J'ai lu 1990 poche. 1990. broché. 215 pages. Ce court roman dit une rencontre. Belle intense et éphémère comme le battement d'ailes d'un papillon. Simm le vieil homme le "vieux fou" dit-on au village arpente les rues dans la douceur de cette aube estivale. Soudain devant l'hôtel Splendide se produit l'immense. Un jeune garçon à l'une des fenêtres lui sourit. Simm reçoit cette offrande comme un morceau d'éternité. Il lève la main fait signe au jeune homme. Celui-là répond en un geste bon joyeux complice. Mais le sol se met à vibrer à gronder comme une bête au réveil les murs se fissurent. Les crevasses produites par le tremblement de terre engloutissent "l'autre". Simm est convaincu qu'un tel regard n'a pu s'éteindre. À son tour il remue la ville entière pour le retrouver. Andrée Chédid tisse ici des couleurs ancestrales: celles de la fraternité entre les hommes de la foi et de la vérité. Ses phrases courtes comme des poèmes interrogent et pénètrent la vie. --Laure Anciel Bon Etat
Reference : 180040
ISBN : 2277227307
Livres-sur-sorgue
M. Philippe Arnaiz
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[LITTERATURE] - COLLECTIF (Sous la direction scientifique de Madeleine BERTAUD)
Reference : _202000842
(2004)
Boulogne, A.D.I.R.E.L., 2004 ; in-8, (161 x 240 mm), 560 pp., broché. Sommaire: I. QUELQUES THÈMES ET FIGURES EMBLÉMATIQUES DE LA PEUR DE L’AUTRE : Walter STEPHENS : Diable et sorciers aux XVe-XVIe siècles : peurs et curiosités face à l’Autre ; Sergio POLI : Littérature et peur du peuple aux débuts de la modernité ; Louis LOBBES : Aman, figure odieuse de l’Autre ; Jane CONROY : Figures de Mithridate, 1580-1680 : l’Orient redoutable ; Helena SHILLONY : Hérodias, Salomé, Judith : figures emblématiques de la peur de la femme dans la seconde moitié du XIXe siècle. – II. FICTIONS ET FANTASMES : Bernard GUIDOT : Le géant sarrasin dans la Bataille Loquifer et quelques chansons de geste : une nouvelle peinture de l’Autre ? ; Philippe MÉNARD : Histoires de loups-garous ; Christine FERLAMPIN-ACHER : La peur du monstre dans le roman médiéval ; François RIGOLOT : Désamorcer la peur des monstres : de Rabelais à Montaigne ; Éric FRANCALANZA : Challe : du vécu à la mise en scène des peurs ; Roger MARCHAL : La peur de l’Autre dans le roman des Lumières ; Ida MERELLO : La peur de l’Autre dans l’oeuvre de Charles Nodier : de l’imaginaire collectif au mythe personnel ; Joseph-Marc BAILBÉ : La peur collective de l’Autre dans les récits fantastiques : Nodier, Barbey d’Aurevilly, Jules Verne ; Valérie VAN CRUGTEN-ANDRÉ : Quand l’Autre est roux… ; Michel LIOURE : La tératologie de l’autre dans le Nouveau Théâtre en France ; Sara BONOMO : La mise en oeuvre de la peur dans le roman d’aujourd’hui : Rosie Carpe de Marie NDiaye. – III. ÉTRANGERS, ENNEMIS ET BARBARES : Venceslas BUBENICEK : Figures de l’altérité chez Odoric de Pordenone (Itinéraire, 1351) ; Claude-Claire et René KAPPLER : La peur vaincue : voyageurs en Tartarie au XIIIe siècle ; Alain-Julien SURDEL : La peur de l’Autre dans les récits de pèlerinage en Terre Sainte ; Jean BALSAMO : Les lieux communs de l’italophobie en France à la fin du XVIe siècle ; Frédéric TINGUELY : La peur du Turc (XVIe-XVIIIe siècles) ; Alia BACCAR BOURNAZ : Les avatars du Mahométan dans la littérature française du XVIIe siècle ; Dominique LANNI : L’Afrique fantasmée. Les Hottentots dans les voyages manuscrits de Ruelle et Melet et dans le carnet d’esquisses