Hachette 1957 in12. 1957. Broché. 422 pages. Etat Correct couverture jaunie
Reference : 31814
Livres-sur-sorgue
M. Philippe Arnaiz
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La culture des fleurs-culture potagère arboriculture fruitière. 3 volumes in 12 en cartonnage d’éditeur, dos toilé avec étiquette de titre. 1) La culture des fleurs : faux-titre, frontispice, titre, plantes d’appartement et de ardin Librairie Hachette 1932. 400 pages, plus table des matières. Catalogue en fin de volume. Charnières en partie coupées 2 ) La culture potagère : faux-titre, frontispice, titre, 402 pages, 16 pages de catalogue sur papier vert. Illustrations. 1932. 3) Arboriculture fruitière, faux titre, titre, 392 pages, 1 page manuscrite : greffe du pommier, illustrations. Les trois volumes
Chez Vilmorin-Andrieux et cie. 1870. In-12. Relié demi-cuir. Etat d'usage, Couv. légèrement passée, Dos satisfaisant, Papier jauni. VII + 760 pages - nombreuses gravures en noir et blanc dans le texte - plats, contre plats et gardes jaspés - coins, tranches et plats frottés - titre, filets, tomaison et fleurons dorés sur le dos.. . . . Classification Dewey : 580-Botanique
TOME 1 - Les fleurs de pleine terre comprenant la description et la culture des fleurs annuelles vivaces et bulbeuses de pleine terre suivies de classements divers indiquant l'emploi de ces plantes et l'époque de leur floraison de plans de jardin avec des exemples de leur ornementation en divers genres etc. Classification Dewey : 580-Botanique
A Rouen & Paris, Par la Compagnie des Libraires, 1715. 2 volumes in-4 de [8]-16; 32-[8]; 666-[4] + [12]-562-[30 pages, plein veau marron de l’époque, dos à nerfs, étiquettes de titre et tomaison en maroquin fauve. Manque à deux coiffes et au bas du dos d’un volume, mors fendus (1 cm), coins frottés, rares rousseurs.
13 planches gravées hors-texte, dont 2 dépliantes, 8 jolis bandeaux finement gravés, figures in-texte gravées sur bois. Après l’Instruction suit un traité De la culture des orangers, puis Réflexions sur l’agriculture et sur la sève et la végétation des arbres fruitiers, un Traité de la culture des fleurs, et un Nouveau traité de la culture des melons, ainsi que L’Art ou la manière particulière & sûre de tailler les arbres fruitiers. Agronome et jardinier français (Chabanais, Charente, 1624 ou 1626 - Versailles, 1688), Jean-Baptiste La Quintinie fit son droit et fut quelques temps avocat à la Cour du Parlement à Paris. En 1653, Jean Tambonneau, président à la Chambre des comptes, lui proposa de devenir le précepteur de ses enfants. Jouissant, dans cette situation, de nombreux loisirs, La Quintinie les employa à l'étude des ouvrages d'agronomie, anciens (Pline, Columelle) et modernes. Un voyage en Italie, où il visita les belles plantations de la campagne romaine accrut encore ses connaissances. A son retour, il fit dans le jardin de l'Hôtel Tambonneau de nombreuses expériences et toute une série d'observations pratiques, qui révolutionnèrent l'arboriculture. Sa renommée s'étendit aux grands du royaume et il fut appelé à travailler dans la plupart des grands châteaux de l'époque : Chantilly, Vaux, Sceaux, Rambouillet. En 1673, il fut nommé Intendant des jardins à fruits de Louis XIV, puis, en 1677, Directeur des jardins fruitiers et potagers de toutes les demeures royales (1677). Entre 1678 et 1683, La Quintinie créa l'admirable verger de Versailles. Ses innovations furent majeures pour l'agronomie moderne :- Utilisation du fumier de bovin ou de cheval comme engrais sur les primeurs- Fabrication d'abris de verre et cloches pour capturer la chaleur du soleil- Taille des arbres en espaliers- Invention de plusieurs instruments de jardinage : la serpette, les scies de jardinage, etc. - Sélection des meilleures variétés de fruits et légumesCes techniques lui permirent d'obtenir des récoltes à contre-saison et d'offrir à la table du roi une grande qualité et diversité d'aliments. Louis XIV l'anoblira en 1687. La Quintinie laissera un très intéressant manuscrit, Instructions pour les jardins fruitiers et potagers, avec un Traité des Orangers, publiés par son fils (première édition à Paris, 1690), dont le succès ne sera pas démenti au regard du nombre d’éditions considérablement augmentées qui paraîtront durant les 60 années suivantes. L’édition présentée ici figure parmi les plus rares.
