Thierry Magnier Editions 2004 in8. 2004. Broché. 143 pages. envois en suivi pour la france et l'etranger Bon Etat intérieur propre
Reference : 177410
ISBN : 9782844202857
Livres-sur-sorgue
M. Philippe Arnaiz
04 90 26 49 32
Conformes aux usages de la librairie ancienne et moderne. Les prix sont nets auxquels il faut ajouter les frais de port. Nous acceptons la carte bancaire. LE PORT EST UNIQUE : 10.00 € PAR COMMANDE ( SUIVI )POUR LA FRANCE 15€ (livres et brochures) POUR L'ETRANGER , L' ENVOI EST RAPIDE , PAIEMENT : CB , CHEQUE , PAYPAL
Précieux exemplaire dédicacé par l’auteur à sa cousine la comtesse de Clérembaut revêtu d’une fine et élégante reliure romantique. Paris, Urbain Canel, 1826. 2 tomes en 2 volumes in-8 de : I/ (1) f.bl., (2) ff., 411 pp., (1) p.; II/ (2) ff., 491 pp., (1) p. Reliés en plein veau glacé, filet doré et diverses roulettes à froid encadrant les plats, large motif décoratif frappé à froid au centre des plats, dos à nerfs finement ornés, coupes décorées, tranches dorées, rares rousseurs. Reliure de l’époque. 202 x 125 mm.
Edition originale de cet «ouvrage extrêmement rare» d’Alfred de Vigny, le «premier roman historique français». (Carteret, II, p. 452). Vicaire, VII, 1053; Clouzot, p. 274. « Peu commun» souligne Clouzot. Cinq-Mars, publié en 1826, fut considéré comme le premier grand roman historique français. Vigny place les hommes illustres au premier plan, procédé qui contribue à créer un genre hybride entre le roman et l'histoire, mais aussi à créer un décalage entre le fait historique et l'action. Cinq-Mars cristallise l'épineux problème du rapport entre histoire et fiction. Vigny défend l'idée d'un récit qui « perfectionne l'évènement pour lui donner une grande signification morale ». Répondant aux critiques qui lui reprochent ses écarts d'imagination et de poésie, il affirme que la liberté qu'il prend avec l'histoire est « la liberté que les Anciens portaient dans l'histoire même », car «à leurs yeux l'histoire était aussi une œuvre d'art ». L'action du roman se situe au début du XVIIe siècle et a pour cadre la cour du roi Louis XIII. Il relate l'histoire du marquis de Cinq-Mars qui, homme de bravoure et de fermeté, sut gagner l'estime du roi en organisant un mouvement d'opposition au cardinal de Richelieu. Cependant, des manipulations, des complots, des trahisons diverses amenèrent finalement le roi à abandonner son champion et permirent à Richelieu de triompher. En choisissant cet épisode historique et en magnifiant le personnage de Cinq-Mars, Vigny prenait délibérément partie en faveur d'une aristocratie restée fidèle à l'idéal chevaleresque. Cinq Mars, favori du roi, y incarne l’ancienne noblesse sacrifiée par Richelieu à la monarchie absolue et unitaire. En faisant revivre cette authentique conjuration ourdie en 1639, Vigny réalise un désir d’enfant : «Apres avoir lu les ‘Mémoires’ du Cardinal de Retz, il me vint dans l’esprit d’écrire une Histoire de la Fronde. J’avais quatorze ans… Il me sembla depuis acquitter une véritable dette d’amitié lorsque j’écrivis ‘Cinq-Mars’.. et en 1824 à Oloron dans les Pyrénées, je composai entièrement et écrivis sur une feuille de papier le plan entier de ‘Cinq-Mars’. Il n’y a pas de livre que j’ai plus longtemps et plus sérieusement médité… Ce ne fut qu’n 1826 que je me mis à écrire le livre d’un bout à l’autre, et, comme on dit, d’une seule encre». (Vigny, Journal d’un poète, mai 1837). L’éclatant succès littéraire de «Cinq-Mars» allait museler les critiques qui qualifiaient l’écrivain d’amateur et permettre à celui-ci de s’imposer au public français. Hugo écrivit dans la Quotidienne du 30 juillet 1826 un article élogieux sur le présent roman : « Admirable ! La foule le lira comme un roman, le poète comme un drame, l'homme d'État comme une histoire!» Précieux exemplaire offert par l’auteur sa cousine, la comtesse de Clérembaut, portant cet envoi signé sur le faux-titre: «A Madame la Comtesse de Clérembaut. Témoignage d’attachement. Alfred de Vigny». La comtesse de Clérembaut est la femme du Colonel comte de C., le cousin de Vigny. Vigny et la comtesse étaient très proches et entretenaient une correspondance épistolaire régulière. Bel exemplaire de cette édition originale d’une grande rareté, d’une émouvante provenance, revêtu d’une fine et élégante reliure romantique. Les exemplaires en reliure de l’époque sont de toute rareté. D’après nos recherches, seules 3 Institutions publiques françaises possèderaient cette rare originale : B.n.F., Bibliothèque de Lille et Bibliothèque Sainte-Geneviève de Paris. Le dernier exemplaire répertorié sur le marché international, l’exemplaire Hayoit, pourtant en reliure très postérieure, fut vendu il y a 22 ans 5000 € (Paris, Sotheby’s, vente Hayoit du 29 juin 2001, lot 330).