d’un résident anonyme du Cap de Bonne-Espérance (1665-1672) ; Denis COMBET : Images de la peur et maîtrise de l’Autre dans les quatre premiers Voyages de Pierre-Esprit Radisson ; Sophie LINON-CHIPON : Visages et masques de la peur dans l’illustration de quelques relations de voyage à l’Âge classique. De l’Amérique de De Bry à l’île de Madagascar vue par les Français ; Françoise SUSINI-ANASTOPOULOS : Le thème du barbare dans la littérature de la fin du XIXe siècle et du début du XXe ; Pierre-Jean DUFIEF : Le péril jaune, de Danrit à Alain Peyrefitte. – III. L’HISTOIRE ET SES DRAMES : Gilbert SCHRENCK : L’« Évangile » de la peur : Paris pendant les troubles civils. Le témoignage des mémorialistes (Brûlart, Fayet, L’Estoile, La Fosse) ; Wim J. A. BOTS : Montaigne devant « les Grandes Peurs » ; Gunnar von PROSCHWITZ : Beaumarchais et la Terreur ; Édouard GUITTON : André Chénier de la Révolution à la Terreur : l’homme sans peur ; Huguette KRIEF : Peurs et Terreur : les lendemains romanesques de l’An II ; Lise SABOURIN : L’écrivain du XIXe siècle face à la modernité : la peur de la barbarie sociale ; Raymond TROUSSON : Émile Zola chroniqueur de la Commune ; Cristina SOLÉ CASTELLS : De la peur du Prussien à celle de l’Allemand : 1870-1945 ; Mariana PERISANU : Le nazisme et le communisme : peurs et antidotes dans les écrits d’Ionesco ; Véronique MONTÉMONT : Après le désastre : Celan, Perec, Duras ; Jean SAROCCHI : Camus et la peur des « intellectuels français » ; Madeleine BERTAUD : Conclusions. Quelques illustrations en noir et blanc et en couleurs.
SIDA. vers 1985. In-8. Broché. Etat d'usage, Coins frottés, Dos fané, Intérieur frais. 153 pages. Tampon en 1re page, étiquette collée en coiffe de pied.. . . . Classification Dewey : 70.49-Presse illustrée, magazines, revues
Sommaire : Un autre développement avec les femmes - Déclaration de Dakar sur un autre développement avec les femmes - Un autre développement avec les femmes - Les femmes, agents de production et d'approvisionnement alimentaire du XXe siècle : le cas de la Zambie - Femmes africaines, industrialisation et un autre développement : une perspective globale - Un autre développement avec les femmes :point de vue d'Asie - Femmes et développement en Amérique Latine et aux Caraïbes : leçons des années 1970 et perspectives pour l'avenir - .. Classification Dewey : 70.49-Presse illustrée, magazines, revues
Uni-éditions. 1997. In-4. Broché. Bon état, Couv. convenable, Dos satisfaisant, Intérieur frais. 130 pages. Nombreuses illustrations en couleurs dans et hors texte.. . . . Classification Dewey : 908-Régionalisme varia
Sommaire : Une autre montagne, une autre neige, Un autre rythme, une autre glisse, Une montagne habitée, Une école de la vie, Le secret de la forme, Glisser en famille, Vincent Vittoz, graine de champion, France ski de fond, Le guide des massifs, Pyrénées, le sud nordique, Massif central, la planète blanche, Le Jura des grands espaces, Vosges, le ski a trois versants Classification Dewey : 908-Régionalisme varia
Gallimard, 1979-1986. 4 volumes in -8 brochés '140 x 205 mm), collection blanche de Gallimard avec jaquettes imprimées en couleurs, 300 & 312 & 375 & 394 pages, ces volumes ont été publiés de 1979 à 1986, nommés tome I et II : 'D'une minute à l'autre', tome III : 'La Fauconnière' et tome IV : 'D'un siècle à l'autre', quelques illustrations en plein et hors texte en noir et blanc. Trsè bon état de l'ensemble.
