Puf 1946 in8. 1946. Broché. 372 pages. Bon Etat
Reference : 34893
Livres-sur-sorgue
M. Philippe Arnaiz
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Club Français du Livre, 1948, in-8°, (16)-378-(2) pp, cart. éditeur, 1er plat orné, bon état
L'expression d'un authentique tempérament d'historien. — "Le dernier dont la compétence fut universelle" selon André Siegfried. — "M. Seignobos a composé son œuvre en se conformant rigoureusement à une méthode dont il nous indique, aux premières pages du volume, les traits principaux. Il a délibérément renoncé à l'usage du style historique et raconte les faits dans une langue simple et familière ; il a insisté sur les sentiments, les croyances, les habitudes, les idées du peuple français plus qu'il n'est d'usage dans les livres d'histoire. Convaincu que l'autorité politique et aussi que les accidents ont exercé une influence décisive sur l'évolution de son pays, il leur a fait la part large, tout en se bornant à mentionner – quand il ne les passe pas sous silence – les événements qui n'ont, à son avis, produit aucun effet durable. Il a étudié avec un soin tout particulier les questions religieuses, la religion ayant dominé les pensées pendant quinze siècles ; il a relégué à un rang secondaire les lettres, les arts, les sciences parce que leur action a été faible sur la masse de la nation ; il a au contraire décrit avec quelque détail les usages de l'agriculture, de l'industrie, du commerce. (...) On peut critiquer la méthode de M. Seignobos ; mais on ne peut nier la richesse de son information, l'abondance des faits qu'il a su exposer en cinq cents pages, l'originalité de certaines de ses affirmations, contraires à la tradition acceptée par nombre d'historiens français. Et il faut tirer hors de pair les chapitres ou les paragraphes consacrés à l'histoire religieuse, à la vie populaire, au régime agraire, à la technique, à l'activité économique, aux caractères des classes sociales, à la Renaissance et à la Réforme, aux mouvements de la population auxquels – avec raison – M. Seignobos attache une grande importance historique. Au soir d'une carrière laborieuse et féconde, qui nous a valu une Histoire politique de l'Europe contemporaine, devenue justement classique, ce vétéran donne à ses cadets un bel exemple de labeur scientifique en leur offrant, ainsi qu'au grand public, le résultat de ses recherches et de ses réflexions sur le passé de son pays." (L. Leclère, Revue belge de philologie et d'histoire, 1933) — "Cet ouvrage devenu classique est paru en 1933 avec comme sous-titre : Essai d'une histoire de l'évolution du peuple français. Guy-P. Palmade, dans sa préface, cherche a justifier la réédition d'une oeuvre qui en son temps avait été très critiquée par Lucien Febvre ; il le fait en citant Marc Bloch et Fernand Braudel, ce qui peut surprendre. Et c'est ainsi qu'il donne la raison de la réédition : « Son mérite, c'est d'être la somme et le témoin d'un âge de l'historiographie, l'illustration d'un certain esprit historique, qui n'est plus le nôtre, mais dont nous sommes, parfois inconscients ou ingrats, les héritiers »." (Abel Châtelain, Bulletin de la société d'histoire moderne, 1970, à propos de la réédition de 1969)
PUF, 1946, in-12, 373 pp, index, broché, bon état
Cet ouvrage devenu classique est paru en 1933. L'expression d'un authentique tempérament d'historien. — "Le dernier dont la compétence fut universelle" selon André Siegfried. — "M. Seignobos a composé son œuvre en se conformant rigoureusement à une méthode dont il nous indique, aux premières pages du volume, les traits principaux. Il a délibérément renoncé à l'usage du style historique et raconte les faits dans une langue simple et familière ; il a insisté sur les sentiments, les croyances, les habitudes, les idées du peuple français plus qu'il n'est d'usage dans les livres d'histoire. Convaincu que l'autorité politique et aussi que les accidents ont exercé une influence décisive sur l'évolution de son pays, il leur a fait la part large, tout en se bornant à mentionner – quand il ne les passe pas sous silence – les événements qui n'ont, à son avis, produit aucun effet durable. Il a étudié avec un soin tout particulier les questions religieuses, la religion ayant dominé les pensées pendant quinze siècles ; il a relégué à un rang secondaire les lettres, les arts, les sciences parce que leur action a été faible sur la masse de la nation ; il a au contraire décrit avec quelque détail les usages de l'agriculture, de l'industrie, du commerce. (...) On peut critiquer la méthode de M. Seignobos ; mais on ne peut nier la richesse de son information, l'abondance des faits qu'il a su exposer en cinq cents pages, l'originalité de certaines de ses affirmations, contraires à la tradition acceptée par nombre d'historiens français. Et il faut tirer hors de pair les chapitres ou les paragraphes consacrés à l'histoire religieuse, à la vie populaire, au régime agraire, à la technique, à l'activité économique, aux caractères des classes sociales, à la Renaissance et à la Réforme, aux mouvements de la population auxquels – avec raison – M. Seignobos attache une grande importance historique. Au soir d'une carrière laborieuse et féconde, qui nous a valu une Histoire politique de l'Europe contemporaine, devenue justement classique, ce vétéran donne à ses cadets un bel exemple de labeur scientifique en leur offrant, ainsi qu'au grand public, le résultat de ses recherches et de ses réflexions sur le passé de son pays." (L. Leclère, Revue belge de philologie et d'histoire, 1933) — "Le mérite de cet ouvrage, c'est d'être la somme et le témoin d'un âge de l'historiographie, l'illustration d'un certain esprit historique, qui n'est plus le nôtre, mais dont nous sommes, parfois inconscients ou ingrats, les héritiers." (Guy-P. Palmade)
Paris, Rieder PUF, 1939, broché, 12x19 cm, 419 pages.
Rousseurs sur couverture.
Paris, Club francais du livre , 1948; in-8, 378 pp., cartonnage de l'éditeur.
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Club français du livre 1948 in8. 1948. Cartonné.
couverture frottés tranche tachée intérieur propre