Arthaud 1992 27x24x1cm. 1992. cartonné. Très Bon Etat
Reference : 7275
ISBN : 2700304209
Livres-sur-sorgue
M. Philippe Arnaiz
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Œuvre de Pierre Matthieu, historiographe du «bon roi Henri». A Lyon, De l’Imprimerie de Pierre Michel. Avec privilège. 4 septembre 1595. In-4 de (4) ff. titre compris, 104 pages, 1 portrait à pleine page et 1 grande planche double. Maroquin caramel, triple filet doré, chiffre répété en semé sur les pats, dos orné du chiffre répété, doublure et gardes de moire chocolat (Honegger). 258 x 187 mm.
Edition originale rarissime de l’un des plus beaux et intéressants livres consacrés au roi henry IV dont un seul autre exemplaire est apparu sur le marché public national et international depuis cinquante ans. Pierre Berès cataloguait 10000 € en 1995, il y a 29 ans, un exemplaire lavé, médiocre, relié en demi-velin à coins moderne. Brun, p. 181; Vinet, n°479; Diane Barbier-Mueller, Inventaire…, n°512. «Livre très rare» mentionne Ruggieri, n°327. Un seul exemplaire serait répertorié en Grande Bretagne: British Library et trois aux U.S.A: New York Public Library, Michigan State Univ. et Walters Art Museum. Parmi ces quatre exemplaires plusieurs sont incomplets de la superbe grande planche dépliante imprimée en 1595 présente à l’état neuf dans notre exemplaire. Le 27 février 1594 l’onction sacrée et le couronnement à Chartres faisaient vraiment d’Henri IV le roi de France et le «Très chrestien». Le 22 mars le gouverneur Brissac et le prévôt des marchands ouvraient les portes de Paris aux troupes royales. La ville était ainsi prise sans coup férir et presque sans combat. En quelques mois toutes les villes du royaume allaient suivre l’exemple de la capitale. La paix définitive serait signée à Vervins le 2 mai 1598. Dans ce contexte encore troublé les entrées triomphantes de Henri IV dans les grandes villes de son royaume revêtaient un éclat tout particulier et notamment l’entrée du Monarque dans la ville de Lyon, le 4 septembre 1595. Célébrée au lendemain de la signature de l’«Edit deNantes» et de la paix de Vervins, l’Entrée de Henry IV dans la ville de Lyon fut l’objet de fastes inusités. Le roi arrive en bateau à Veise où se forma le somptueux cortège qui s’élança vers Lyon en traversant de multiples arches décorées de statues, colonnes et pyramides. La plupart sont représentées sur la grande planche dépliante non signée mais vraisemblablement dessinée par un artiste italien. L’auteur, Pierre Matthieu, embrassa avec ardeur le parti de la ligue, et se signala par son attaque pour les Guises. Cependant la ville de Lyon s’étant soumise en 1593 à l’autorité royale, il fut l’un des députés envoyés à paris pour présenter au roi l’hommage de la fidélité des habitants. Dès ce moment, Matthieu devint l’un des partisans les plus zélés d’ Henri IV; et il se chargea de diriger toutes les fêtes qui eurent lieu à Lyon, lorsque ce prince visita cette ville en 1595. Le roi lui témoigna particulièrement sa satisfaction des soins qu’il avait pris, et lui accorda un privilège pour l’impression de ses ouvrages. Matthieu ne tarda pas à se rendre à Paris, où, sur la recommandation du président Jeannin, Henri IV l’appela pour le charger d’écrire son histoire. Le roi, dans ses loisirs, entretenait lui-même Matthieu des particularités de son règne: assuré de l’amour et du respect de la postérité, il invitait surtout son historien à s’exprimer avec une entière franchise, à ne se permettre aucune réticence. «Il faut, disait-il, des ombres dans un tableau pour en rehausser les vives couleurs. Si l’on ne parlait de l’un, on ferait doute de l’autre: la flatterie rendrait la vérité suspecte.» Matthieu remplaça Duhaillan dans les fonctions d’historiographe, dont il avait déjà le titre. Après la mort de Henri, il fut également attaché à Louis XIII, qui lui témoigna les mêmes bontés que son père. Le volume est orné d’un beau portrait du roi Henri IV dessiné le 13 décembre 1593 et gravé au burin pour cette édition en 1595. Le texte, fort intéressant, révèle