1 manuscrit illustré de 47 ff., avec nombreuses photos contrecollées (retirage de clichés anciens mais également plusieurs photos originales anciennes (Mathilde Müller, Fernand Marchal, Roger et Thérèse Ramspacher, Les Ormeaux à Epinal, Ninette Reboul), 1978-1980, et 1 vol. reprographié (Souvenirs de Fernand Marchal), 205 pp.. Rappel du titre complet : Souvenirs illustrés de famille de "Ninette" Marchal Epouse Reboul [On joint : Souvenirs 1886-1944. Jours de Gloire par son grand-frère Fernand Marchal ]. Le grand-père maternel, Frédéric Müller, était pasteur venu d'Alsace en Algérie vers 1860. Il eut 6 enfants dont Fritz, Edouard, Caroline et Mathilde, mère de la narratrice. "Voici donc la branche maternelle, un quart de vos vies décrite, l'autre quart est certainement plus amusante, c'est celle de mon père". Celui-ci était l'un des 12 enfants de Gédéon Marchal (né au ban de la Roche près de Rothau vers 1820) lequel fut ouvrier puis contremaître à l'usine Steinlein Dieterlein. Son patron lui ayant avancé les sommes nécessaires, il put acheter une petite usine à Laclaquette. Du côté de son mari Paul Reboul, ils descendaient par la femme de Henri Reboul, Marguerite Méjan, de huguenots ("famille très HSP"). Sa soeur Pauline devint la femme du pasteur Noël. Le dernier quart "est parfaitement terrien, des vignerons du midi, j'ai toujours entendu votre père dire que ces grands parents ne travaillaient que quelques jours par an et vivaient très bien". Henri Reboul avait un frère Elie qui un deux filles dont l'une épousa un Aimé Rabinel et l'autre devint Madame Perrier. Ce grand-père Henri-Esprit Reboul était parti à Nîmes pour devenir acteur ou peintre mais il était finalement devenu directeur de l'usine dont sa femme Marguerite Méjan avait hérité de ses parents "la première usine de pâte fondée en France". "Je crois que cet homme doué pour toutes sortes de choses, de voies artistiques, à dû souffrir de se consacrer à la fabrication des vermicelles et des macaronis". 'Pendant de nombreuses années les 6 frères et 3 soeurs de la famille Marchal (Paul, Gustave, Jules, Camille, Ernest, Alfred, Mathilde, Lina, Fanny) se sont parfaitement entendus [... ] Aujourd'hui en août 1978 je suis le seul enfant vivant de Camille [ ... ]""Papa, Camille, aimait raconter son enfance dans la grande propriété de Rothau, la façon de vivre dans cette vallée de la Brûche entre le travail et la Bible". Il épousa Mathilde Müller, rencontrée à Alger. Nous passerons sur mille détails racontés avec verve. L'auteur fut au collège de fill à Saint Dié puis à Epinal. Elle survécut à la grippe espagnol (son grand-père lui avait prédit qu'elle perdrait ses cheveux...) puis à l'armistice devint cheftaine d'éclaireuse ("sans aucune formation"). L'année suivante, elle se définit une règle de vie : "ne pas mentir (sauf dans certains cas où on ne peut éviter sans dommages de faire de la peine) ; écouter sans interrompre en essayant de comprendre ; défendre le personnage absent au lieu de l'accabler ; et oublier autant que possible ce qu'on vous a dit". Elle évoque les cours de Monsieur Melchior en littérature, les cours de diction de Daniel Michenot, professeur au Conservatoire de Strasbourg (cela vers 1917-1918). Elle y rencontre le directeur, Guy Ropartz. "Le quatuor Capet était fort à la mode, je fis la connaissance de Capet 1er violon chez les Pol". Elle reçut 15 demandes en mariage de divers soupirants avant de convoler avec Paul Reboul.
