Les feux de la rampe 1963 in8. 1963. Broché. 124 pages. Très Bon Etat
Reference : 94534
Livres-sur-sorgue
M. Philippe Arnaiz
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[circa 1703]. En 4 feuilles jointes de 530 x 760 mm.
Plan du percement de la rue Louis-le-Grand, actuellement dans le deuxième arrondissement de Paris. Y sont figurés la rue Louis le Grand qui relie la rue Neuve-des-Petits-Champs (actuelle rue Danielle Casanova) à un «cours sur le rempart» (actuel boulevard des Italiens), les rues Neuve-Saint-Roch (rue Saint-Roch), de Sienne, de Lionne, Neuve-Saint-Augustin (rue Saint-Augustin) et de Lorges ainsi que l'hôtel de Lorges. La rue Louis-le-Grand a été ouverte en 1703, dans le prolongement de l'aménagement de la place Vendôme, alors nommée place Louis-le-Grand et édifiée en 1699. Elle donna lieu à une opération immobilière au profit de Michel de Chamillart (1654-1721), contrôleur général des finances et secrétaire d'État à la Guerre de Louis XIV, à qui furent attribuées quasiment toutes les parcelles créées le long de la nouvelle rue. Seule une (grosse) parcelle lui échappe, au profit du cardinal Pierre du Cambout de Coislin (1636-1706), évêque d'Orléans et grand aumônier de France. Traces de pliures, deux petits manques à la jonction de deux pliures, les feuilles jointes sont en partie décollées.
Paris, chez Florentin et Pierre Delaulne, 1699 1 volume petit in-8 (16 x 9,5 cm), de (1)-378-(4) pages. Vignette à mi-page portrait de Louis XIV gravé par Crespy. Reliure du début du XVIIIe siècle aux armes du Comte d'Hoym (1694-1736). Plein veau caramel, dos à nerfs orné aux petits fers dorés, roulette dorée en encadrement intérieur des plats, tranches rouges, gardes peigne. Exemplaire en bon état malgré des mors fendus ou fragiles avec manque et réparations de fortune plus récente. Coins usés. Intérieur complet et assez propre. Quelques salissures sans gravité. Provenance : Exemplaire de la bibliothèque de Charles-Henry comte d'Hoym (1694-1736), ambassadeur de Saxe-Pologne en France et célèbre bibliophile. ÉDITION ORIGINALE. Qui se souvient aujourd'hui, après plus de trois siècle, que l'auteur malheureux de l'Histoire amoureuse des Gaules, Bussy-Rabutin, celui-là même qui paya cette belle plaisanterie qui distrayait alors toute la cour sur le dos des amours de Louis XIV, écrivit pour le loisir de ses enfants une Histoire en abrégé de Louis le Grand ? Personne, ou presque. Bussy-Rabutin meurt le 9 avril 1693. L'Histoire de Louis XIV qu'il livre ici de manière posthume (publiée par ses enfants) s'arrête donc à l'année 1692. Il restait au Roi Soleil 23 années de règne. La lecture de cet Abrégé n'est pas indigeste, bien au contraire, on y trouve une intéressante chronologie des jeunes années du Roi et des années de guerre. Bussy-Rabutin semble tout à fait impartial avec celui qui le condamna à rester loin de la cour dans son château de Bourgogne pendant plus de 17 ans. Bussy-Rabutin était un militaire, rempli d'orgueil et d'un amour irraisonné pour les honneurs. Ceci l'emporta sur le ressentiment et l'envie de vengeance qu'il aurait aisément pu déployer dans ces pages posthumes. Le texte imprimé diffère sensiblement du manuscrit d’où cette Histoire a été tirée. Le manuscrit autographe est conservé à la Bibliothèque nationale de France (n.a.f. 4208) sous le titre de Discours du comte de Bussy a sa famille sur le bon usage des prosperités. "Dernière étape d’un parcours littéraire hors du commun, le Discours du comte de Bussy à sa famille sur le bon usage des prospérités date de 1692. Il témoigne avec éclat de la maîtrise d’un art d’écrire assidûment cultivé durant les années d’exil. Sa richesse a pourtant longtemps été masquée par l’Histoire en abrégé de Louis le Grand, publiée en 1699 et dont il a fourni la matière – Bussy avait écarté l’idée même de publication, préférant réserver la lecture de son manuscrit à quelques lecteurs habilement choisis, dont le roi. Soigneusement calligraphié, le manuscrit autographe compte 136 pages et se divise en quatre parties fort inégales : trois Vies en abrégé (le cardinal Mazarin, la chancelier Le Tellier, le duc de Beauvillier) et une Histoire en abrégé de Louis le Grand quatorziesme du nom qui développe sa chronologie des folios 17 à 136. En dépit de ce déséquilibre, le texte doit être lu en son entier tant sa composition est soigneusement méditée. Premièrement, le choix des biographies semble concentrer les prospérités sur le règne de Louis XIV, autour de la figure duquel toute l’œuvre est organisée, comme si ses sujets n’avaient d’histoire que la sienne. Deuxièmement, cette construction suggère un parallèle avec Les Illustres malheureux, où Bussy occupe la place d’honneur. Au fond, il s’agit ici de l’auteur et de sa relation avec le roi. La singularité du Discours tient à la construction d’une œuvre littéraire pour conforter un statut qui n’est pas celui d’auteur, ainsi que l’indique le choix de la forme du discours : Bussy n’écrit pas en historien et encore moins en historiographe. Il a bel