le faste de la cérémonie. «Dès la pointe de ce jour, l’un des plus doux & plus beaux de l’année, les rues furent tapissées, le pavé couvert de sable. Monsieur Laurans Conservateur des Privilèges des foires de Lyon, qui à son tour était entré pour ce mois en la charge de sergent Major, fit armer & conduire les compagnies des trente & six quartiers de la ville aux faubourgs de Veise au lieu où il les devait mettre en ordre, pour marcher devant le Roy. Monsieur Sève Capitaine de la jeunesse de Lyon fit sonner ses trompettes pour monter à cheval. Tous les corps de tous les ordres de la ville se preparerent pour marcher en leur rang. Sur les huit heures du matin après la Messe, le Roy entra au bateau pour monter sur la rivière jusques à la Clare où était le Theatre des premieres cérémonies. Ce bateau était d’une belle & riche structure, à douze rames, le couvert au dehors peinturé en écailles d’argent, le dedans de damas incarnat & blanc, avec les rideaux de même étoffe: à la poupe sur le gouvernail était un Lyon de bronze doré. Le Roy apres son diner se fit voir en son trône royal eslevé sur un échafaud de septante pied de longeur & trente de largeur, dont le dessus était couvert de taffetas vert, le parterre de tapisserie, les barrières d’autour de tapis, avec deux escaliers afin que ceux qui se presenteraient à sa Majesté puissent monter & descendre sans désordre. A la droite du dais & siège du Roy y avait une grande table d’attente en ovale, environnée de festons de lierre & or clinquant. Le Roy était vêtu de toile d’argent enrichie de perles & broderies monté sur un cheval blanc & harnaché de blanc, environné des Gentils-Hommes de la garde de son corps, avec les hallebardes & hocquetons blancs, faicts d’orfèvrerie. Sa Majesté était suivie par monseigneur le Duc de Guise, monsieur le Maréchal de Brissac, & plusieurs autres grands seigneurs. Comme on marchait en cet ordre, S.M. arriva à la porte du faubourg de Veyse, laquelle était revêtue d’un avant-portail à la rustique, qui soutenait une longue voute de verdure, au fond de laquelle paraissait un Saturne couché sur une gerbe d’or, ombragé d’un Chêne, dont la chevelure était frisée de toutes sortes de fruits, tenant en main une corne d’Amalthee qu’il presentait à un Lyon, au milieu d’un beau & riant paysage. Le Roy passant outre arriva à la porte neuve du Pont-levis où Messieurs les Echevins l’attendaient pour lui présenter les clefs de la ville. On lui présenta aussi le Poile de drap d’or, enrichi de fleurs de Lys, armes, chiffres & devises de sa Majesté, faites en broderie. Comme le Roy approcha de la principale porte de la ville qui est à pierre fize toutes les cloches commencèrent à sonner, & l’artillerie à canonner, avec un tel bruit que quand l’air eut été en tonnerres & éclairs il se fut rasséréné, & Jupiter n’eut sceu faire ouyr son foudre. Devant cette porte fut élevé un grand arc, d’une belle & ingénieuse architecture, haut de cinquante pieds, large de vingt & deux, ses statues & figures de bronze, ses colonnes & pilastres ceints de marbre blanc, revêtu des admirables effets de la gloire & vaillance du Roy. Le premier ordre était Dorique ayant à chaque côté de l’Arcade deux colonnes cannelées, liées d’un laurier de bronze, sur un piédestal, …» Belle illustration comprenant une planche double à l’eau forte, non signée, qui rappelle un peu le style de celles du recueil de Tortorel et Périssin; elle représente les méandres du cortège passant sous les cinq grands arcs de triomphe érigés dans la ville, au bord de la Saône, au milieu d’obélisques, de colonnes et de statues allégoriques; les personnages, à pied ou à cheval, portant armes, drapeaux et emblèmes, suivent le roi, à cheval, sous un dais. Précieux volume, lavé comme les exemplaires Berès et Sourget avec un ex-libris gravé portant les initiales PR et la devise Notre-Dame protège la France et la lignée de nos rois, indéterminé et l’ex-libris Jean-Paul Barbier-Mueller. Deux feuillets liminaires intervertis et marge blanche du dernier cahier N légèrement plus courte.