Bel exemplaire conservé dans son vélin souple de l’époque. Paris, Charles de Sercy, 1658. In-12 de (12) ff. dont 1 frontispice, 222 pp., (1) f. d’Avis au curieux. Doublon dans la pagination p. 80 et saut ds. la pagination p. 206 sans manque. Plein vélin souple, dos lisse, titre manuscrit à l’encre en tête du dos, inscription manuscrite à l’encre sur le plat inférieur. Reliure de l’époque. 161 x 105 mm.
Rare édition originale de ce charmant ouvrage destiné aux amateurs de « jardins de plaisir » et aux « curieux de fleurs » par le plus célèbre fleuriste de l’époque, fournisseur des collectionneurs dans l’Europe entière. Plesch, p. 342; Pritzel 6454; cf. Hunt 300. Il comporte un Calendrier des choses qu’il faut faire au Jardin des Fleurs selon chaque Mois de l’An, plusieurs chapitres sur les propriétés de chaque plante, celles qui craignent la gelée ou le froid, celles qui aiment la terre grasse, un Mémoire des Saisons auxquelles chaque belle Plante se trouve en fleur, un Catalogue des Fleurs des meilleures odeurs, etc. Morin n’était pas seulement fleuriste et collectionneur de fleurs. Sa curiosité s’était étendue peu à peu à l’histoire naturelle, aux estampes et aux tableaux. « Ses tulipes, anémones, renoncules et crocus sont des plus rares et attirent chez lui tous les amateurs de fleurs. Il est devenu un des hommes les plus curieux de France grâce à sa collection de coquilles, fleurs et insectes... » note Evelyn en 1644. Il a fait faire « des portraits en miniature de ses plus rares fleurs et plantes ». Le Cardinal Barberini, Marolles, Sauval ont aussi laissé des relations de leur visite au jardin de Morin situé rue de Thorigny dans le Marais. Le Père Mersenne y venait en voisin de la Place Royale. Le traité est suivi de quatre catalogues de fleurs en vente, les quatre espèces qui se collectionnaient parce qu’on pouvait en créer des variétés toujours plus extraordinaires : anémones à pluche, renoncules, iris et tulipes. Les quatre catalogues « des plantes qui sont de présent au jardin de Morin » décrivent en détail chaque fleur – pour que l’on puisse la commander à distance – avec parfois des remarques sur sa rareté, ses couleurs à la mode, l’estime que lui portent les amateurs ou l’enthousiasme du fleuriste lui-même... Morin avertit que « pour ceux qui ne voudraient pas faire la dépense pour acquérir les plus rares, il en conserve d’autres espèces moindres et vulgaires qu’il peut donner à juste prix ». L’ouvrage s’ouvre par un beau frontispice dessiné et gravé par Chauveau. Précieux exemplaire d’une grande pureté conservé dans son vélin souple de l’époque. Il porte l’ex libris de Jean-François Basset, notable lyonnais, dont la belle propriété de Montchat (alors hors de la ville de Lyon) avait reçu l’année précédente la visite de Christine de Suède. La reine Christine qui venait d’Italie y séjourna trois semaines en aout 1657 avant de continuer sa route cers la Cour où elle espérait obtenir de Mazarin la possession du Royaume de Naples. Elle était accompagnée de sa suite et de ses gardes et l’honneur de sa visite ne fut pas sans amertume : les archives de Lyon gardent la trace des 550 livres qu’il fallut débourser pour dédommager le propriétaire des dégâts causés dans ses vignes et du dépérissement de ses meubles.
Paris, Baillière & Fils, 1931 ; in-12, 184 pp., broché. Bon état.