Sans lieu, , 1539. In-4 gothique de (24) ff. (sign. a-f4). Relié avec : 2. [Provence. Ordonnances]. Ordonnances du très chrestien Roy de France Françoys premier de ce nom réduictes par tiltres & articles & ordre selon les matières ordonnées estre gardées & observées en ces pays de Provence, Forcalquier & terres adiacentes selon s'en ensuyvant la réformation par luy faicte sur le faict de la iustice desdictz pays lan mil cinq cens trente cinq (....) . Avignon, Jean de Channey, août 1536. In-4 gothique de CV-(9) ff. (sign. A-T6), table, titre dans un encadrement gravé. 3. [Provence. Articles]. Articles de lestil & instructions nouvellement faictz par la souveraine court de Parlement de Provence à la requeste de messieurs les gens du Roy, sur labbréviation des procès & playderies utilz & nécessayres a tous officiers de justice & a tous advocatz & procureurs de ladicte Court de Parlement & daultres Cours inférieures, publiées à l'audience le quatorziesme jour du moys de febvrier. Lan mil D. XLII. Avec plusieurs arrestz & lettres royaulx de conséquence en faveur de tout le bien public de Provence. Cum privilegio. On les vend à Aix en la grand salle du Palays par Vas Cavallis 1542. In-4 gothique de 16 ff. (sig. A-D4), armes de France au titre, bois représentant saint Louis au verso du titre.Les trois pièces reliées en 1 vol. in-4, vélin dur, dos à nerfs, titre manuscrit à l’encre noire sur le dos, triple filet d’encadrement et fleur de lys à froid dans les angles (reliure de l’époque).
1. Très rare édition gothique de l’ordonnance de Villers-Cotterêts datée 1539, année de sa promulgation par François Ier, avec le privilège royal accordé à Galliot du Pré. Colophon « imprimées nouvellement et publiées en la cour de Parlement à Paris. Mil cinq cens XXXIX ».« L’ordonnance de Villers-Cotterêts en août 1539 a donné une impulsion définitive à l’usage du français, à la place du latin comme langue administrative et juridique, entre autre pour la rédaction des actes notariés. L’article LVI ordonnait "de prononcer et expédier tous actes en langage françoys" » (En français dans le texte, n°45).Précieux tirage avec les fautes corrigées sur la première édition Galliot du Pré, imprimé sans le second privilège accordé par le parlement à Jean Bonhomme et Jean André : les trois éditeurs s’étaient associés le 6 septembre 1539 pour toutes les éditions à paraître dans le ressort du parlement de Paris. Bechtel : « Il existe d’assez nombreuses éditions de ce texte capital. Galliot du Pré tira quelques exemplaires sans son nom pour le hors Paris ».« L’ordonnance de Villers-Cotterêts (août 1539) est le premier acte royal à avoir fait l’objet d’une diffusion massive et organisée dans tout le royaume. En quelques mois, près de vingt mille exemplaires en sont imprimés à Paris et en province sous la direction du riche libraire parisien Galliot Du Pré. Celui-ci bénéficie d’un monopole grâce à un privilège royal, le premier de ce type accordé pour un acte administratif, délivré par ordre du chancelier. Guillaume Poyet est sans doute à l’origine de cette campagne d’une ampleur inédite qui manifeste sa volonté d’une mise en œuvre rapide de l’ordonnance. L’édition parisienne de l’ordonnance de Villers-Cotterêts porte le nom de trois libraires, Galliot Du Pré, Jean Bonhomme et Jean André. Jean Bonhomme, qui n’a plus aucune activité éditoriale à cette