Editions du Masque 1999 poche. 1999. Broché. 283 pages. Bon Etat
Reference : 98405
ISBN : 2702429734
Livres-sur-sorgue
M. Philippe Arnaiz
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2000 2000. Margaret Millar : Un étranger dans ma tombe / Le masque 2000 LBN29
Bon état
Editions Dupuis Broché Marcinelle 1967 250 pages en format 12 - 18 cm - manque la couverture avant
Etat D'usage
Paris, Le masque - les reines du crime - librairie des champ, 2000; in-12, 284 pp., broché. N°2430.
N°2430.
François-René de CHATEAUBRIAND, Joseph FIÉVÉE, Marie-Barthélémy DE CASTELBAJAC, le comte O’MAHONY, le vicomte DE BONALD, l’Abbé DE LAMENAIS, VILLÈLE, Charles-Marie D’IRUMBERRY DE SALABERRY, etc.
Reference : LCS-18520
Le Conservateur a cessé de paraître en 1820, afin de protester contre le projet de loi sur le rétablissement de la censure. Paris, Au bureau du Conservateur, chez le Normant Fils (Rue de Seine), 1818-1820. 6 volumes in-8 de 632, 656 (erreur de pagination entre 93 et 113 - sans manque - conforme aux autres exemplaires), 624, 640, 632 et 640 pages (déchirure en marge de la p. 31 sans manque de texte). Pleine basane racinée, dos lisses finement ornés, pièces de titre et de tomaison en maroquin vert, haut des charnières et deux coiffes frottées. Reliure de l’époque. 200 x 123 mm.
Rare tirage unique et complet de ce périodique «ultra-royaliste» dont Chateaubriand fut le chef de file. Face au succès du journal libéral La Minerve, le parti royaliste ne voulait pas rester désarmé et ses membres décidèrent donc de la création d’un journal qu’ils nommèrent Le Conservateur. Ensemble bien complet de tout ce qui a paru de ce périodique ultra-royaliste dirigé par Chateaubriand et quelques amis liés à la cause monarchique. Soit au total 78 livraisons imprimées d'octobre 1818 à mars 1820. La devise de ce journal est imprimée en exergue de chaque page de titre : "Le Roi, la Charte et les Honnêtes Gens". Cet organe réunit d'octobre 1818 à mars 1820 les meilleures plumes du parti des ultras : le cardinal de la Luzerne, l'abbe de Lamennais, le duc de Fitz-James, le marquis d'Herbouville, le comte de Salaberry, les vicomtes de Bonald et de Castelbajac, Genoude, Berryer fils, etc., Les auteurs dénonçaient principalement la politique du gouvernement d'Armand Emmanuel du Plessis de Richelieu puis celle d'Elie Decazes, accusés de défendre des intérêts révolutionnaires mettant en péril la Charte de 1814. Dans ses Mémoires d'Outre-tombe, Chateaubriand estime que la «révolution opérée par ce journal fut inouïe : en France, il changea la majorité dans les Chambres ; à l'étranger il transforma l'esprit des cabinets». Il rencontra à la fois un vif succès de presse mais aussi d’opinion puisqu’il eut un impact notable sur le public. Le journal fut tiré à trois mille exemplaires lors des premières livraisons, puis il oscilla entre sept mille et huit mille cinq cents à partir de novembre 1818. Il cessa de paraître, lorsque la censure fut rétablie en février 1820 à la suite de l'assassinat du duc de Berry. Cette résolution fut annoncée aux souscripteurs par une lettre de Chateaubriand achevant la 78e et dernière livraison. «En résumé, c'est dans ce recueil justement célèbre, foyer ouvert à tous les regrets, à tous les ressentiments à toutes les exagérations des ultras, qu'il faut surtout chercher la politique royaliste pendant les dix-huit mois qu'il vécut. À sa dissolution, quelques-uns de ses rédacteurs, en tête desquels était Lamennais, fondèrent Le Défenseur, journal religieux, politique et littéraire. 1er mars 1820-11 oct. 1821. 6 vol. in-8°. Cette nouvelle feuille devint le champion ardent, passionné et pour ainsi dire officiel de la philosophie de Lamennais. Il y eut pour collaborateurs MM. de Bonald, Saint-Victor, Genoude, le cardinal de la Luzerne, Lamartine, etc.» (Hatin, Bibliographie historique et critique de la presse périodique française etc., pp. 338-340). «Quant à nous, nous ne craignons rien. Nos principes sont ceux de la religion, de l'ordre et de la justice : tôt ou tard nous triompherons avec ces principes. La vérité renversera toujours l'édifice de l'erreur et du mensonge. Partout où le paganisme avait placé ses faux dieux, le ciel envoya un destructeur ; chaque temple païen vit un Barbare armé à ses portes. La Providence n'arrêta la torche et le levier que quand la race infidèle fut changée : alors une croix s'éleva sur les monuments, et tout fut dit.» (Chateaubriand, extrait du Conservateur). Exemplaire de qualité en reliure de l’époque.