Ecrit avec style ("L'Aîné était un roi d'égoisme, l'autre la bonté la plus délicate" ; "Celle-ci épousa un alsacien qui la fit plus pleurer que rire..." etc...) ce manuscrit intéressera de manière très large, notamment les amateurs d'histoire de l'Alsace ou des Vosges. Nous joignons à ce manuscrit original les souvenirs reprographiés de son frère Fernand Marchal (souvenirs beaucoup mieux "construits" mais très complémentaires).Nous fournissons ci-après un résumé succinct et quelques extraits de ce manuscrit original : Souvenirs illustrés de famille de "Ninette" Marchal Epouse Reboul, née vers 1900. Le grand-père maternel, Frédéric Müller, était pasteur venu d'Alsace en Algérie vers 1860. Il eut 6 enfants dont Fritz, Edouard, Caroline et Mathilde, mère de la narratrice. "Voici donc la branche maternelle, un quart de vos vies décrite, l'autre quart est certainement plus amusante, c'est celle de mon père". Celui-ci était l'un des 12 enfants de Gédéon Marchal (né au ban de la Roche près de Rothau vers 1820) lequel fut ouvrier puis contremaître à l'usine Steinlein Dieterlein. Son patron lui ayant avancé les sommes nécessaires, il put acheter une petite usine à Laclaquette. Du côté de son mari Paul Reboul, ils descendaient par la femme de Henri Reboul, Marguerite Méjan, de huguenots ("famille très HSP"). Sa soeur Pauline devint la femme du pasteur Noël. Le dernier quart "est parfaitement terrien, des vignerons du midi, j'ai toujours entendu votre père dire que ces grands parents ne travaillaient que quelques jours par an et vivaient très bien". Henri Reboul avait un frère Elie qui un deux filles dont l'une épousa un Aimé Rabinel et l'autre devint Madame Perrier. Ce grand-père Henri-Esprit Reboul était parti à Nîmes pour devenir acteur ou peintre mais il était finalement devenu directeur de l'usine dont sa femme Marguerite Méjan avait hérité de ses parents "la première usine de pâte fondée en France". "Je crois que cet homme doué pour toutes sortes de choses, de voies artistiques, à dû souffrir de se consacrer à la fabrication des vermicelles et des macaronis". 'Pendant de nombreuses années les 6 frères et 3 soeurs de la famille Marchal (Paul, Gustave, Jules, Camille, Ernest, Alfred, Mathilde, Lina, Fanny) se sont parfaitement entendus [... ] Aujourd'hui en août 1978 je suis le seul enfant vivant de Camille [ ... ]""Papa, Camille, aimait raconter son enfance dans la grande propriété de Rothau, la façon de vivre dans cette vallée de la Brûche entre le travail et la Bible". Il épousa Mathilde Müller, rencontrée à Alger. Nous passerons sur mille détails racontés avec verve. L'auteur fut au collège de fille à Saint Dié puis à Epinal. Elle survécut à la grippe espagnol (son grand-père lui avait prédit qu'elle perdrait ses cheveux...) puis à l'armistice devint cheftaine d'éclaireuse ("sans aucune formation"). L'année suivante, elle se définit une règle de vie : "ne pas mentir (sauf dans certains cas où on ne peut éviter sans dommages de faire de la peine) ; écouter sans interrompre en essayant de comprendre ; défendre le personnage absent au lieu de l'accabler ; et oublier autant que possible ce qu'on vous a dit". Elle évoque les cours de Monsieur Melchior en littérature, les cours de diction de Daniel Michenot, professeur au Conservatoire de Strasbourg (cela vers 1917-1918). Elle y rencontre le directeur, Guy Rapartz. "Le quatuor Capet était fort à la mode, je fis la connaissance de Capet 1er violon chez les Pol". Elle reçut 15 demandes en mariage de divers soupirants avant de convoler avec Paul Reboul, etc...