Écrivains de toujours 1980 in12. 1980. Broché. 185 pages. Bon Etat
Reference : 85314
Livres-sur-sorgue
M. Philippe Arnaiz
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ROUSSEAU Jean Jacques Collection complète des oeuvres de J.J. ROUSSEAU. 26 volumes sur 36, format 170x105 mm, in 12, plein veau glacé vert, jaspé. Pièces de titre et tomaison chagrin rouge, roulette, filets, fers, palmette double filet en en encadrement, dorés. Roulette dorée sur coupes. Tranches marbrées. Genève 1782-1789. (Edité par Paul MOULTOU et du PEYRON). Tome1 : Les ouvrages politiques. Titre, table générale de toutes les pièces contenues dans les 24 volumes in 12 de la collection complète de J.J ROUSSEAU. . Discours sur l’origine & le fondement de l’inégalité parmi les hommes. Lettre à M. Philopolis sur m’ouvrage précédent. Discours sur l’économie politique. Tome 2 : le contrat sociale considérations sur le gouvernement de Pologne, & sur la réformation projetée. (Pas de tome 3-pas de tome 4) Tome 5 : IVème & partie de la Vème de Julie ou de la nouvelle Héloïse (gravures par GRVLOT) . Tome 6 : Le reste de la Vème & la VIème partie de Julie ou de la nouvelle Héloïse (gravures de GRAVELOT) les amours de Mylord Edouard Bonston. Tome 7 : les II premiers livres d’Emile ou de l’éducation- frontispice gravé de GRAVELOT. Tome 8 : III & partie du IVème livre d’Emile ou de l’éducation. Frontispice gravé de GRAVELOT. Tome 8 : IIIème & partie du IVème livre d’Emile ou de l’éducation. Frontispice gravé de GRAVELOT .Tome 9 : La suite, du IVème, & partie du Vème titre d’Emile ou de l’éducation. Frontispice gravé de GRAVELOT. (Pas de tome 10). Tome 11 : premier volume : mélanges. Lettre à M de BEAUMONT archevêque de Paris- lettre M d’ALEMBERT sur son article Genève, de l’encyclopédie- Réponse à une lettre anonyme relative à quelques passages de la lettre précédente. Del l’imitation théâtrale, essai toiré des dialogues de PLATON. Tome 12 ; contenant le deuxième volume des mélanges : lettres écrites de la montagne. Tome 13 : Contenant le troisième volume des mélanges –Discours sur la vertu la plus nécessaire aux héros- Discours qui a remporté le prix à l’Académie de Dijon en l’année 1750. Lettre à M l’abbé RAYNAL auteur du Mercure de France. Lettre de J.J ROUSSEAU sur la réfutation de son discours par M. GAUTIER- Réponse au Roi de Pologne, et observations de J.J ROUSSEAU sur la réponse qui à été faite à son discours. Dernière réponse de J. J ROUSSEAU- Lettre de J.J ROUSSEAU sur une nouvelle réfutation de son discours par un académicien de Dijon. Le lévite d’Ephraïm- Lettre à Sara- La Reine fantasque- le persifleur. Time 14 : traduction du premier livre de l’histoire de TACITE. Traduction générale de l’apocolokintofis de SENEQUE. Episode d’Olinde & Sophronite, traduite du TASSE. Fragmens pour un dictionnaire, lettres élémentaires sur la botanique-Lettres à M.D.M. sur la formation des herbiers. Tome15 : Théâtre : Narcisse ou l’amant de lui-même l’engagement téméraire, comètes-les muses galantes, ballet-Le devin du du village, intermède- lettre à M le Nieps-Pygmalion, scène lyrique, pièce en vers- Lettres sur la musique françoise- lettre d’un symphoniste. Tome 16 : projet concernant de nouveaux signes de musique. Dissertation sur la musique moderne. Essai sur l’origine des langue- Lettre à M. l’abbé RAYNAL Examen de deux principes avancés par M. RAMEAU. Lettre à M. BURNEY suivie d’une réponse du petit faiseur. Tome 17 : La première partie du dictionnaire de musique, 6 planches dépliantes, en fin de volume. Tome 18 : la deuxième partie du dictionnaire de musique, 13 palanches dépliantes, en fin de volume. . Tome 19 : Premier volume des mémoires. Les IV premiers livres des confessions de J.J ROUSSEAU. Tome 20 : deuxième volume des mémoires : les II derniers livres des confessions de J.J. ROUSSEAU. Lees rêveries d’un promeneur solitaire. Tome 21 : troisième volume des mémoires : ROUSSEAU juge J.J ROUSSEAU : Premier dialogue & partie du second. Tome 22 : Quatrième volume des mémoires. ROUSSEAU juge J.J. ROUSSEAU suite suit du second dialogue, avec le troisième. Tome 23 Premier volume des pièces divers/ Extrait du projet de paix perpétuelle de M. l’abbé de St Pierre- Jugement de J.J. ROUSSEAU sur la paix perpétuelle- Polysynodie de l’abbé St Pierre- jugement de l’abbé de St Pierre sur la polysynodie-Lettres diverse. Tome 24 : deuxième volume des pièces diverse : Lettres su divers sujets de philosophie, de morale, & de politique. Tome 25 : Tome premier supplément à la collection. Observations de M. GAUTIER su le discours qui a remporté le prix de l’Académie de Dijon en l’année 1750- Discours de M. le Roi, professeur de rhétorique au collège du cardinal Le Moine, le 12 août 1751. Réfutation de M. Gautier du discours qui a remporté le prix de l’Académie de Dijon en l’année 1750. Réfutation de M. Gautier du discours qui a remporté le prix de l’Académie de Dijon en l’année 1750.Réfutation des observations de M. J.J. ROUSSEAU de Genève sur une réponse qui a été faite & son discours, dans le Mercure der septembre 1751. Observations de M. Le Cat secrétaire perpétuel de l’académie des sciences de Rouen. Réponse au discours qui a remporté le prix de l’Académie de Dijon, par le Roide de Pologne. Discours sur les avantages des sciences et des arts, Lyon le 22 juin 1751. Arrêté de la cour du Parlement qui condamne un imprimé ayant pour titre Emile, ou l’éducation, par J.J. ROUSSEAU. 9 juin 1762.Mandement de Mgr l’archevêque de Paris portant condamnation d’un livre qui a pour titre Emile, ou l’éducation 1762. Tome 26 : tomes second des suppléments : faux-titre, titre, 466 pages 2 pages de table. Génie ou description abrégée du gouvernement de cette république (tirée de l’ Encyclopédie) –Extrait du registre de la véritable compagnie des pasteurs & professeurs de l’église & de l’Académie de Genève, du 10 février 1758. –Lettre de M. d’ALEMBERT, à M. J.J. ROUSSEAU-Lettre de M. de SERRE auteur des essais & des observations sur les principes de l’harmonie.- La découverte deux nouveau monde (tragédie) –Ode mémoires à son excellence monseigneur le gouverneur de Savoie-Lettre de J.J. ROUSSEAU à Madame la Baronne de Warens, de Chambert,-Quinze lettres relatives à la botanique, adressées à Madame le Duchesse de PORTLAND-Lettres relatives à la botanique adressées à M. de la TOURETTE. Lettres diverses- fragmens de divers ouvrages & lettres de J.J. ROUSSEAU, écrits pendant son séjour en Savoie, les originaux écrits, de la propre main de l’auteur, nous été communiqués par M. le professeur S… qui en est le possesseur. Réponse au mémoire anonyme intitulé Si le monde que nous habitons est une sphère, etc. inséré dans le Mercure Juillet, page 1514. Lettre de M. Charles BONNET au sujet du discours de J.J ROUSSEAU de Genève, sur l’origine & les fondemens de l’inégalité parmi les hommes. Tome 30 : sixième supplément aux œuvres : faux-titre, titre, 456 pages. La vertu vengée par l’amitié ou recueil de lettres sur J.J. ROUSSEAU par Madame …. Extraits du n°15 et du n°39 de l’année littéraire 1777. Lettre de Madame de Saint- G… à M. FR2RON. Lettre d’une anonyme à un anonyme au procès de l’esprit et du cœur de M. d’ALEMBERT avec les pièces justificatives. Réponse anonyme à l’auteur anonyme. Errata de l’essai sur la musique ancienne et moderne ou lettre de l’auteur de cet essai à Mme …. Extrait du n° 37 de l’année littéraire 1780. Lettre à M.d’ALEMBERT. Lettre à M. FRERON-Lettre à l’abbé ROUSSIER- Mon dernier mot ou réponse à la lettre au M.D.LB, adressée à M ; l’abbé ROUSSIER, en tête du supplément à l’essai sur la musique. Commentaire joint à la lettre précédente. Lettre adressée aux éditeurs du supplément. Observations succinctes sur une anecdote rapportée dans la septième rêverie du promeneur solitaire. Tome 32 : second supplémente à la collection des œuvres de J.J. ROUSSEAU : Les confessions de J.J. ROUSSEAU, livre VII-Livre VIII-Livre IX. Tome 33. Deuxième supplément des oeuvres de J.J. Rousseau. Nouvelles lettres de J.J ROUSSEAU à M....V, à M Le NIEPS à M e VOLTAIRE etc. voir photos de la table des matières. Tome 1 : avec dédicace de DEUPEYRON daté de 1779. Tome V pas de date 1782. Paris du fonds de la Veuve Duchesne 1788. Tomes 12-13-14-15-16-17-18 titre à la date de 1782 plus titre à part, à la date de 1781.Tomes 32 et 33 à la date de 1789. Bon état d’ensemble. A signaler au tome 18 coiffe supérieure incomplète et coiffe intérieure manquante, ainsi que coupe inférieure frottée. Au tome 32 il manque les pièces de titre et tomaison.
