1920 Vienne, 1920, Impr. Lamarque, petit in 12 br. de (4)-112-(8) pp., bel ex.
Reference : 10593
2e édition du 2e ouvrage de l'historien Marcel Dunan. Exemplaire de ce tirage unique à 200 ex. num. Bel envoi autographe de l'auteur.
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Genève, , 1771. Petit in-8 de 494-(2) pp.CLEMENT (Jean-Marie-Bernard). Nouvelles observations critiques sur différens sujets de littérature. Par M. Clément. A Amsterdam et se trouve à Paris, chez Moutard, 1772. Petit in-8 de (4)-497-(2) pp.2 vol. in-8, veau havane marbré glacé, dos orné à nerfs, pièces de titre et de tomaison en maroquin rouge, triple filet doré sur les plats, tranches dorées (reliure de l'époque).
Édition originale. « Jean-Marie-Bernard Clément, né à Dijon, le 25 décembre 1742, fut d'abord destiné au barreau; mais il montra tant d'aversion pour cette carrière, que ses parents lui permirent de se livrer tout entier à l'étude des belles-lettres. Il obtint encore très jeune une chaire au collège de Dijon, qu'il quitta bientôt par suite d'un démêlé avec ses chefs, à qui il écrivit même une lettre aussi vive qu'imprudente; car ces messieurs. se trouvant offensés, provoquèrent contre lui un arrêt du parlement; mais Clément avait su le prévoir, et il était déjà en sûreté à Paris. Ce littérateur avait un caractère franc, mais brusque, avec un goût sévère et un penchant à la critique; il ne pardonnait jamais, en matière de littérature, les fautes de ses ennemis ou de ses amis, quelle que fût leur réputation littéraire. Clément avait été d'abord grand admirateur de Voltaire, et quoique depuis son admiration se fût bien ralentie, il n'aurait pas pensé à diriger contre lui sa critique sans une circonstance particulière. Saint-Lambert avait proclamé le vieillard de Ferney Vainqueur des deux rivaux qui couronnent la scène.Clément vit dans ce vers un outrage fait à la mémoire de Racine et de Corneille. Il réclama contre la sentence de l'auteur des Saisons; et de la critique d'un seul vers naquit une dispute aussi longue qu'opiniâtre. Voltaire s'en vengea à sa manière, il l'accabla d'un torrent d'injures, et lui donna le nom d'Inclément que tout le monde a retenu. Saint-Lambert fut encore moins indulgent, car il parvint à faire renfermer au Fort-l'Evêque celui qui avait osé critiquer son poème. J.-J. Rousseau, indigné d'une tyrannie qui mettait aux fers un écrivain dont le seul crime était d'avoir trouvé des vers mauvais, et d'avoir osé le dire, employa son crédit en sa faveur, et le fit sortir trois jours après. Clément obtint même la permission de publier la Critique contre le poème des Saisons. Cette aventure ne l'empêcha pas d'écrire avec la même ardeur; il eut dans la suite de vifs démêlés avec La Harpe; mais ils se réconcilièrent après la révolution, et ils devinrent amis. Clément avait commencé la célébrité de Lebrun, en faisant connaître le mérite de quelques-unes de ses poésies; mais il cessa de le voir dès que ce poète fut devenu le Pindare de la révolution, et fit même contre lui une épigramme qui éteignit tout à fait leur amitié. Clément mourut à Paris le 3 février 1812 » (A. Henry, Histoire de l'éloquence avec des jugements critiques sur les plus célèbres, 1858).Bel exemplaire.
Limoges, Paris, Ardant, Librairie des Bons Livres,1857 ; 1 volume grand in-8°, pleine toile noire de l' éditeur orné d'un grand décor floral doré mosaiquée de papiers de couleur avec un centre les symboles des 4 saisons, dos et 2ème plat ornés et dorés, tranches dorées, gardes de papier jaune; 207pp.Texte encadré d'un double filet boir. Lettre historiée en bédut de chapitre.Rares piqûres, ors très légèrement passés au dos.
Ouvrage illustré de 4 lithographies hors texte en 2 tons représentant les 4 saisons, chacune protégée d'une serpente rose.Beau cartonnage décoré et doré. (GrG)
Paris, Imprimerie royale, 1670. 2 parties en 1 vol. grand in-folio (550 x 410 mm) de (8)-43 pp., 1 f.bl., titre frontispice et titre gravé, 16 emblèmes gravés dans le texte, 4 planches sur double page, 47-(1) pp., titre gravé, 16 emblèmes gravés dans le texte, 4 planches sur double page, veau brun granité, dos à nerfs orné de chiffres couronnés, triple filet doré d’encadrement sur les plats, armes frappées or au centre, frise sur les coupes, tranches jaspées (reliure de l’époque).
