couverture rigide
Bon XXXII-590-[1] pp.