Ensemble de 6 pièces reliées en un volume in-8 (195 x 122 mm), plein veau marbré de l'époque, dos à 5 nerfs orné de compartiments fleuronnés et cloisonnés, pièce de titre de veau orange, roulette sur les coupes, tranches rouges.
Recueil factice, peut-être unique, réunion à l'époque des premières uvres de Rousseau, premières éditions comme réimpressions, qui serait une première tentative du libraire parisien Pissot pour offrir une édition collective des écrits du "citoyen de Genève". Par la suite, dès 1756, Pissot fit paraître un recueil désigné comme tel ("Oeuvres diverses de Mr. Jean Jaques [sic] Rousseau citoyen de Genève, Chez Pissot, quai de Conti") légèrement différent dans sa composition que celui-ci, sous page de titre générale, accompagné d'une table des pièces (cf. Bibliothèque de Genève, OCLC, 718016431 et Dufour, n°366 sans détail).Pour le détail des pièces contenues ici:1- Troisième édition en 63 pages, parue l'année de l'originale, à sa suite du "livre qui rendit Rousseau célèbre"; son succès foudroyant propulsa le Citoyen de Genève sur lavant-scène de la République des Lettres. Elle est illustrée de la même planche frontispice que celle du premier tirage, gravée par Ch. Baquoy: "Satyre, tu ne le connais pas".Selon Rousseau ("Confessions", livre VIII), Diderot remit "gratuitement" le manuscrit à son libraire parisien Pissot pour impression. Louvrage parut sous la fausse adresse de Barrillot à Genève peut être à la demande de Rousseau qui souhaitait laccorder avec le titre de "Citoyen de Genève" quil se donnait ici pour la première fois (cf. Sénelier, p. 57-58). Gagnebin (O.C. éd. de la Pléiade) souligne que ce tirage qui corrige un certain nombre de fautes typographiques est meilleur que les précédents. (Dufour, n°14. Gagnebin, I, n°3, p. 1855-1856).2- Edition originale. Vignette de titre, lettrine et bandeau (signé : "N" = Nioul) gravés sur bois. (Conlon, Ouvrages relatifs à J.J. Rousseau, n°2).3- Edition originale de la réponse de Rousseau à la brochure de Stanislas Leszczynski (cf. ci-dessus). Bien complet du feuillet blanc final. (Dufour, n°23). 4- Édition originale de cette réfutation en règle du discours de Rousseau présentée par Charles Borde devant lacadémie de Lyon. La "réponse" de Rousseau figure, sous faux-titre particulier, à partir de la page 61. (Conlon, n°5. Dufour, n°24).5- Edition originale. Borde revient à la charge, dans ce "second discours" lu à l'académie de Lyon les 1er et 31 août 1752. "Le Lyonnais avait compris que le Discours de Rousseau ne relevait pas du paradoxe, mais d'un système concerté dont on commençait à entrevoir l'ampleur" (R. Trousson, 'J.J. Rousseau jugé par ses contemporains', p. 29). (Conlon, n°10).6- Deuxième édition, quasi identique à la rarissime originale (cf. Gagnebin). Rousseau composa cette comédie à l'âge de 18 ans et la fit jouer en décembre 1752 par les comédiens du Roi, sans succès. Il accompagne le texte de la pièce dune importante nouvelle préface dans laquelle il relate les conditions de sa rédaction et revient sur sa thèse concernant linfluence des Sciences et des Arts sur les murs, pour compléter, préciser et se justifier devant la critique. Rousseau avait toujours manifesté un intérêt particulier pour cette pièce, "sorte de miroir du moi profond de son auteur". (Dufour, n°53. Gagnebin, II, B, p. 1979).Infime trace de restauration à la reliure.Bel exemplaire, grand de marges, très frais, bien relié à l'époque.