Lyon, Claude de La Rivière, 1646. In-12 de (8)-234-(3) pp., maroquin rouge, dos à nerfs orné à petits fers, super-libris dans un triple filet doré d'encadrement sur les plats, dentelle intérieure, tranches dorées (Capé).
Édition originale rare de ce recueil curieux où sont réunies en guise d'exempla les histoires de Coriolanus, Porcia, Cornelie, Jugurtha, Caligula, Darius, Origene, Tertullien, Belisaire, Catherine Reine d'Angleterre, Charles de France etc. Benoît Gonon, né à Bourg-en-Bresse vers 1580 mort à Lyon en 1656, se fit moine célestin vers 1608, fit imprimer de nombreux ouvrages et laissa plusieurs manuscrits.Ex-libris manuscrit à l'encre du temps sur le titre "de Stavay-Mollondin", probablement Jacques d'Estavayer-Molondin (Soleure 1601 - Cressier 1664) connu sous le nom de Stavay-Molondin. Membre du Grand Conseil de Soleure dès 1642, du Petit Conseil dès 1649, il mena une carrière diplomatique et militaire au service de France. D'abord contrôleur de l'extraordinaire des guerres pour la France dans la Valteline en 1624, il remplit la fonction de secrétaire interprète de l'ambassade de France à Soleure de 1624 à 1648 et assuma des missions dans le Valais et les cantons catholiques entre 1625 et 1627. Il leva des compagnies en 1630 et 1635, année où il devint colonel de son régiment (Molondin), qu'il remit dix ans plus tard à son frère Laurent, ne conservant que sa compagnie aux Gardes suisses, levée en 1639. Il prit part à des campagnes en Allemagne (1635), en Picardie (1636), en Lorraine (1637, à Rocroi en 1643), en Flandre (1638, 1644), en Dauphiné (1639), en Artois (1640 et 1641), dans le Roussillon (1642). Maréchal de camp en 1645, il fut le premier Suisse à obtenir cette charge. Au service du prince de Neuchâtel, d'Estavayer fut nommé en 1628 châtelain du Landeron et conseiller d'Etat. En 1643, Henri II d'Orléans-Longueville lui confia la charge de capitaine et lieutenant ordinaire du comté de Valangin, en 1645 celle de gouverneur de la principauté de Neuchâtel, qu'il occupa jusqu'à sa mort. Instigateur de l'érection en 1656 de la paroisse de La Chaux-de-Fonds en mairie, il reçut en 1659 la bourgeoisie d'honneur de cette commune. [Eric-André Klauser: "Estavayer-Molondin, Jacques d'", in: Dictionnaire historique de la Suisse (DHS)].Provenance : Joseph Nouvellet avec ex-libris sur le contreplat supérieur - devise "In tenebris lucent" accompagné de la mention : "Bibliothèque de Mr Joseph Nouvellet à Saint André de Corcy (Ain)" - et deux cachets apposés sur trois feuillets manuscrits de renseignements bibliographiques reliés en tête d'exemplaire. « Livre très rare et fort curieux. Il est très difficile d'en trouver des exemplaires en aussi belle condition. Cet ouvrage populaire ayant été beaucoup lu, se trouve généralement en mauvais état. ». Joseph Nouvellet (1841-1904) avait réuni une bibliothèque importante, vendue plusieurs années avant sa mort, par Louis Brun libraire-expert à Lyon. La collection se composait principalement