et bien pris acte du refus par le souverain de ses offres de service, d’où cette appropriation du genre de l’exemplum. En revanche, il ne désespère pas sinon de regagner sa faveur, du moins d’obtenir de nouvelles grâces. L’adresse initiale à ses enfants, destinataires officiels d’un manuscrit conçu pour le roi, suggère que l’adoucissement de ses malheurs pourrait bien préluder à leur prospérité. À l’intelligence de la composition correspond une écriture soigneusement polie et reprise jusque sur le manuscrit destiné à circuler. Bussy travaille plus d’une année à son ouvrage. Chaque mot y est choisi, chaque nuance est voulue. Avec ses phrases courtes et coupées, le style est non pas noble, mais fier malgré l’admiration vouée au souverain, ainsi que le montrent a contrario les nombreuses corrections apportées pour l’édition partielle de 1699. Pour pleinement goûter un tel texte, il convient d’accepter la place que l’auteur a réservée à son lecteur. Or Bussy feint d’écrire à ses enfants pour mieux toucher le roi et se représente dans cette posture. Le choix d’une diffusion par le manuscrit renforce l’effet recherché par la composition. Il découle de cette mise en scène que l’éloge, sincère par nécessité, se mesure à l’aune d’une convention : nulle flagornerie, donc, dans un exercice qui crée une distance inattendue par rapport à l’objet de la flatterie. Les leçons tirées des trois Vies en abrégé proposent d’ailleurs quelques règles précieuses pour les courtisans : Le Tellier est vanté pour avoir su rester pendant l’exil de Mazarin lui rester fidèle sans se brouiller avec ses adversaires, de sorte qu’ami de tout le monde, il avait l’assurance de rester ministre… L’auteur met dans cette ultime œuvre toutes les qualités qui ont durablement assuré le succès des précédentes. Plus encore que dans l’Histoire amoureuse des Gaules, on y goûtera l’habileté de la composition et l’on n’y trouvera pas moins d’esprit que dans la correspondance car le maître épistolier, qui avait transformé son discours de réception à l’Académie en épître, développe désormais son Discours avec virtuosité. Surtout, alors que le mémorialiste semblait s’interroger sur les causes d’une disgrâce à la dureté incompréhensible, il revisite ici l’histoire avec optimisme. Car, et ce n’est pas le moindre paradoxe de Bussy, cet homme qui a encouru la prison et l’exil pour ses écrits et qui n’avait cessé d’écrire avec l’espoir de retrouver la place qu’il ambitionnait à la cour comme à la guerre, choisit d’afficher son renoncement pour mieux remplir ses vues, d’où un incipit dans la grande tradition des Mémoires nobiliaires : l’œuvre du « dévot papelard » commence par détourner une convention littéraire. Voilà décidément un Discours à redécouvrir !" (Christophe Blanquie) Références : OHR, 672 (planche des armoiries du comte d'Hoym). BON EXEMPLAIRE AUX ARMES DU COMTE D'HOYM DE L'HISTOIRE EN ABRÉGÉ DE LOUIS XIV.
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[Paris], Gillé, s.d. (1814) in-4, titre, 27 pp., dérelié.
Une des éditions de ce programme qui remonte au moins à 1812 d'après les exemplaires conservés. La date de l'exercice de soutenance était prévue au 18 août 1814, et à la fin figure une liste d'élèves admis à concourir.Prêtre, professeur agrégé en 1787, puis suppléant au collège Louis-le-Grand où il remplace l’abbé Thomas-Henri Royou (1787-1789), Jean-Baptiste Maugras (1762-1830) devint par la suite professeur de philosophie au collège Montaigu (1789), situé sur la montagne Sainte-Geneviève, au quartier Latin. En 1800, il reprit ses cours en philosophie, dans plusieurs établissements privés : l’institution Dubois-Loiseau, le collège Sainte-Barbe, l’Académie de législation. Enfin, il se vit attribuer la chaire de philosophie du collège Louis-le-Grand (de 1808 à 1825) au moment de la création des enseignements de philosophie dans les lycées. Seulement deux exemplaires de cette année au CCF (Laval et Ulm). - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT
1862 et s.d. 1 page 1/2 in-8.
A l'économe du Lycée Louis le Grand (s. d.) : "Si le prince Brancovano ne vous a pas encore envoyé le crédit annoncé ayez donc la complaisance de lui adresser à Bukarest la note de ce qu'il doit au Lycée. Comme particulier vous pourriez attendre ; comme chef du service financier d'une maison d'Etat vous êtes obligé de mettre les gens en demeure de l'exécuter dans les délais voulus." ...Villeneuve St Georges, le 27 juillet 1862 : "J'ai l'honneur de prier Monsieur le Proviseur du Lycée Louis le Grand de vouloir bien autoriser Monsieur Nichitas, oncle du jeune Slaniceano, à faire sortir cet élève durant les congés."
In-4, broché (sans couv.), 16 p., armes du Collège Louis-Le-Grand en vignette de titre et en bandeau, lettrine gravée sur bois. Paris, P.G. Simon, 1770.
Edition originale. Organisation des conditions d'obtention et de distribution des bourses au collège Louis-le-Grand.(Conlon, 'Siècle des Lumières', 70:484).Bon exemplaire, très frais.
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