Édition définitive des "Devises pour les tapisseries du Roy“, la première donnée par l'Imprimerie royale dirigée par Sébastien Mabre-Cramoisy de ce recueil d’estampes exécuté par ordre de Louis XIV pour célébrer sa gloire à travers les arts décoratifs, qui contient, pour la première fois, la description des tapisseries par André Félibien (1619-1695). Les devises et les quatrains explicatifs sont principalement de la main de Charles Perrault. L’illustration en premier tirage entièrement gravée sur cuivre contient 3 frontispices gravés par Sébastien Le Clerc d'après Jacques Bailly ; 8 planches à double page gravées par Sébastien Le Clerc et Jean Goyton d'après Jacques Bailly et Charles Le Brun, répartis selon deux cycles : le premier associe les vertus cardinales du roi aux quatre éléments, le second, les manifestations de son action au cycle des saisons, l'ensemble constituant un portrait allegorique de Louis XIV ; 32 figures d’emblèmes, accompagnés des vers français de Perrault, Chapelain, Charpentier, etc., au bas du médaillon ; fleurons, bandeaux, vignettes et lettres ornées, culs-de-lampe gravés par Sébastien Le Clerc et Bailly.Exemplaire complet des 4 grandes planches de la suite des tapisseries des grandes conquêtes du roi qui manquent le plus souvent, ajoutées à l'édition peu de temps après sa publication, dans le cadre de la programmation de la collection du Cabinet du roi, créé par le jeune Louis XIV qui voulait proclamer sans plus tarder sa puissance et sa gloire, et, dans ce but, faire connaître la somptuosité des fêtes qu’il donnait et les richesses de ses palais. C’est en 1663 que la petite académie qui venait d’être fondée par Colbert fut chargée de choisir les emblèmes, avec légendes appropriées, qui devaient figurer sur les tapisseries commandées par le roi pour ses appartements de Versailles. Ces emblèmes firent l’objet d’un luxueux manuscrit daté de 1668, pour le Cabinet du roi : 32 médaillons peints sur vélin par le miniaturiste Jacques Bailly et texte écrit par Nicolas Jarry. Le manuscrit fut l’objet de cette somptueuse édition avec des gravures en taille-douce par Le Brun et Sébastien Le Clerc.Provenance : Alfred Dailly (1818-1888), auditeur au Conseil d'état, fut administrateur de la Compagnie des chemins de fer de l'Ouest puis de l'hospice civil de Saint-Cloud, président de la Compagnie des Polders de l'Ouest.Bel exemplaire relié à l’époque aux armes et au chiffre de Louis XIV. Olivier-Hermal-Roton, pl. 2494, fers n°10 (armes 128 x 105 mm) et n°21 (chiffre). Coiffes et coins discrètement restaurés.Landwehr, 285 (“One of the most somptuous edition of the Imprimerie royale”) ; Brunet, I, 1443 (« On y ajoute 4 autres planches de l’histoire de Louis XIV ») ; Chatelain, Livres d’emblèmes et de devises, une anthologie (1531-1735), pp. 125-126 (« Constituant l’un des principaux recueils du Cabinet du roi, les Devises pour les tapisseries étaient essentiellement diffusées sous forme d’exemplaires de présent qui témoignaient de la munificence du roi et répandaient à travers le monde l’image de son prestige et de sa gloire ») ; Lipperheide, 3757.
Paris, chez les frères Levrault, 1802. 2 tome en 1 vol in-8 de (4)-VII-(1)-375-(2) pp. ; (4)-299-(2) pp., demi-veau brun à petits coins de vélin vert, dos lisse orné de filets dorés, pièce de titre en veau rouge, tranches jaunes (reliure de l'époque).
Édition originale peu commune. Deux frontispices gravés par Dupréel d'après Monnet.Père de l'écologie en France, Rauch (1762-1837) établit une relation directe entre la déforestation et l'augmentation des intempéries à la veille de la révolution industrielle. Il demande la reconstitution et la protection des espaces boisés. Dans la même logique, il se fait le défenseur des espaces humides et marécageux, qu'il faut assainir sans les assécher.Rauch est considéré comme le père fondateur de la pensée écologique française. Cet ouvrage, médité pour le bonheur des campagnes, embrasse les corrélations existantes entre les montagnes, les forêts et les météores ; les températures et les saisons ; la régénération des sources, la repopulation des ruisseaux et des fleuves ; l'assainissement et la culture des marais ; la fructification des grandes routes et des voies pastorales ; avec quelques vues morales sur les honneurs à rendre dans nos cérémonies funéraires à la nature humaine.Deux ex-dono autographes de l'auteur : A Monsieur Bruyère, iingénieur en chef, de la part de l'auteur. Bel exemplaire.
Malo-les-Bains, Imprimerie Moderne, 1949 ;in-4° en feuilles, couverture imprimée;1feuillet non chiffré (poème) et 4 linogravures représentant les 4 saisons, chacune contresignée au crayon par l'artiste.Tirage total à 170 exemplaires numérotés.Edition originale.
Manque le feuillet de titre avec la justification du tirage, tache rousse à la couverture.(GrMD)