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3 ouvrages reliés en un volume in-8 (196 x 123 mm), plein veau marbré de l'époque, dos lisse orné de compartiments richement fleuronnés, pièce de titre de maroquin bordeaux, tranches rouges.
1- Deuxième édition publiée quelques semaines après l'originale, de ce brûlot qui envenima la "querelle des Bouffons" pour des décennies. "Le résumé des idées de Rousseau sur la musique (...), le plus impitoyable des réquisitoires contre la musique française qui fit scandale (). En manière de représailles, les musiciens de l'Opéra brûlèrent Rousseau en effigie dans la cour du théâtre" (Catalogue exposition Rousseau, B.N. 1962, n° 116). Rousseau ne critiquait pas seulement l'infériorité de la langue française, mais aussi l'esthétique de l'opéra français de son temps, "le conventionnel des représentations, les airs à roulades sans rapport avec les sentiments, l'apparat ridicule des scènes à machines, les éclats vocaux et les excessives gesticulations des interprètes (), l'absence d'action dramatique, l'abus d'une mythologie ressassée et la pompeuse niaiserie des livrets" (Cf. Jacques Gheusi, "E. Universalis").(Bibliothèque Cortot, p. 171. Fétis, 3943. Dufour, 32. Gregory, p.237. RISM B/VI/2 p.734. Sénelier, 120. Tchemerzine-Scheler, V, 529).-2- Edition originale. La réponse de Rousseau à l'article "Genève" qui venait de paraître dans l'Encyclopédie, dans lequel D'Alembert suggérait des réformes pour la ville de Genève: projet pour une "cité philosophe" de liberté politique et culturelle, notamment par la levée de l'interdiction d'un théâtre permanent. Rousseau résume, dans sa critique, tout ce qu'il dénonçait déjà comme une illusion: "le théâtre comme école de l'hypocrisie, le bel esprit, la civilité telle qu'on la conçoit à Paris sont inconciliables avec les murs de véritables citoyens. Ses thèses sur les spectacles ne sont qu'un aspect de sa réflexion sur la modernité: à quelles conditions la république est-elle possible ? Comment lier adéquatement morale, esthétique et politique" (cf. B. Bachefen, ENS éditions). Quelques piqûres aux premiers feuillets.(Gagnebin, V, 1812. Tchemerzine-Scheler, V, 535). -3- Édition originale de cette réfutation en règle du "Discours" de Rousseau présentée par Charles Borde devant lacadémie de Lyon. La "Dernière réponse" de Rousseau figure, en première édition, sous faux-titre particulier à partir de la page 61. (Conlon, n°5. Dufour, n°24).Très bon exemplaire, très bien relié à l'époque.
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3 ouvrages reliés en un volume in-8 (200 x 121 mm), plein veau brun de l'époque, dos à nerfs orné de caissons fleuronnés et cloisonnés, pièces de titre de maroquin bordeaux, tranches rouges.
