1725 Basle, chez les héritiers de Brandmyller, 1725, 2 parties en 1 vol. in 12 de (28)pp. (titre en rouge et noir compris, avec vignette gravée représentant les armes de la calotte)-194 pp. (les 2 dernières pages sont chiffrées par erreur 139 et 140)-176 pp. (fx-titre et titre compris), rel. d'ép plein veau brun foncé, dos à nerfs orné de fers dorés, pièce de titre de maroquin rouge, la coiffe sup. manque, sans la planche de musique, sinon bon ex.
Reference : 15061
Éd. orig. Le Régiment de la Calotte fut fondé vers la fin du règne de Louis XIV par une société de joyeux officiers, qui n'avaient, à ce qu'il paraît, rien de mieux à faire que de se moquer de tout le monde, en commençant par eux-mêmes. Le hasard donna lieu à cette facétie, qui se prolongea plus d'un demi-siècle. Les fondateurs furent : Aymon, porte-manteau du roi, et de Torsac, exempt des gardes du corps. Ces messieurs s'entretenaient avec quelques amis, quand l'un d'eux se plaignit d'avoir mal à la tête, et dit qu'il avait une calotte de plomb. Le mot fut relevé ; il fit fortune : de là le nom du régiment de la calotte donné à leur réunion. Elle fit frapper des médailles, adopta un étendard et un sceau avec des armes parlantes, où se trouvaient réunies, dans toutes les règles de l'art héraldique, une calotte, une pleine lune, un rat, un drapeau, une marotte, deux singes habillés, bottés, avec l'épée au côté. La devise était : favet Momus, luna influit. Les associés se mirent à distribuer des brevets en vers à tous ceux qui faisaient quelque sottise éclatante : ministres, princes, maréchaux, courtisans, abbés, dames de la cour, financiers, hommes de lettres, artistes, comédiens, personne ne fut excepté. Le brevet de la calotte devint alors une véritable censure des travers et des ridicules. Plusieurs personnes du plus haut rang s'empressèrent de s'enrégimenter. (Arthur Dinaux, Les Sociétés badines bachiques littéraires et chantantes, leur histoire et leurs travaux. Paris, 1867).
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PLANTAVIT DE LA PAUSE Guillaume & DESFONTAINES Pierre François Guyot
Reference : 50725
(1732)
Chez le libraire de Momus , à Moropolis 1732, Pet. in-12 (7,5x13,3cm), (12) 192, 156, 161p. (7) et (8) 167pp. (1) ; (6) 152pp., 6 parties en 2 volumes reliés.
Seconde édition, augmentée d'une troisième partie, de cet ouvrage qui parut pour la première fois à Bâle en 1725. Le deuxième volume contient les cinquième et sixième parties en originale, Aux États Calotins (1754), De l'imprimerie Calotine. Ces Mémoires furent publiés plusieurs fois jusqu'en 1754. Cette édition a été publiée quelque part en Hollande. Les deux volumes ne contiennent pas la quatrième partie, car elle ne parut pas à part, mais fut intégrée à l'édition de 1735. Reliures en plein veau blond d'époque. Dos lisses joliment ornés, roulettes en queue et tête. Pièce de titre en maroquin rouge et de tomaisons en maroquin beige. Menus frottements en coiffes et coins. Un coin émoussé. Bel exemplaire. L'autre nom du régiment de la Calotte fut celui de la Confrérie des fous, société littéraire secrète à l'origine militaire qui fut formée sous Louis XIV, ses principaux collaborateurs, en guerre contre la corruption des murs et l'Académie française, furent l'abbé Guyot-Desfontaine, Piron, Grécourt, Plantavit de la Pause, Gacon, l'abbé Macon, etc. La meilleure définition qu'on peut en trouver est donné par Picart dans son ouvrage : Cérémonies et coutumes religieuses de tous les peuples du monde ; voici ce qu'il en dit : « Le régiment de la Calotte doit sa naissance à quelques beaux esprits de la Cour, qui formèrent il y a quelques années une société. Ils se proposèrent pour but de corriger les moeurs, de réformer le style à la mode en le tournant en ridicule, et d'ériger un tribunal opposé à