date, appartient à une riche famille de marchands-libraires et surtout est l’un des quatre grands libraires-jurés de l’Université. Les deux autres protagonistes sont à la tête d’officines à la politique éditoriale bien marquée et tiennent chacun un étal au Palais, où ils vendent des ouvrages susceptibles d’intéresser les magistrats, les hommes de loi et leurs clients, ou les badauds qui fréquentent la galerie du Palais. L’édition de l’ordonnance de Villers-Cotterêts est couverte par deux privilèges différents, chacun pour trois ans, qui sont reproduits in extenso dans les premières éditions de l’ordonnance. L’un est accordé par le roi à Galliot Du Pré, l’autre par le Parlement à Jean Bonhomme et à Jean André. Tous deux sont datés du 28 août. Le privilège du Parlement est semblable à ceux déjà obtenus par Jean André pour ce type d’acte : son édition de l’édit de Châtillon du 9 mai 1539 est ainsi protégée par un privilège accordé le 21 mai pour trois ans. »(Geneviève Guilleminot-Chrétien).Titre en lettres rondes orné d'un bois gravé aux armes de France.Inconnu de Bechtel (O-232 pour l'édition Galliot du Pré, Bonhomme, André) ; Brunet IV, 215 (Galiot du Pré) ; Pettegree, French Vernacular Books (FVB), 21385-21387 (tirages sans adresse datés 1539) ; Geneviève Guilleminot-Chrétien, La diffusion de l’ordonnance de Villers-Cotterêts (1539-1542) in La Prise de décision en France (1525-1559) Publications de l’École nationale des chartes, 2008. 2. Édition très rare à l'adresse de Jean de Channey à Avignon, des ordonnances royales pour la Provence promulgués par François Ier, dont l'édition originale est de Lyon 1535 par Denys de Harsy, avec privilège pour trois ans. « Au cours de la période 1481-1596 la Provence est passée de l’union au royaume à la soumission aux Bourbons. Le recueil d’ordonnances royales montre qu’après une période où le pouvoir royal a souhaité ménager les susceptibilités locales en ne modifiant pas les privilèges et les cadres administratifs et judiciaires hérités de l’époque du passage du comté dans l’orbite française, François Ier a fait imprimer à l’intention des praticiens du droit de la province un recueil de lois destinées à rappeler son autorité de roi à la province exposée aux incursions des Charles-Quint et à rapprocher la justice locale des formes communes » (Julien Broch, Aix-en-Provence, 2021). Un unique exemplaire avec l'adresse de Channey au Catalogue collectif de France (Méjanes, Aix-en-Provence).Baudrier X, 303 ; Bechtel, O-220 ; Brunet II, 387-389 (éditions de 1535 et 1536) 3. Édition originale. Supplément aux ordonnances de Provence. Colophon : Nouvellement imprimez à Lyon chez le Prince, pres nostre Dame de Confort. Le XVIII. d'apvril mil cinq cens quarante deux. Le feuillet B est gilloté sur papier ancien. Baudrier, XII, p. 181 ; Bechtel, A-297 ; Brunet, II, 388.Ex-libris armorié gratté sur le premier contreplat : « De la Bibliothèque de Mr. (…) premier Con.er en l'Amirauté » ; signature manuscrite « J.A. Pertuis » au bas du titre. Pâles rousseurs, départ de fente à hauteur du premier caisson de tête.Réunion de la plus grande rareté de textes capitaux promulgués par François Ier reliés à l'époque.
1974 1974. Agatha Christie - Cinq Heures Vingt-Cinq / Club des masque 1974
Etat correct
Le Livre de Poche 1982 1982. Agatha Christie : Cinq heures vingt-cinq / Le livre de poche 1982 LBN29
Bon état