1- Edition originale de premier tirage comportant les 3 cartons (p. LXVII, 111 et 139) et la correction de l'éditeur à la plume p. 11 (accent aigu sur "conformé").Frontispice: "Il retourne chez ses Égaux" dessiné par Eisen, gravé par Sornique, fleuron-vignette de titre par Simon Fokke et fleuron en tête de la dédicace aux armes de la République de Genève, également signé par Fokke."Oeuvre source, à partir de laquelle on peut faire commencer toute la réflexion moderne sur la nature de la société" (J. Starobinski).(Dufour, n°55. Gagnebin, III, p. 1862. Tchemerzine-Scheler, V, 532a).2- Première édition de cette édition contenant lintégralité du premier discours de Rousseau accompagné de sa réfutation juxtalinéaire, point par point, par Claude Nicolas Le Cat.Médecin et chirurgien auteur d'importantes découvertes, fondateur et Secrétaire perpétuel de lacadémie de Rouen, Le Cat réfute, le premier, les thèses de Rousseau.En homme des Lumières, il défend, contre Rousseau, les effets des sciences et des arts comme facteurs de progrès et affirme sa foi en la perfectibilité du genre humain. Le texte est suivi d'une réponse de Le Cat à la réplique que Rousseau avait fait paraître dans le "Mercure" de septembre 1751 (p. 95-124).Vignette-bandeau dessinée par Le Lorrain et gravée par Fessard. Bien complet de planche frontispice gravée par Jacques, qui manque souvent: "Satire, tu ne le connais pas". L'adresse est fictive, l'ouvrage est imprimé à Rouen, d'après Weller.(Gagnebin III, 1856. Dufour, 17. Conlon, 'Ouvrages relatifs à J.-J. Rousseau, n°1).3- Edition originale de premier tirage, avec lapprobation signée de Remond de Sainte-Albine datée du 23 octobre 1751, état dorigine avant la réimpression des pages 23 à 26 voulue par Rousseau. Titre de départ. Titre courant: "Lettre à M. Grimm". Ladresse est restituée d'après le "Mercure de France" de décembre 1751 et la permission tacite accordée à Pissot.La réponse de Rousseau à la réfutation de son "Discours" sur les Sciences & des Arts que Joseph Gautier, professeur à Nancy, avait publié dans le "Mercure de France" d'octobre 1751.(Dufour, I, p. 27-28, n°26).Reliure restaurée. Papillon portant une signature ex-libris ancienne apposé dans la marge inférieure du deuxième texte. Timbre à froid en coin supérieur du premier.Bon exemplaire, relié à lépoque.
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1798 2 ouvrages reliés en un volume in-8 (195 x 122 mm), plein veau blond porphyre de l'époque, dos lisse orné de compartiments fleuronnés et cloisonnés, pièces de titre de veau rouge et vert bronze, triple filet d'encadrement sur les plats, filet sur les coupes, roulette sur les chasses, tranches dorées.
Ensemble de deux importants témoignages de proches de Rousseau.1- Edition originale et unique. Homme de lettres et homme politique, Jean-Joseph Dusaulx (1728-1799) fut présenté à Rousseau par Deleyre en 1770. D'abord admirateur du philosophe, l'auteur rend compte à travers anecdotes, entretiens et lettres échangées, de ses relations devenues vite difficiles avec Rousseau, son caractère ombrageux et soupçonneux et relate les conditions de leur rupture."Loin des hagiographies fréquentes à l'époque (Révolution), il brosse le portrait d'un malade, d'un 'fou' rusé et pervers, qui lui vaudra de sévères critiques dans la presse contemporaine. C'est que ce portrait d'un maniaco-dépressif atrabilaire et sournois remettait en question le mythe intangible de 'l'immortel auteur du Contrat social' " (R. Trousson, éd. Champion). (Sénelier, 2040. Conlon, 'Rousseau', n°1052).2- Edition originale et unique. Par Olivier de Corancez (1734-1810), journaliste, fondateur du "Journal de Paris". A propos de la publication de la correspondance entre J.-J. Rousseau et Dusaulx, Corancez livre ses souvenirs personnels sur le philosophe et relate l'épisode qui avait provoqué leur rupture. Parmi les derniers à avoir visité Rousseau, il rend compte de sa dégradation physique et psychique dans les derniers moments de sa vie et défend la thèse du suicide par arme à feu, thèse alors largement débattue. C'est Corancez et son beau-père, l'horloger genevois Jean Romilly, qui réglèrent l'enterrement du philosophe à Ermenonville. Il reste que Corancez défendit en toute occasion la mémoire de Rousseau.(Conlon, 'Rousseau', n°1049).Petite fente à un mors. Coiffes frottées. Petite tache à la reliure.Très bon exemplaire, très bien conservé, bien relié à l'époque.
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