celui de l'Académie française. Les membres de cette nouvelle compagnie ayant prévu qu'on ne manquerait de les accuser de légèreté sur la difficulté de leur entreprise, jugèrent à propos de prendre une calotte de plomb, et le nom de Régiment de la Calotte. Voici quelle en fut l'occasion : vers la fin du règne de Louis XIV, M. de Torsac, exempt des gardes-du-corps, M. Aymon, porte-manteau du roi, et divers autres officiers, ayant un jour fait mille plaisanteries sur un mal de tête dont l'un d'entre eux souffrait extrêmement, proposèrent une calotte de plomb au malade. La conversation s'étant échauffée, ils s'avisèrent de créer un régiment composé uniquement de personnes distinguées par l'extravagance de leurs discours ou de leurs actions. Ils le nommèrent le régiment de la Calotte, en faveur de la calotte de plomb ; et d'un consentement unanime le sieur Aymon en fut aussitôt élu général [...] Plusieurs personnes de distinction se rangèrent sous les étendards du régiment, et chacun se faisait une occupation sérieuse de relever par des traits de raillerie les défauts des gens les plus considérables, et les fautes qui leur échappaient. » Ex-libris aux armes de Joseph Justine Pinseau de la Ménardière. - Photos sur www.Edition-originale.com -
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PLANTAVIT de LA PAUSE (Guillaume); DESFONTAINES (Pierre-François-Guillaume):
Reference : 15435
(1725)
Basle, Chez les héritiers de Brandmyller, 1725. 2 parties en un volume in-12 de [28]-194-153-[1]-6-23 pages, plein veau brun, dos à nerfs orné de filets et fleurons dorés, pièce de titre en maroquin rouge, tranches rouges.
Page de titre illustrée du beau blason du Régiment, et grande partition dépliante de la Marche du Régiment de la Calotte. Edition originale. "Le Régiment de la Calotte fut fondé vers la fin du règne de Louis XIV par une société de joyeux officiers, qui n'avaient, à ce qu'il paraît, rien de mieux à faire que de se moquer de tout le monde, en commençant par eux-mêmes. Le hasard donna lieu à cette facétie, qui se prolongea plus d'un demi-siècle. Les fondateurs furent : Aymon, porte-manteau du roi, et de Torsac, exempt des gardes du corps. Ces messieurs s'entretenaient avec quelques amis, quand l'un d'eux se plaignit d'avoir mal à la tête, et dit qu'il avait une calotte de plomb. Le mot fut relevé ; il fit fortune : de là le nom du régiment de la calotte donné à leur réunion. Elle fit frapper des médailles, adopta un étendard et un sceau avec des armes parlantes, où se trouvaient réunies, dans toutes les règles de l'art héraldique, une calotte, une pleine lune, un rat, un drapeau, une marotte, deux singes habillés, bottés, avec l'épée au côté. La devise était : favet Momus, luna influit. Les associés se mirent à distribuer des brevets en vers à tous ceux qui faisaient quelque sottise éclatante : ministres, princes, maréchaux, courtisans, abbés, dames de la cour, financiers, hommes de lettres, artistes, comédiens, personne ne fut excepté. Le brevet de la calotte devint alors une véritable censure des travers et des ridicules. Plusieurs personnes du plus haut rang s'empressèrent de s'enrégimenter." in Arthur Dinaux, Les Sociétés badines bachiques littéraires et chantantes, leur histoire et leurs travaux. Paris, 1867.
PLANTAVIT de LA PAUSE (Guillaume), DESFONTAINES (Pierre-François-Guillaume, abbé), AYMON
Reference : 20931
(1752)
1752 Aux Etats Calotins (Paris), de l'imprimerie Calotine, 1752. 4 parties en 1 in-12 de (14)-192 pp. ; (2)-162 pp. ; (6)-160-(4)-31 pp., chaque partie comprend une page de titre imprimée en rouge et noir, reliure de l'époque de plein veau fauve marbré, dos lisse orné de fers dorés, la coiffe inférieure manque, et petit manque à la coiffe supérieure, double-filet doré d'encadrement sur les plats, bon exemplaire.