d'ouvrages relatifs à l'histoire de Lyon, du Lyonnais, de la Bresse, du Bugey et de la Dombes. (Catalogue de l'importante et magnifique bibliothèque de M. X. ... de Lyon ... vente aux enchères publiques à l'Hotel des ventes à Lyon, le lundi 14 décembre et 8 jours suivants. Lyon, 1891).Bel exemplaire dans une reliure signée Capé ornée du super-libris du libraire lyonnais Auguste Brun (devises "Travaille, Prie et espère" et "Deus providebit"). Auguste Brun (23 juin 1821 - 27 mai 1904) qui ouvrit en 1847, rue du Plat, la "Librairie ancienne" à l'enseigne de la Providence qui « ne tarda pas à devenir la mieux achalandée de Lyon et, pendant de longues années, fut le rendez-vous d’un groupe de bibliophiles et d’érudits. Auguste Brun s’était spécialisé dans les ouvrages héraldiques, généalogiques et historiques et devint l’éditeur de nombreuses publications sur le Lyonnais, Forez et Beaujolais. Pendant près de quarante ans, il rédigea les catalogues de la plupart des bibliothèques vendues aux enchères, à Lyon. Il s’était créé une bibliothèque personnelle, composée principalement d’ouvrages relatifs au Velay, son pays natal, et à la Provence, sur lesquels il apposait l’ex-libris ci-dessus dessiné par Steyert, reproduction de sa marque de libraire. (…) A. Steyert dont il avait édité l’Armorial du Lyonnais et dont il avait facilité ses travaux par sa bienveillance et par la communication des livres de sa librairie » (Armorial des bibliophiles du Lyonnais, Forez, Beaujolais et Dombes par W. Poidebard, J. Baudrier et L. Galle (Lyon : Société des bibliophiles lyonnais, 1907), p. 76.).
Lyon, Aymé Delaroche, 1752 ; in-4. IV(y compris le titre)-2ff. (table chronologique)-322pp. (les feuillets du cahier B sont foliotés 5, 6, 7, 8 au lieu de 5 à 12). Nombreux numéros de page corrigés par recouvrements de petites vignettes contrecolées. Basane marbrée de l'époque, plats ornés des armes de la ville de Lyon, dos à nerfs orné, pièce de titre rouge. Coiffes arasées avec manque en queue, des éraflures sur les plats, quelques rousseurs. Ex-dono manuscrit sur la première garde : "Offert à Madame Pignard-Montessuy".
Ouvrage illustré d'une vignette de titre aux armes de Lyon, de bandeaux et culs-de-lampe gravés sur bois, et de 6 bandeaux gravés sur cuivre par Boucher. Les Consuls et échevins de la ville ont décidé de faire imprimer dans le présent volume les "procès-verbaux de toutes les entrées solemnelles dans la ville de Lyon" extraits des registres des actes consulaires et des relations imprimées, depuis 1389 (Charles VI), jusqu'en 1750 (Madame la Comtesse de Toulouse).
De la bibliothèque Georg Freund avec ex-libris. A Lyon, par Benoist Rigaud, 1588. In-16 de 95 ff. (sur 96) de 29 lignes à la page et (8) ff. de table, manque le feuillet de titre. Plein maroquin havane fleurdelysé, dos à nerfs fleurdelysé portant en queue en lettres dorées « Lyon 1588 », filet à froid sur les coupes, roulette intérieure dorée, tranches dorées. Reliure de la fin du XIXème. 111 x 69 mm.
