Albin michel / le limier n° 164 1949 poche. 1949. Cartonné jaquette. Bon Etat
Reference : 78138
Livres-sur-sorgue
M. Philippe Arnaiz
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ALBIN MICHEL. 1949.. In-12. Broché. Etat passable, Couv. légèrement passée, Dos abîmé, Intérieur acceptable. 280 pages. 1ère et 4 ème de couverture illustrées en jaune et noir. Couverture rempliée. 2nd plat de couverture détaché.. . . . Classification Dewey : 820-Littératures anglaise et anglo-saxonne
Traduit de l'anglais par Elisabeth de Buttowt. Classification Dewey : 820-Littératures anglaise et anglo-saxonne
ALBIN MICHEL. 1949. In-12. Broché. Etat d'usage, Couv. légèrement pliée, Dos plié, Intérieur frais. 280 pages - annotatio à l'encre en page de titre. . . . Classification Dewey : 820-Littératures anglaise et anglo-saxonne
traduit de l'anglais par Elisabeth de Buttowt Classification Dewey : 820-Littératures anglaise et anglo-saxonne
Albin michel 1949 in12. 1949. Relié cartonné. couverture non conservée
Etat Correct jauni quelques rousseurs
4 pages autographes de 49 vers signés sur 2 feuillets in-4 (avec deux repentirs), avec mention à l'encre, d'une autre main, en bas de la dernière page : "Paris Bd Saint Germain 1902" : Nous en livrons une transcription partielle : [ Manuscrit autographe signé ] Page d'Histoire : [ Il évoque la mort du dauphin Louis puis continue ... ] "Et le peuple affranchi déjà de son tyran / Se souvint tout à coup des Comtes émigrants, / Douta de voir jamais leur race anéantie / Et n'osa point trouver la Liberté grandie / Avec sous son pied rouge un cadavre nouveau, / Ce cadavre d'enfant et non de tyranneau. / Or, comme un meurtrier poursuivi par son crime / Voit toujours devant lui les traits de sa victime / O France qui ne fut méchante qu'une fois / Tu devrais le revoir ce fils blond de tes Rois / Et quand des imposteurs t'ont dit chacun : "Regarde!" / "Je suis Louis dix-sept ! " tu répondis, hagarde : / "Tous mes Rois sont morts, tous !" Et tu devais souffrir, / Car tu connaissais bien comme ils savaient mourir !" / 'Et c'était tout le temps et l'angoisse et la gêne / Dans cette liberté que tu goûtais à peine ! / Sans cesse on l'habillait de régimes nouveaux / Aussitôt rejetés, n'étant pas aussi beaux; / Tel un amant jaloux qui cherche avec ivresse / Les plus brillants joyaux pour parer sa maîtresse / Et n'en juge pas un digne de sa beauté, / Tel, le peuple, voulant orner la Liberté / Lui mit le Consulat après le Directoire / Et trouvant tour à tour chaque robe trop noire, / Chaque gouvernement trop étroit ou trop laid, / Enfin croyant trouver celui-là qu'il fallait / La força d'embrasser un vêtement, le pire / Et lui meurtrit le cou dans ce carcan : l'Empire / Mais nul ne supposa que son avènement / Sonnait pour nos aïeux l'heure du châtiment. / [ ... ] "Et la France partit dans la gloire au trépas ! / Et la France mourut ne s'apercevant pas / Qu'elle payait ainsi quelque dette divine, / Qu'un sabre châtiait alors la guillotine / Et que livrant à l'Aigle un par un tous ses fils / L'Aigle en les dévorant vengeait la fleur de Lys".
Beau poème autographe signé de Maurice Renard (1875-1939), l'écrivain à succès de nombreux romans fantastiques et de science-fiction, parmi lesquels le célèbre ouvrage "Les Mains d'Orlac". Dans le présent poème manuscrit, il évoque la mort tragique du dauphin Louis-Charles de France (1785-1795), connut comme "Louis XVII", et le poids de ce crime sur la conscience de la Nation... Bon tat (petites fentes en pliures)