Le Régiment de la Calotte fut fondé vers la fin du règne de Louis XIV par une société de joyeux officiers, qui n'avaient, à ce qu'il paraît, rien de mieux à faire que de se moquer de tout le monde, en commençant par eux-mêmes. Le hasard donna lieu à cette facétie, qui se prolongea plus d'un demi-siècle. Les fondateurs furent : Aymon, porte-manteau du roi, et de Torsac, exempt des gardes du corps. Ces messieurs s'entretenaient avec quelques amis, quand l'un d'eux se plaignit d'avoir mal à la tête, et dit qu'il avait une calotte de plomb. Le mot fut relevé ; il fit fortune : de là le nom du régiment de la calotte donné à leur réunion. Elle fit frapper des médailles, adopta un étendard et un sceau avec des armes parlantes, où se trouvaient réunies, dans toutes les règles de l'art héraldique, une calotte, une pleine lune, un rat, un drapeau, une marotte, deux singes habillés, bottés, avec l'épée au côté. La devise était : favet Momus, luna influit. Les associés se mirent à distribuer des brevets en vers à tous ceux qui faisaient quelque sottise éclatante : ministres, princes, maréchaux, courtisans, abbés, dames de la cour, financiers, hommes de lettres, artistes, comédiens, personne ne fut excepté. Le brevet de la calotte devint alors une véritable censure des travers et des ridicules. Plusieurs personnes du plus haut rang s'empressèrent de s'enrégimenter. (Arthur Dinaux, Les Sociétés badines bachiques littéraires et chantantes, leur histoire et leurs travaux. Paris, 1867). Provenance : Une inscription manuscrite en haut de la page de garde indique que cet exemplaire provient de de la vente de la bibliothèque de Talleyrand-Périgord qui eut lieu le 18 juillet 1838.
1732 A Moropolis, Momus, 1732 ; 3 parties en un fort volume in -12°, plein cartonnage muet de l'époque gris; (6) ff - 192 pp -; 156 pp.; 151 pp. - (7) pp. (table des 3 parties). Petite tache rousse à 4 feuillets, très pâles traces de mouillures en marge de quelques feuillets, sinon bon état intérieur, reliure très modeste, coutures lâches. Complet des 3 parties de cette deuxième édition.
Publication de la Société du Régiment de La Calotte,“… association burlesque et satirique…“, à laquelle participèrent “Aymon, Saint-Martin ,l'Abbé Gacon, Piron, l'abbé Desfontaines, Roy, Grécourt,…“, auteurs de pamphlets, boutades, comédies, épigrammes, etc… ( Cf. Pierre Larousse). (ChT14)
Moropolis, Librairie de Momus, 1735. Quatre parties en 3 volumes in-12 de 6 ff., et 192 pp.;156 pp.;161 pp.; 7 pp. de table; 35 pp. Ex libris au tampon: Bésangère. Veau marbré d'époque, triple filet doré sur les plats, dos à nerfs orné, mors fendus et coiffes arasées.
Très célèbre recueil de pièces satiriques, dont les éléments circulèrent d'abord sous forme manuscrite entre 1702 et 1725 : crée en 1702 par Phillipe-Emmanuel de la Place de Torsac et Etienne-Isidore-Théophile Aymon à partir d'une boutade (la calotte de plomb comme métaphore du mal de crâne qui rend fou), le "Régiment de la calotte" fonctionna comme une confrérie plus ou moins informelle, délivrant des brevets, et dont l'objet était de ridiculiser puissants et courtisans. Très active sous la Régence et le début du règne personnel de Louis XV, elle cessa petit à petit ses activités avec la montée en puissance de l'influence de la Pompadour. L'explication des armes fictives de la calotte n'est pas accompagnée d'une planche, comme dans l'édition de 1725. Notre édition est bien complète de sa Quatrième partie.