Rarissime édition lyonnaise de 1588 du grand livre de cuisine du XVIe siècle longuement décrit par Vicaire (colonne 527) : « Au titre, marque typographique. Au verso du titre, se trouve une sorte de table des chapitres que nous reproduisons intégralement : ‘Le premier chapitre traicte, de faire brouët, choux, ciue, haricot, potage & ris. ‘Le second d’appareiller chappons, perdrix, lievres, connins, cignes, cormoras, mouton & veau tant bouilly, rosty qu'en paste. ‘Le tiers, de faire gelée, laict d'amendes, cresmes, coulis, orge môdé, & plusieurs sauces. ‘Le quatrième, d'appareiller œuf, anguilles, brochets, carpes, esturgeô, & de toute sorte de poisson tant de mer, que d'eau douce. ‘Le cinquième, enseigne de servir en bâquets & festes, selon, la saison. Ité, a la fin du livre, y a un memoire pour faire uu escriptean pour un banquet. » Le lecteur y apprend ainsi « la manière d'habiller toutes sortes de viandes, tant chair que poisson et de servir en bancquets et Festes ». Il fut publié à Lyon par l'éditeur de Nostradamus. Le Livre de honneste volupté que nous venons de décrire d'après l'exemplaire de M. le Baron Pichon, a été et est encore souvent confondu avec le traité de Platine, de l’Honneste volupté. C'est ainsi que M. Brunet, Manuel, t. IV, col. 691, fait figurer parmi les éditions de l’œuvre de Platine, l’édition de cet ouvrage donnée à Lyon pour Pierre Rigaud en 1602. Nous avons scrupuleusement comparé le livre de honneste volupté avec le De l'Honneste volupté de Platine et nous avons pu nous convaincre qu'il n'y avait point de ressemblance entre ces deux ouvrages. D'autre part nous avons examiné ensemble le Livre fort excellent de Cuysine (Lyon, 1555) et le livre qui fait l'objet de cette notice et nous avons constaté que les deux étaient, sinon tout à fait semblables quant à l'ordre de classement, du moins conformes quant au texte des différents articles qui les composent. Pour nous résumer, le Livre de honneste volupté est une réimpression, dans un ordre un peu différent du Livre fort excellent de Cuysine. La composition du Livre fort excellent de Cuysine date du XIVe siècle, M. Le Baron Pichon l'a prouvé dans son introduction du Ménagier de Paris en constatant qu'un grand nombre de recettes du « Viandier » avaient été empruntées par l'auteur au Livre fort excellent de Cuysine. Or, on sait que le Ménagier a été écrit entre 1392 et 1394 (Vicaire, 527-528-530). « ‘Le Livre de honneste volupté’ diffère absolument de l’’Honneste volupté’ de B. Platine, de Crémone. C’est le même ouvrage que ‘Le Livre fort excellent de cuysine’ (Lyon, Olivier Arnoullet, 1555, pet. In-8, toutefois ce n’en est pas une réimpression fidèle’. Extrait d’une note de M. Georges Vicaire écrite sur le feuillet de garde ». (Bibliothèque du baron Pichon, n°575). Précieux exemplaire, d’une insigne rareté - court en tête avec titre courant atteint - de l’un des principaux livres de cuisine de langue française du XVIe siècle. De la bibliothèque Georg Freund avec ex-libris.
(Lyon), , 1774. In-12 de 72 pp., basane marbrée, dos lisse muet, blason doré de la corporation sur les deux plats (reliure de l'époque).
Exemplaire relié aux armes de la corporation des maîtres selliers de Lyon. Troisième édition des statuts pour la ville de Lyon publiés une première fois en 1736, augmentés en 1752. Contient : Statuts et Règlements homologués au Grand Conseil au mois de Juillet 1731 et en Parlement le 2 août 1736 (17 articles) ; Lettres patentes données à Fontainebleau donnée au mois de Juillet 1731 portant confirmation des présents règlements ; Arrêt de la Cour de Parlement du 14 avril 1736 qui déboute les bourreliers des Faubourgs de Vaize, la Croix Rousse et la Guillotière, de l'opposition qu'ils avaient formée à l'enregistrement des susdites Lettres Patentes et Statuts et les condamne aux dépens ; Délibération de la communauté des Maîtres Selliers pour convenir des nouveau articles à ajouter à leurs règlements, du 20 mai 1750 ; Lettres patentes portant confirmation des statuts pour les selliers, lormiers et carrossiers de la ville de Lyon, du 22 novembre 1751.Blason au titre répété sur les deux plats. Exemplaire rogné court. Épidermures sur le plat supérieur.Mennessier de la Lance, II, 533 (pour les Statuts et règlements des Maîtres Selliers, Lormiers & Carrossiers de la Ville, Fauxbourgs & Banlieue de Paris, 1770).